La première vengence

He bien, que de lumière, que de beauté partout! Pour sûr que si le barbare avait su avant q'une telle forêt pouvait exister, il se serait bien empressé d'y aller. C'est sûr que la Forêt Noire n'avait jamais été très ragoûtante, mais pouvoir contempler d'abord la Forêt de la Licorne et ensuite, les Bois lumineux de Swilyara était une chance que pas beaucoup de monde sur Omlid pouvait s'offrir!
Depuis sa rencontre avec Arcath et Nawlie, le mercenaire s'était rendu compte qu'il ne gagnerait rien à rester dans son trou sinon 'à mourir de faim et à ramper tous les jours du Moalanfu au cimetière... pilleur de tombes était une vie bien horrible quand il y songeait comparée même à celle du vagabond qu'il était devenu. Cela dit, il offrait toujours ses services de mercenaire à n'importe qui et la clientèle était en Swilyara assez nombreuse : des escortes surtout car les chemins n'étaient en ces temps-ci plus très sûrs... surtout depuis cette victoire du mal à la Forêt de la Licorne... victoire à laquelle lui et son épée avaient assez largement contribués... Enfin les choses faites sont faites. Tout cela appartenait au passé
Un aigle s'envola d'un point situé à une cinquantaine de mètres de lui. Une bête magnifique, enfin lui semblait-il : il n'y connaissait absolument rien. Ce qui semblait beaucoup moins sympathique, était le bruit étouffé d'un pas qui s'arrêtait... juste à l'endroit d'où l'aigle venait de s'envoler. Ohoh! Un aigle dressé? Sans aucun doute. A son tour Eorhanes dégaina son épée et vérifia que ses deux dagues courtes se trouvaient bien cachés sous son armure ainsi que sa hachette dans sa jambe droite.

- Qui va par ici?

Un tintement métallique lui répondit.

- Ne faites pas d'idioties, vous avez un guerrier assez expérimenté en face de vous. Alors rangez cette épée. Cela dit, si vous avez envie d'un combat, montrez-vous et je me ferai une joie d'observer vos aptitudes au corps à corps.

Malgré ces beaux mots, Eorthanes demeurait surpris. Pourquoi faire appel à des volatiles plutôt qu'à ses sens pour repérer les ennemis?
Enfin, ici, si combat il y aurait à livrer, il devrait faire du deux contre un : lui contre cet inconnu... et son (ou ses) zozieaux...

Aretan entendit la voix bourrue d'un homme quelque part au devant de lui. Fyllias lui fournit rapidement quelques éléments, comme la carrure de l'homme, ses intentions ou encore ses valeurs et ses vices. Apparemment, il avait plus de vices que de valeurs: l'appat du gain, l'alcool...
Aretan rappela Fyllias qui vint se percher sur ses épaules, et consentit à accéder à la demande de l'alcoolique XD. Il s'avança prudemment dansles brousailles, et déboucha enfin dans unepetite clairière, où un homme en armure se trouvait. Le teint clair, les cheveux bruns et le visage couvert de cicatrices, l'homme semblait avir longtemps et beaucoup combattu. Il devait avoir cinq ou six années de plus qu'Aretan. Ce dernier sourit et lança impétueusement à son interlocuteur:
- Pousse-toi de là. Je n'ai pas de temps à perdre avec un alcoolique.
Son sourire de complaisance sur les lèvres, il continua d'avancer, et passa derrière l'homme, sans s'arrêter, l'épée au poing...

(HRP : Moi alcoolique? meeeuuuh! ^^ )

A l'instant où l'homme sortait des broussailles, Eorthanes eut la confirmation de ce qu'il pensait : l'oiseau était bien dressé. Dans ce cas l'homme devait être un druide plutôt qu'un guerrier quoique, à sa carure on pouvait en douter. Assez haut, enfin, pour un humain normal car le barbare le dépassait d'une demi-tête, sa carure semblait imposante. Habillé uniquement de noir et de rouge, il provoquait un contraste assez saisissant avec l'environnement lumineux de ces bois. Son caractère sombre et solitaire semblait lui aussi s'opposer à celui lumineux de la clairière. En gros, on pouvait se demander ce que cet homme fichait là, tellement décalé avec l'univers qui l'entourait...

Bizarrement, il se sentait un peu de compassion pour le jeune humain pour une raison toute simple. Il se revoyait à travers lui avant que sa vieille vengeance ne soit accomplie. Oui tout à fait! L'être aux cheveux blancs (qui cependant semblait dégager une assez grande jeunesse) présentait exactement les même traits de caractère : décidé, sombre, solitaire. Sa prise d'épée et sa mise en garde était parfaites à un petit point près : son cou était un peu trop découvert. Mais sinon, il semblait posséder un bon maniement de cette arme noble mille fois moins lache que l'arc ou l'arbalète.

A son grand dépit, il passa sans même sembler s'apercevoir de sa présence. Dommage, il aurait pu faire un bon compagnon de route.
Quand il s'entendit traité d'alcoolique, son sang ne fit qu'un tour.

- Hola, doucement mon petit! Ce n'est pas parce que je suis amateur d'alcools forts qu'il faut me traiter comme ca à la va-vite d'alcoolique.
Et puis à alcoolique, alcoolique-et-demi. Faut-il être idiot pour laisser de telles prises à l'adversaire! Votre cou n'est pas protégé pour un sou quant à vos jambes, je sens qu'avec un peu de réflexes, on pourrait les briser facilement!

Tout ce baratin, n'était fait que pour tenter le dresseur d'oiseau de proie de ralentir sa marche car il l'intéressait au plus haut point. Et décidé à ne pas cacher son jeu, il ajouta

- Ce n'est pas parce que vous avez une personne ou plusieurs à tuer qu'il faut mépriser tout le monde!

Son sourire de complaisance s'effaça de son visage lorsque Aretan entendit les paroles du mercenaire. Il s'arrêta de marcher, et se retourna, le visage embrumé par la haine et la colère.
- Que sais-tu de moi? Comment sais-tu que je dois tuer quelqu'un?
Puis son visage se radoucit légèrement, il tentait de contenir sa colère. Aigala vibra légèrement, et Fyllias battit des ailes. Le jeune homme poursuivit:
- Veux-tu vraiment te battre pour oser me provoquer? Peu importe tes réflexes, peu importe mon cou...
Il se mit en garde d'un air menaçant, grognant comme un félin enragé, puis reprit:
- Je ne suis pas là pour m'amuser, alors si tu veux te battre, je t'écraserai et je poursuivrai ma route... Allez viens! Je t'attends!
Les paroles du jeune homme l'étonnèrent lui-même, il n'avait pas l'habitude d'être aussi agressif, mais il était vrai que les Six Griffes pouvaient être n'importe où, à commettre des viols ou des meurtres... Et le jeune home devait se venger, à tout prix, lui et toutes les victimes du groupe de vampires... Si l'alcoolique ( XD ) voulait l'affronter, il ne l'empaîcherait pas de continuer...

Plus le jeune homme parlait, plus le barbare sentait ce désir de vengeance, de tuer celui ou ceux qui lui avait causé une tristesse indéfinissable. La même fougue se montrait en l'être qui lui faisait face, le même sentiment de puissance, d'invulnérabilité. Tout cela, Eorthanes l'avait ressenti quelques mois plus tôt. Mais il s'était bien vite rendu compte que cela ne servait de rien de s'énerver sur des personnes innocentes. Tant de fois, il avait essayé de dissiper sa rage dans les arènes de Moalanfu, tant de fois, il s'était réfugié dans la violence avant de comprendre que son mal venait de celui qui l'avait causé.
Dès lors, le barbare chercha le meilleur moyen de rendre la monnaie de leur pièce aux deux gredins qui avaient fait de sa vie un enfer. Longtemps il avait erré dans Omlid, longtemps il avait ruminé ce désir. Désir de laver la mort de son frère et en quelque sorte sa mort à lui. Durant ce temps, il était on ne peut plus sombre, méprisant tout le monde qui l'entourait, et se sentant comme ce dresseur d'oiseaux qui se tenait devant lui, invulnérable, intouchable, seul au monde.
Mais après mûre réflexions, il savait que tout seul, il n'arriverait pas à ses fins, qu'il fallait se confier à quelqu'un, que la solitude ne mènerait absolument à rien. C'est pour cela qu'il accepta les aides d'une assassin désœuvrée pour mener à bien la tâche d'honneur qui lui incombait.

- Boarf, pas besoin de vous mettre en rogne pour une simple remarque comme celle que je viens de dire, je voulais juste vous être utile. Vous placeriez votre épée légèrement plus droite et vous me regarderiez de profil que votre position serait déjà nettement meilleure. Quant au fait que vous cherchiez à vous venger de quelqu’un, hé bien… je dois vous avouer que j’ai cru voir mon portrait quand je vous ai observé en train de déboucher dans cette clairière. Vous m’avez l’air plus que pressé, je ne vous raconterai donc pas tout en détail. Sachez simplement que votre devoir, vous n’arriverez pas à l’accomplir tout seul comme moi même je n’ai pas réussi à l’accomplir seul.
Rassurez vous, je n’ai absolument aucune envie de me battre contre vous. Vous me semblez un bretteur accompli.
J’ai été très heureux de faire votre connaissance même si je ne connais même pas jusqu’à votre nom. Au plaisir

Essayant de reprendre son souffle après ce temps de parole énorme pour lui, Eorthanes fit mine de s’en aller de la clairière. Après tout, que ce jeune étourdi coure à sa perte s’il le voulait. Quand il aurait compris que seul, il n'obtiendrait rien, il comprendrait qu'avoir un allié était toujours une bonne chose.

Les paroles du barbare surprirent le jeune homme, qui abaissa sa garde, l'air abassourdi. Il rengaina Aigala et soupira. L'homme avait-il eut paeur de lui? Ou encore ne cherchait-il en rien la provocation? Peu importait, il devait continuer. Il se retourna et laissa le mercenaire continuer sa route. Sans un mot, il s'avança. Mais tout à coup, une impression désagréable lui parvint. Un mal tout proche et très puissant était présent dans la forêt, et ça ne venait sûrement pas de son interlocuteur. Fyllias ressentit immédiatement cette présence maléfique, et s'envola, pour repérer l'intru. Aretan dégaina une fois de plus, et s'avança prudemment. lorsque l'aigle revint sur son épaule, il n'avait rien vu. Néanmoins, la présence était pour le moins déstabilisante, car une telle émanation maléfique était rare, surtout en ces terres de la lumière. Le jeune homme se mit en garde, avança prudemment. Soudain, un faisceau rouge surgit de devant lui à une vitesse folle et alla se ficher dans son épaule, sans qu'il ne puissa esquiver. Elle la traversa, faisant s'envoler Fyllias et déséquilibrer le jeune Traqueur,et alla couper en deux un arbre juste à côté du mercenaire, pour ensuite continuer sa course dans les bois Aretan jura et se releva. Fyllais rejoint l'autre épaule du jeune homme. Devant eux se tenait une ombre imposante, mesurant près d'une fois et demi le barbare, et d'une largeur au moins fois plus épaisse que cele d'Aretan. Deux yeux rouges luisaient sous l'ombre formée par un haut de forme, et de la bouche de al créature sortait deux monstrueuses dents dorées couvertes de sang. Un vampire, pour sûr. Le monstre esquissait ce qui devait être un sourire mais qui n'était qu'une grimace hideuse, et était vêtu d'un costume à queue de pie sans chemise, ce qui évoilait les nombreux poils thoraciques de la bête. Le vampire avait le doigt tendu en direction d'Aretan, et un peu de fumée s'en échappait. Entre autre, une effroyable épée à double tranchant pesant près de trois tonnes était atachée dans son dos. Aretan gémit: ce costume, ces yeux... Un flash retentit dans son esprit, et il revécut les instant les plus terribles de son enfance... C'était bien un des Six Griffes, ceux qui avaient ruiné sa vie... Il se mit en garde, et ouvrit grand la bouche pour beugler au barbare qu'il venait de quitter:
- Ne reste pas là! C'est un monstre de cruauté, il ne t'épargnera pas!
Puis au vampire:
- Ton nom, que je sache qui je tue?
L'abomination baissa le regard vers Aretan et éclata d'un rire glacial:
- Comment une petit microbe de ton espèce pourrait-il me tuer? *rires* Mon nom est Garr'ohl le doré, membre des Six Griffes, le moins puissant de la communauté. néanmoins, tu peux te permettre de me craindre...*rires*
Aretan se crispa. Enfin la première occasion de se venger se présentait à lui. Il ne devait pas le rater, et commencerait par la savourer lentement:
- Le doré... Te rappeles-tu, il y a 12 ans... Toi et ton organisation aviez massacré mes parents, dans une ferme tranquille, loin de toute corruption... Vous avez détruit ma vie...
La bête sembla réfléchir, puis répondit, l'air illuminé:
- Ah oui... Le Traqueur et sa sublime femme... Quand j'y repense... Elle l'a été jusqu'à la fin!
Son rire démoniaque retentit partout dans la forêt. Aretan ressera a garde d'Aigala, s'en fit saigner la paume et grincer la garde...Puis le vampire ouvrit de grands yeux rouge et ronds:
- Es-tu cette petite chiure que nous avions laissé en vie?
Aretan n'en supporta pas plus. Sa haine déborda, il ne put la contenir, et une aura noire l'entoura. Le cap entre la mal et la bien venait d'être franchit, Aretan venait d'atteindre la limite, il ne devrait pas agir plus mal si il voulait nepas se faire aservir...
Fyllias s'envola... Aretan hurla de rage, l'épaule en sang... et se rua sur Le doré...

Euh oui, tu m'as beuglé quoi?^^

[HRP] ça ;p [HRP]

(HRP : c'est parti pour la baston yaaaaaaaaa!)

Tiens, il semblait qu'Eorthanes ne se soit pas trompé : cet air de détermination indomptable était bien l'effet de la haine, de la rage envers celui qui avait tué du monde de ceux qu'il aimait.
Tout en partant, le barbare ne sentit aucune espèce de cri ou de parole lui demandant de l'aider. Ainsi donc, l'inconnu voulait continuer seul apparament... Tant pis pour lui. Il s'y casserait les dents. Sans se retourner, il prit son chemin dans les broussailles quand un arbre près de lui se brisa d'un coup sous l'impulsion d'une grande force maléfique. Non... Cela ne pouvait pas être celui qui l'avait toisé de haut quelques secondes plus tôt! Et pourtant il ne voyait aucun autre adversaire dans le coin. Furieux d'avoir été berné et, sans doute encore plus d'avoir été attaqué dans le dos, marque de traîtrise suprême, par quelqu'un ne lui voulant apparament aucun mal, le jeune homme fit tournoyer son épée en se retournant... et se rterouva face à un étrange spectacle : L'inconnu se battant face à un... un quoi déjà? Comment s'appelaient ces bestioles? Ah oui! Un vampire.
Du sang coulait de l'épaule du jeune homme. Sans nul doute que la même force qui avait cassé l'arbre auquel le barbare s'appuyait l'avait aussi touchée.
Le plus spectaculaire était l'épée à double main et à double tranchant que portait l'hideuse créature. Une arme lourde, très dévastatrice mais qui possédait le grand inconvénient d'être très lente et très difficile à manier.

"- Ne reste pas là! C'est un monstre de cruauté, il ne t'épargnera pas!"

Sans blague! Un vampire ne surgit pas devant quelqu'un les dents ruisselantes armé d'une bonne épée et jetant des... des... des trucs magiques dans le seul but de faire une farce pour ensuite entamer une causette sur le bon et le mauvais temps...
Le temps que le barbare approche, il entendit la conversation entière entre les deux implacables adversaires. Ainsi donc, cet homme avait moyen de venger sa mère et son père? Pas de problème mais bon seul contre un vampire c'était pas forcémnt gagné d'avance... Par contre, une chose inquiétait de plus en plus le barbare : plus les deux ennemis parlaient, plus l'homme devant lui devenait sombre. Quelque chose de maléfique s edégageait de lui aussi. Enfin... Peu importe, le plus important était de réduire à néant le monstre devant eux. On s'occuperait du reste après...

-Hé petit bouge! n'arrête pas de bouger! Son épée est très lourde. Il a du mal à la manier. Il ne t'aura pas tant que tu n'arrêteras pas de remuer!

Tout en hurlant ces bons conseils à son compagnon de combat (avec dans un autre but, détourner l'attention du vampire), il avait rangé son épée, grimpé sur l'arbre le plus proche. Une fois en haut, il dégaina une de ses dagues et sauta. Il visa les épaules du vampire. Miracle! Il atterit juste sur son dos! Prenant sa dague, il s'efforça de viser les yeux du monstre.

[ HRP ] allons-y ;p [HRP]

Aretan entendit le conseil du mercenaire. Mais il n'en fit rien. Cet homme n'était as à sa place et ce combat n'était pas son combat... Il levit attérir dans le dos du vampire et tenter de lui crever les yeux. Ignorance... Aretan avait déjà vu... Longtems auparavznt, le style de combat des Six Griffes, et ce genre d'attaque ne ferait rien... Pour preuve, le monstre sortit sa grosse lame et tenta de déséquilibrer son assaillant: il se pencha à l'horizontale pour le faire tomber, et revint à sa position vertiale, la lame à la main. L'aura noire d'Aretan perdit de son intensité lorsqu'il passa machinalement la main sur la broche d'émeraude attachée sur son coeur. Le souvenir de Fatina l'éloigna de la frontière du mal, et son amour lui permit de changer l'aura noire en halo de lumière blanche émanant de tout son corps. Il ne devait pas céder à sa colère. Il n'aait qu'à tuer ce vampire, rien de plus... Le Doré ricana au moment d'abbattre son arme sur la tête du Traqueur. Celui-ci bondit au bon moment pour encrer la lame dans le sol. En plein milieu des airs, il fit effectuer quelques mouvements rotatifs à Aigala et ferma les yeux. Il connaissait une technique du noir des Traqueurs.. et allait l'employer.
- Demon blood claw!
Sa course dans les airs se stoppa, il se mit en position de fente ( technique d'escrime ) et, d'un mouvement purement rectiligne, s'envola à une allure inimaginable vers le coeur du monstre. Surpris, le vampire abandonna son arme plantéedans le sol et se contorsionna. Son esquive fut assez bonne pour ne se faire que transpercer l'épaule gauche. Aretan retira sa lame et attérit sur le sol, Aigala au poing et Fyllias sur les épaules. Le vampire souffla. Il avait perdu son rire cinique. Il se releva et porta la main à son épaule. La luisance de ses yeux redoubla d'intensité:
- Jeune Traqueur... Tu m'as... Enervé! Je vais te crever !
Pour la première fois depuis le début du combat, Aretan esquissa son sourire de complaisance...

Ca y est le plus dur était fait. Eorthanes se cala bien sur les épaules du monstre. Seul petit problème, celui-ci était beaucoup plus habile et plus rapide que le barbare l'aurait imaginé au premier abord et quand il vit la longue épée du vampire s'abattre sur lui, il n'en crut pas ses yeux. Elle semblait énorme et pourtant il la maniait avec une dextérité peu commune. Comme si elle n'était qu'un fétu de paille au bout de son bras...
(3 tonnes, c'est pas un peu beaucoup? )
Le géant semblait infatigable. Ses yeux étaient dur comme de la roche doublée de fer avec des petits éclats de marbre pour lier le tout, donc en gros incassables, increvables, inusables. Et malgré tous les essais du barbare pour en attaquer un, il eut autant de résultat que s'il essayait de faire cuire un lapin avec un glaçon. Alors comme cela, les yeux ne marchaient pas? Très bien, tentons les jambes alors! Il n'eut pas le temps d'essayer de placer une attaque : le géant se laissa basculer d'un coup vers l'horizontale pour se replacer aussi vite en position verticale. Sans un réflexe malheureux du barbare, sans un geste pour s'accrocher à la peau rugueuse de ce colosse, celui-ci se serait déjà retrouvé à terre. Bon une dague de perdue, mployons la deuxième...
Le temps que le barbare revienne en position un peu plus stable, il la dégaina et retenta de trancher la cuisse gauche du vampire. L'esquive de ce dernier pour éviter l'inconnu le désarçonna complètement et il vola à 5-6 mètres plus loin.
Une mauvaise chute... La deuxième en deux-trois semaines, décidément, il en aurait bavé. Heureusement, son épée était toujours à son côté. Le colosse ne faisait plus attention à lui. Il n'observait plus que l'inconnu. Il fallait en porfiter. Mais une douleur lancinante lui brûlait le corps... Il s'était sans brisé une côte ou quelque chose du genre.

- Dieux du Vallalah pardonnez moi, je dois attaquer... par derrière... souffla-t-il péniblement.

Et dégainant son épée, il se traîna sans bruit derrière le vampire et frappa de toutes ses forces qui lui restaient dans la jambe droite de celui-ci. Et miracle, celle ci s'ouvrit sans peine laissant sortir une chair hideuse et un sang noir.

Il repensa tout à coup à un de ses combat à l'arène clandestine de Moalanfu. Un jour, un de ses adversaire lui avait fait une entaille assez large au coté et l'avait aspergée d'alcool brut. La douleur qu'il avait ressentie à ce moment là dépassait l'imagination.
La même chose marchait-elle contre les vampires? Rien ne coutait d'essayer... Il sortit sa flasque d'eau de vie et la vida sur la plaie ainsi formée de Garr'ohl. Il fallait juste détourner son attention pour que l'inconnu puisse tuer le vampire sans difficulté.

[HRP] on réduit à 1 tonne ;p [HRP]

Aretan vit la manoeuvre du barbare. Il se demanda ce qu'il faisait lorsqu'il sortit la flasque d'alcool: allait-il s'offrir une rasade en plein combat? Non, il s'apprêtait à le faire couler sur la blessure qu'il venait de faire à l'abomination qui ne comprenait pas d'où venait l'attaque. Aretan sourit en comprenant ce qui allait se passer.
Lorsque l'alcool coula le long de la plaie, Le Doré se mit à hurler comme un perdu, et un peu de fumée s'échappa de la plaie: la nature de la bête étant différente de celle des Humains, l'effet n'était pas tout à fait le même, mais similaire en tout point pour ce qui concernait la douleur. Le vampire se cambra en hurlant, la jambe enfumée. Aretan sourit. Il brandit son épée, et lança au vampire:
- Ressent ma douleur!
Puis il bondit.
- Demon blood claw!
Son passage souleva un peu de poussière, et il vit avec ardeur les yeux apeurés du monstre lorsqu'il lui plongea la lame profondément dans le coeur...Il la tourna et la retourna , pour hacher menu le muscle vital du vampire qui, les yeux révulsés, ne pouvait que crier... Il disparut dans une nuée de ténèbres. Le jeune homme attérit doucement sur l'herbe, et rangea sa lame. sans un mot, il releva la tête, et dévisagea l'homme qui lui avait permis d'achever le monstre:
- Merci...
Puis il se remit en marche, et s'arrêta à sa hauteur:
- Mais si un jour tu t'opposes à moi, je te tuerais. Sois-en certain. car bien que tu m'aie aidé, Fyllias a dors et déjà sentit tes actes passés, et je sais à présent que tu as contribué à la victoire du mal sur Févlia...
L'aigle se posa sur l'épaule du jeune homme et fixa son regard perçant sur le barbare:
- Si on se recroise sur un champ de bataille, ou même ailleurs, et que tu n'es pas de mon côté, alors je serais sans pitié...

[HRP] hin hin !! il est menaçant, hein ? ^^ t'en a des frissons j'en suis sûr ;p [HRP]

[HRP : Alors c'est comme ca qu'on me remercie? petit ingrat!! Ca m'apprendra à dégotter des combines pour toi tiens /HRP]

Après avoir accmpli ce gros effort, le barbare se laissa tomber ou plutôt s'écroula tant sa côte lui faisait mal. Apparament, il y avait eu plus de dégats que cela. Il n'y avait plus qu'à espérer que le jeune inconnu comprenne le sens de l'action qu'il venait de faire et achève dare-dare le vampire, sans quoi ca sentirait le roussi pour lui : nul ne savait ce dont est capable une bestiole souffrante et Eorthanes n'eut aucune envie de l'apprendre à ses dépends. Un volute de fumée plana au dessus de lui et quand il rouvrit les yeux, il vit qu'il était seul avec l'homme.

- Merci

Il sourit au jeune inconnu, content d'avoir pu lui rendre service mais se touchant quand même au côté.
La suite des paroles de ce traqueur lui fit un peu froid dans le dos. Son zozieau avait pu lui dire tout ce qu'il avait fait? Hé ben décidément fortiche! Un bravo pour le zozieau, Un! Mais bon merde, quand même, le passé, c'était le passé nan?

- Hé ben min tiot, c'est rassurant et ca me montre un débordement de gratitude ce que tu me dit là. Alors non seulement, je me brise une côte pour le bon plaisir de ta vengeance mais en plus, je gâche une bonne partie de mon eau de vie pour toi, et tout ce que tu trouves à me dire, comme remerciement c'est que tu me tueras la prochaine fois qu'on se verra. Ben vrai décidément, la gratitude humaine, je m'en souviendrai!

Le jeune barbare semblait et était plus surpris de l'attitude de son compagnon de combat plutôt que réellement effrayé. Des menaces de morts, il en avait entendu pas mal, des sérieuses, même. Mais jamais venant de quelqu'un qu'il venait d'aider.

- Mon passé, c'est mon passé, ajouta-t-il en pensant au dragon qu'il avait rencontré en Omlid qui n'avait pas fait plus état que ca de cette bataille à la forêt de la licorne. Mais quand même, imagine, j'étais réduit à devenir pilleur de tombes, je crevais de fin, et pour couronner le tout, tout le monde me détestait dans ce maudit bled de Moalanfu. Un gus arrive un jour et nous promet monts et richesses si on se range du côté de la reine Yuu pour une simple bataille à Nelta. Naturellement que j'allais pas rester les bras croisés. Surtout que tout ce que j'ai pu en tirer, c'est trois mois de cachot et pas une seule pièce parce que notre section était celle qui avait subi le plus de pertes. Alors tu sais, "la victoire du mal" comme tu l'appelles, moi elle me fait doucement rigoler et m'a pas rapporté grand chose sinon, une belle entorse à la jambe droite.
Et au lieu de dire des conneries, tu pourrais pas m'aider à réparer ma côte gauche?

Comment et d'où Eorthanes avait-il pu trouver la force de parler comme cela? Il n'en avait absolument aucune idée.
Ralalah, décidément, il devait en avoir sur le coeur ce jeune homme. Courageux, belle technique mais entêté comme un moineau.

- Et puis en plus, nous ne nous sommes même pas présentés. Mon nom est Eorthanes Parmès. Un nom ridicule légué par un père ridicule je sais. Et toi?

[Et toc pas plus effrayé que cela]

[HRP] ton sang froid m'impressionne ! ^^ [HRP]

Aretan entendit le discours de l'homme. Il sourit. Ca ne devait pas être un vilain bougre, malgré ses erreurs passées. Néanmoins il l'avait prévenu. garre à lui si l'envie l'en prenait de se retourner contre lui. Il aida le gaillard à se relever et examina la côte de l'homme. Une aura de lumière blance l'entoura sans qu'il le sache; il se sentait attaché à cet homme, un attachement spécial soudain, et qui n'était jamais arrivé à Aretan, surtout avec son imperméabilité à tout sentiments: Fatina, en le faisant tomber amoureux d'elle, avait sûrement brisé sa carapace inflexible...
Il posa la main sur l'endroit de la souffrance de l'homme. Il sentit quelques chose se passer, qu'il ne comprenait pas, et remarqua alors la lumière qui l'entourait. Il eut un mouvement de recul et perdit l'équilibre. Un éclair traversa son esprit: il s'empressa de regarder son épaule: la blessure avait dipsarut!
- Serait-ce... ?
Puis il appliqua les deux mains sur la côte du barbare, un peu brutalement, ce qui dut le faire souffrir, et laissa les choses se faire. Il transmit un peu de son énergie à Eorthanes, et le guérit instantanément de son mal. Son aura disparut et il regarda ses mains en souriant:
- J'ai assimilé la lumière! je... Je vais pouvoir prolonger ma vie autant que je le souhaite et guérir tout ce qui sera en pma possibilité!
Puis il poussa un cri de victoire, devant le barbre à présent guérit.

Sans un mot, l'inconnu se retourna vers le jeune avec une drôle de détermination dans les yeux. Il voulait l'achever? Achever un homme à terre et blessé, simplement parce qu'il ne lui avait pas parlé poliment, décidément, ca c'était le comble! Le barbare esquissa une parole de protestation... qui ne sortit jamais de sa bouche. En effet, le jeune Traqueur l'aidait à se relever et examinait maintenant de manière patiente sa côte.
Mais... une lumière blanche sortait et semblait émaner de... nulle part! Allons bon, encore quelque chose de nouveau... décidément ce dresseur d'oiseaux lui en aurait fait découvrir des nouveautés! L'aura les avait maintenant recouverts tout les deux et le visage du barbare se figea en une sorte d'attitude d'incompréhension. La lumière apparaissait maintenant plus brillante que jamais et se concentra en un point : celui de l'épaule de l'inconnu qui bizarrement s'arrêta de saigner au bout de quelques secondes. Non seulement, l'homme était guéri mais il avait un air, un visage plus... joyeux (ou moins sombre).

Encore tout étonné, le mercenaire sentit qu'on pressait l'endroit qui lui faisait mal et la douleur s'en alla progressivement... He ben, yavait pas à dire, comme moyen de guérison, on avait connu plus lent!

- J'ai assimilé la lumière!... entendit-il

Allons bon, encore un nouveau mystère
- Euh oui, j'ai pas trop compris ce qui vient de se passer, tu peux m'expliquer? Et puis est-ce-que je peux savoir oui ou non avec qui j'ai eu l'honneur de combattre et qui m'a ainsi guéri??!!

Et après avoir observé sa flasque d'eau de vie, il s'aperçut qu'il en restait un fond... Aaaaaaah, l'alcool, ca guérissait totalement ce que la magie avait pu commencé.

Aretan considéra le barbare avec amusement. Il entendit ses questions, et consentit à lui répondre:
- Et bien si tu tiens tant à le savoir, mon nom est Aretan. Aretan Guldan, dernier Traqueur encore vivant en ce monde qu'est Févlia.
Il gratta le bec de Fyllias et poursuivit:
- Ce qui vient de se passer est un peu compliqué...mais en résumé, je viens de comprendre comment me servir d'une des capacités propres aux Traqueurs.
Il regarda son interlocuteur droit sdans les yeux avec un sourire complaint:
- Tu te demande sûrement ce que sont les Traqueurs... C'est tout simplement un Ordre de combattants disparut depuis un certain temps déjà, qui avait été chargé d'assurer la paix et la justice sur Swilyara. Mon père était le dernier d'entre eux, et notemment le dernier Chef Traqueur.
Après cette brève explication, il s'arrêta, et attendit la réaction du barbare...

Le barbare ayant fini sa flasque la regarda longuement comme à regrets. Une bouteille vide de plus et le problème était qu'il ne savait absolument pas où s'en procurer de nouveau. La rebouchant posément, il la rangea à son côté : peu lui importait, en ce moment que ses réserves aient été vides : il essayait de comprendre tout ce que lui racontait le Traqueur. Il s'appelait Guldan et se prénommait Aretan, nom inconnu au bataillon. Apparament, comme il le prétendait, il était au "service du bien" (aaaaah société manichéenne, quand tu nous tiens XD) et était un Traqueur, sorte de justicier du coin. Eorthanes n'osa pas employer cette expression, pour ne pas avoir l'air de manquer de respect à son interlocuteur.

- En gros, c'est de la magie ce que tu viens de faire. Je crois qu'elle regagne un peu d'estime en moi. dit-il d'un air un peu dédaigneux

Le mercenaire abhorrait en effet toute sorte de magie, croyant qu'elle était destinée uniquement à combattre. Un mage, pour lui, était un lâche qui n'avait jamais le courage d'arriver contre l'ennemi, se contentant de lancer des sorts et n'ayant pas la force de tenir une épée.
C'était avec stupéfaction qu'il s'était aperçu de l'existence de la magie blanche permettant de soigner les blessures, plaies et autres infections autrement que par la médecine (surtout l'alcool en ce qui le concernait XD).

- Alors si je résume ce qui vient de se passer (tu m'interromps si je me trompe), le gars que tu viens d'achever était l'un de ceux qui ont tué tes parents. Et yen avait beaucoup avec lui?
Et esquissant quelques pas, il ajouta

- On marche un peu? Après tout ca, j'ai besoin de me dégourdir les jambes...

Aretan observa le barbare, qui faisait mine de vouloir marcher un temps. Il l'arrêta :
- Je n'ai hélas pas le temps de marcher. Pour répondre à tes questions, en effet, cette abomination faisait partie du groupe qui a assassiné sauvagement mes parents, les Six Griffes. Un groupe de vampires puissant, vraiment puissant, roi du crime à Swilyara...
Puis il sourit:
- Quant à la Lumière des Traqueurs, on peut effectivement qualifier cela de magie, mais je dirais que c'est plus une projection intense de l'état d'esprit de celui qui l'emploie. En sorte, un Traqueur est capable de "manier" ses sentiments de manière à en faire presque tout ce qu'il veut. Il existe deux autres pouvoirs chez le Traqueur, mais c'est plus compliqué.
Il s'interrompit. Le barbare voulait sûrement toujours marcher un peu, mais lui n'avait pas le temps. A moins qu'Eorthanes ne voulût l'accompagner jusqu'à un certain temps, ils devraient se quitter...
- Est-ce que tu ne voudrait pas plutôt faire route avec moi vers mon objectif? Sauf si tu as autre chose à faire...

[HRP] PUTAIN DE PRISE TELEPHONIQUE A LA CON QUI S'EST DEBRANCHEE!!!!! JE HAAAIIIS LE 56K[/HRP]

Eorthanes écouta attentivement la réponse que lui formula le (très?) jeune Aretan. Il eut beau la triturer dans tous les sens possibles, cela ne l'amena absolument à rien. "manier ses sentiments". C'était déjà bien beau d'en avoir, si en plus, il fallait les tourner en tous sens comme on pouvait le faire avec une épée, le monde serait sans dessus dessous... en tout cas pour cet esprit matérialiste que représentait celui du jeune barbare... Décidément, avant que la magie et lui deviennent copains, il faudrait pas mal de temps...
Il décida cependant de donner l'air d'avoir compris dans l'ensemble l'explication que lui avait proposé Aretan. Le résultat fut assez déplorable : sa bouche s'étira en un sourire tandis que ses sourcils restèrent froncés formant un ensemble très désordonné et un visage très amusant à observer.

Le mercenaire revint à la réalité avec la question que lui posa le Traqueur (puisqu'il s'était défini ainsi). Autre chose à faire? Oui et Non. Le travail était assez abondant dans le coin, mais ce travail n'était guère entousiasmant : escorter des paysans ou des bourgeois paranoïaques le long d'une route où il n'apercevait que très rarement du danger... On avait connu mieux. Surtout pour un homme comme Eorthanes qui avait soif d'aventure et de combats. Et puis vagabonder pour vagabonder, autant le faire avec quelqu'un.

- Ben, tu sais, ici, je m'ennuie un peu. Si ca ne te gène pas, j'aimerais bien venir avec toi. Ce serait un plaisir de t'aider.

Une grande première!!! Jamais le barbare n'avait sorti cette phrase à personne! Il s'en aperçut très vite. Que se passait-il? Décidément, depuis quelques mois, tout changeait autour de lui et en lui...
Une seule tache sombre assombrissait le tableau mais elle était de taille et le barbare la fit savoir très explicitement au dresseur d'oiseaux.

- A la condition que ton chemin passe par un village où l'on trouve de l'eau de vie : ma flasque est complètement vidée avec toutes ces péripéties.

C'est vrai quoi! Alcoolique d'un jour, alcoolique de toujours!

[HRP] Alalah : mon pauvre barbare, il doit avoir 7 en intelligence et 9 en sagesse!! [/HRP]

[HRP] je pensais justement à ça ^^ pas grave on va aler lui chercher sa flasque^^ [HRP]

Aretan se sentit joyeux à l'idée de ne pas continuer seul pour un bout de chemin. Il sourit au barbare , et, en entendant sa question, réfléchit un moment avant de répondre:
- je n'ai aps pour habitude d'aller dans les villages; je les évite, parce que je n'ai aps envie de détruire la moitié des bâtiments si je me retrouve en face d'un des Six Griffes.
Il soupira un moment, faisant s'envoler Fyllias, qui était plus docile à présent avec ce nouveau compagnon, puis reprit:
- Mais bon, au prochain village, tu pourras aller chercher ta flasque, si tu y tiens tant. je n'aurai qu'à attendre ton retour non loin du hameau.
Il dégaina Aigala brusquement. Il n'y avait pas la moindre goutte de sang sur la lame, ce qui l'étonna car le premier vampire qu'il avait occis avait laissé quelques traces sanguines sur l'acier rouge. Le mystère des Six Griffes inquiétait de plus en plus le jeune homme, mais il préféra ne pas tourmenter de suite son précieux compagnon... Il sourit et commença à avancer:
- Allons-y. Il y a tant de choses à faire...

[HRP] désolé c'est court >< [HRP]

[HRP] Content d'avoir remporté une telle victoire [/HRP]

Hé bien tout était bien qui finissait bien! Eorthanes à ces mots esquissa un mouvement de joie. Après tout, il était vrai que sa très sainte eau de vie pouvait attendre quelques heures, mais guère plus et encore moins si quelqu'un d'inamical se présentait devant eux.
Aretan semblait assez heureux de n'avoir pas à continuer sa route tout seul. Enfin, il avait compris qu'accomplir une vengeance tout seul était tout sauf intelligent! Une chose troublait le barbare : le visage un peu plus lumineux du Traqueur, s'il était plus en accord avec le paysage très clair de ces bois différait maintenant de ces vêtements. Quelle idée que s'habiller en noir et en rouge! Une tache blanche semblait se dégager des habits du jeune homme. En observant plus attentivement, le barbare sembla discerner une broche très claire. Quel était donc ce bijou? Même Eorthanes qui n'y connaissait absolument rien put en apprécier la beauté. Il eut un instant envie d'en questionner le porteur sur son origine mais se rétracta n'ayant pas envie d'avoir l'air de poser trop de questions.
L'épée du Traqueur lui apparut immaculée, propre et luisante au soleil. Dessus, il n'y avait pas la moindre trace de sang ou de boue. Encore un autre mystère... Décidément...

- Bien. Ca me va. De toute façon, si nous nous arrêtons, je ne serai pas très long. Allons-y.

Et avant de partir, il pria, en bon barbare, les Dieux du Vallalah de tourmenter indéfiniment l'esprit de ce vampire.

[HRP] Plutôt court aussi... Bon on continue dans ce topic là, ou bien on en commence un autre ailleurs, si tu veux te déplacer? [/HRP]

[HRP] ailleurs c'est mieux, commence-le ^^[HRP]

Aretan attendit la fin de la prière du barbare. la religion était quelque chose d'inviolable, dans n'importe quel contexte, il en était conscient, bien que lui-même ne croyait qu'en lui-même et en sa lame... C'est sous un esprit bienveillant qu'ils partirent de la forêt...