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 Dehors.

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Hutin




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MessageSujet: Dehors.   Dehors. EmptyMer 20 Fév 2008 - 16:49

« Euh... »

La porte avait claqué avec violence voilà quelques minutes, et le temps s'était suffisamment égrainé pour que le jeune homme trouvât le calme après la dispute qu'il avait menée avec brio contre ses parents. Hutin se passa la main dans les cheveux d'un air perplexe. Il posa son sac en peau de vache à ses pieds. Il était une heure et demi, deux heures, le temps de la sieste après le déjeuner. Le coin se faisait désert, les alentours silencieux, à moins que l'on prenne en compte les gras ronflements émis par les vieux nobles atténués par l'épaisseur des murs de belles maisons.

Hutin esquissa un demi-tour sur lui-même pour admirer la mise de la sienne. Elle était grande, jolie, richement décorée et de construction solide, bâtie selon l'archétype de la baraque de bourgeois du moyen-âge. Il savait bien que sa famille ressentait trop de douleur, blessée par les arguments cinglants, justes et trop bien trouvés, pour être capable d'ouvrir la porte à deux pas de lui et de le sommer de leur revenir. Une moue triste se dessina sur son visage d'adolescent. Ses lèvres s'étirèrent en un mince sourire pâle, montrant à quel point il regrettait déjà ses actes. Certes en demeurant, il ne saurait faire d'autre rien que se terrer au fond de son lit en se plaquant les mains sur les oreilles, tentant de n'entendre pas les railleries qu'il avait subies. Néanmoins, s'agissait-il d'une raison suffisante pour abandonner de la sorte ses parents ?
Le Pleutre résonna brusquement à ses oreilles. Un frisson de sentiments poignants, divers et mêlés parcoururent son corps. C'était trop dur. Il ne supporterait plus de souffrir autant. Un flot de larmes brûlantes lui rougirent les joues et lui mouillèrent les yeux, retenues par sa volonté. Il lui restait sa fierté, même meurtrie, et bien qu'il n'y eut personne, il ne se laissa pas vaincre par sa souffrance, et ne céda pas aux pleurs.

La couleur ne s'estompa cependant pas sur les paumettes roses de Hutin. Le vent prenait plaisir à le giffler de ses millions de petites mains invisibles et à le griffer de ses milliards de petits ongles aiguisés. Il regarda ses propres mains sanguines et transies par le froid. Sans qu'il y fit attention, leurs paumes se rapprochèrent de son visage et s'appliquèrent contre sa peau rubescente. Tout était gelé. L'hiver rongeait et rongeait le paysage, il en mangeait toute la couleur et ne laissait derrière son passage que le blanc de neige qui couvrait les toitures environnantes. De très minces stalactiques de glace sale pendaient de tout ce qui se trouvait en hauteur et se terminait. On voyait leur corps de mollusque gelé rempli de parasites blancs, inconnus, inidentifiés, de particules de terre marronâtres, ainsi que de bulles d'air emprisonnées dans l'eau figée. Les flocons ne tombaient plus depuis la veille, on avait marché dans la rue et le sol n'était que glissant, mouillé, désagréable. Seuls les angles droits formés par les murs semblaient vouloir se cacher, endormis sous un petit tas de couleur nivéenne où personne n'allait jamais. Et les enfants, respectueux de cette matière ordonnée par Mère Nature n'osaient pas y toucher.

Hutin, qui était un agnostique convaincu, ne se formalisa pas et se dérangea pour s'accroupir et prendre dans sa main une poignée de neige virginale. La sensation était incroyable. Il aurait juré que des centaines et des centaines de fourmis minuscules s'attaquaient à la peau de sa main droite dans laquelle il tenait l'étrangeté. Enfin, elle ne l'attaquaient pas, elles
dansaient dans sa main. Le petit monticule blanc, doux, émettait un craquement unique, d'une surdité abstraite et savoureuse, que seule procurait la neige. Plus jeune, l'adolescent d'à présent s'amusait à à grimper sur les toits des voisins pour écraser leur albe tapis et éprouver ce saisissement d'extase si particulier de dépuceler. A cette pensée, Hutin plissa le nez de rire et laissa tomber sa poignée de mousse d'eau cristallisée. Il se releva et s'asséna une petite tape sur la tempe des doigts de sa main qui tenait la neige, punition pour remuer d'aussi obscènes associations d'idées. Quelques flocons s'apprêtant à fondre s'accrochèrent à ses cheveux, qui eux s'amusèrent à lui tomber devant les yeux. Jurant et soupirant, il secoua la tête. Hutin ramassa son sac et entreprit de l'épousseter. Ayant terminé sa besogne, il glissa la bretelle par-dessus son épaule et commença à faire quelques pas. Il continua de marcher, tournant en rond, creusant un sillon dans l'eau en cours de gel. Armé seulement de son baluchon paysan, il hésitait à accepter de partir. Il savait bien qu'il le ferait. Il doutait simplement de son approbation quant à cette décision irrévocable. Au dessus de la tête rousse, le ciel d'un bleu limpide chantait sa mélodie de saison.

[HJ : Yey, vive Raken \o/]


Dernière édition par Hutin le Mer 27 Fév 2008 - 2:28, édité 1 fois
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Raken
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MessageSujet: Re: Dehors.   Dehors. EmptyMar 26 Fév 2008 - 15:54

Depuis quelques heures déjà, Raken marchait lentement, économisant son énergie. Le paysage de Koori, pour l'instant figé par la neige, lui était tout à fait inconnu. Elle souriait, chose étrange au vu de son visage juvénile creusé prématurément par les difficultés de cette vie qu'elle menait en solitaire.
Le craquement léger de la neige sous ses pas lui inspirait le courage qui lui était enlevé par cette impression de ne pas avancer dans cette masse molle et poudreuse. Oui, il est très fatiguant de marcher dans la neige.
Au loin, elle remarqua une personne qui marchait. Pas avec beaucoup d'enthousiasme, mais qui marchait tout de même. Vers elle, d'ailleurs. Et, coïncidence de chez coïncidence, en s'avançant, Raken remarqua que c'était un adolescent, un peu plus vieux que lui, mais moins que toutes ces personnes qu'elle croisait de loin en loin sur la route.
Elle se mit à le détailler. Ses cheveux roux juraient horriblement avec le blanc autour d'eux et le ciel bleu cristal aux dessus de leurs têtes respectives. Il n'était pas très grand, mais toujours plus qu'elle, ce qui n'implique pas grand chose. Il portait sur son épaule un baluchon grossier, comme le faisaient les paysans ordinairement, pour ranger leur casse-croûte ou leurs pauvres effets. Tiens.. un sourire tendit les lèvres gercées par le gel de la jeune fille. L'oisillon qui quitte le nid ? Quel portait touchant... dommage qu'elle soit là pour tout gâcher à l'émotion du moment. Espérons que le peintre n'ait pas la bonne idée de l'intégrer à son tableau. Si bien sûr quelqu'un, quel qu'il fut, se soit intéressé à ces deux adolescents avançant dans le froid de l'Hiver. Peu probable. Il y avait tellement mieux à penser, sur Fevlia. Et on oublie souvent les pauvres gens.
Tout en ressassant cette sombre pensée, Raken était arrivée à peu près au niveau du garçon. Elle ralentit, pas tout à fait encore à côté de lui.
Vu qu'elle n'avait pas de chemin particulier à suivre, elle n'avait pas de temps à respecter, et elle pouvait donc s'arrêter, et faire des politesses exigées par son éducation :


Bonjour.

Une jeune fille bien éduquée [ et bien que cela ne ressorte pas souvent, Raken l'avait été.. disons jusqu'à la mort de ses parents ] n'est pas sensée engager une conversation à bâtons rompus avec un inconnu de sexe opposé, eut-il un air innocent comme celui-ci. Son " bonjour " suffisait donc tout à fait.
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Hutin




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MessageSujet: Re: Dehors.   Dehors. EmptyMer 27 Fév 2008 - 20:29

Un air innocent ? En effet, Hutin était certainement plus blanc que Raken. Cette fille arrivait de l'horizon. Le jeune homme barbotait toujours dans ses va-et-vients du Nord au Sud du village, en parallèle et sur la rue principale qui séparait Koori en deux parties à peu près égales. Elle également sur le chemin, venait à sa rencontre. Raken marchait comme une grande, du haut de ses semble-t-il douze, treize ans. Sa tête se portait haute et son menton hésitait entre regarder le ciel ou razmoter la terre au rythme de ses pas sautillants. C'était une attitude qui aurait dû susciter la beauté ainsi que la grâce, et pourtant, son visage était fermé, grincheux et agressif. Les lèvres insensiblement en marche d'escalier ne se délièrent que pour se reformer en un sourire moqueur. Les yeux lançaient des éclairs comme les nuages lançaient la plus, comme avec habitude et facilité. Le nez se retroussait et se trémoussait d'agacement, c'était mignon et repoussant à la fois. Quand Hutin regardait Raken, il ne pouvait détacher le regard d'elle, tout en éprouvant l'envie qui l'écorchait de ne plus jamais la voir. Il lui semblait qu'observer cette enfant d'environ quatre ans sa cadette, plutôt jolie dans son genre particulier, constituait un supplice insoutenable. Alors il la contempla s'approcher de sa démarche de grande, la bile aux lèvres et la larme à l'oeil. C'était terrible et terriblement effrayant, il ne se sentait même pas capable de ciller, dans le champs de vision de cette sorcière qui l'enchantait par sa présence.

Le réflex de Hutin aurait été de prendre ses jambe à son cou et de fuir dans l'autre sens, bien que cette direction ne fut pas celle qu'il aurait voulu emprunter : à ses yeux, il valait mieux fatiguer ses jambes à pratiquer un gros détour insensé plutôt qu'éliminer sa vie et sa fierté en mourant sous la main empoisonnée d'une fillette d'une douzaine d'années. Hutin ressentit une vague vague de vague honte quand il s'aperçut de sa poltronerie, et surtout de sa capacité grotesque à s'imaginer des choses improbables. Enfin, quelle idée ! Est-ce que cette gamine avait l'air apte à égorger un fils de marchand de tapis ? Même si elle avait été démunie de tout sauf d'elle même ou simplement affamée depuis des semaines, ce qui semblait envisageable au vu de sa maigreur mélancolique, elle ne se serait jamais attaquée à Hutin : son baluchon lui donnait l'air d'être sans-le-sou ! De plus elle n'était pas si laide que ça, le jeune homme divaguait beaucoup lors de ses premières impressions. Ses yeux, grands, avaient une jolie couleur marron/violette/bleue/verte*, mais donnaient l'air d'être globuleux, au beau milieu de son visage pâle et émacié. Néanmoins, Raken affichait cette expression mauvaise qui figeait d'effroi Hutin le pleutre. C'est là que vint le fatidique instant où la pré-adolescente se trouva à force de marcher à la hauteur de Hutin. Elle ralentit progressivement, finit par s'arrêter, toujours en dévisageant presque indécemment sa nouvelle rencontre. Il remarqua pour la première fois le remarquable état d'être des longs cheveux bruns de Raken quand ils remuèrent au moment où elle lui dit bonjour.


« Bonjour, euh... petite ! Bredouilla t-il en réponse, encouragé par cette tentative d'amabilité. Il ajouta un petit nom qu'il croyait affectueux à la fin pour se donner une contenance et une assurance devant cette "petite" qui l'impressionnait inhabituellement.

Hutin poussa un discret soupir de soulagement. Au final, elle n'était pas si méchante que ça, se dit-il avec un sourire, en parvenant enfin à ne pas la concevoir avec stupeur et tremblement. Pour le plaisir, il se remit à la détailler tranquillement, montrant cette fois-ci une expression bienveillante qu'il aurait dû exhiber dès son apparition. Elle ne lui faisait plus du tout peur, comme quoi ses premières idées foudroyantes se trouvaient trop théâtrales et pas suffisamment réalistes. Il ne dit rien, attendant simplement que celle qui avait ouvert la conversation lui parle; si elle lui avait adressé la parole, elle avait sans aucun doute quelque chose à lui déclarer, non ... ?
Une goutte d'eau gelée de flocon de neige décongelé poignit de la pointe d'une mèche de frange auburn. Elle tomba froidement dans l'oeil ouvert de Hutin qui n'avait pas réagi à temps et ne s'était pas protégé de sa paupière diaphane et mauve. Il frissonna en plissant les yeux, subitement embués de larmes d'une quelconque réaction lacrymale.

Le jeune homme rit doucement en espérant que Raken n'avait rien discerné. Il caressa la raie de ses cils bruns du dos de son pouce glacé, en se demandant pourquoi il pleurait - à cette époque où la science était considérée comme de la sorcellerie, les bonnes gens d'éducation bourgeoise n'avaient pas connaissance de l'origine des substances corporelles ... ainsi que des substances tout court. A ses yeux il s'agissait probablement de la révolte de son lui-intérieur, totalement contre l'idée de s'enfuir de la sorte, qui était en retard par rapport aux évènements : Hutin ne pensait plus à sa famille ou quoi que ce soit d'autres depuis quelques minutes, puisqu'il venait de rencontrer Raken. Lorsqu'il se rendit compte qu'il scrutait son interlucutrice avec plus d'insistance qu'il n'en était besoin, il secoua la tête et ses atours d'hiver d'un air affairé, afin de se donner une contenance. Il dévoila notamment sa garde-robe ambulante, c'est-à-dire lui-même ou les vêtements qu'il portait, comme pour en chasser les résidus absents de neige qui auraient pu s'y coller. C'est dans ce geste, d'ailleurs, que sa longue cape noire et lourde des grands froids accrocha en ses pieds quelques grains d'une très belle poussière nivéenne. Assez gêné par cette opération douteuse, Hutin se passa ma main dans les cheveux avant de se présenter, ne sachant que dire d'autre que cette base de l'activité sociale humaine.


- Moi c'est Hutin ! » Affirma t-il en hochant la tête, sans raison aucune, le signe d'aquiesciation n'étant qu'un caprice d'habitude et de répétition.

[*Humeur de Raken ?]
[Bon, le dernier paragraphe ne sert vraiment à rien, c'est juste pour rajouter de quoi dire 8D D'ailleurs le message est assez moche, j'suis désolée ><]
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MessageSujet: Re: Dehors.   Dehors. EmptyVen 29 Fév 2008 - 19:36

Hutin ? Quel étrange prénom. Enfin, pas plus que Raken, ou ceux de personnes qu'elle avait croisé sur sa route... Il était visiblement un peu plus vieux qu'elle... 15 ans ? 16 ans ? Elle reprit la parole :

Enchantée. Moi c'est Raken. Je préfère ça à " petite "

En effet, la jeune fille avait été légèrement vexée par le " petite " de Hutin. Hum mais pour qui il se prenait pour l'appeler comme ça ? Il aurait bien rit si elle lui avait dit " salut petit ", tout simplement parce que c'était ridicule dans sa situation. Eh bien Raken trouvait cela tout aussi ridicule, et même plus. Franchement, d'accord physiquement elle était plus petite... Mais sinon, elle se trouvait mentalement plus âgée. Bien que le narcissisme soit propre aux mégalomanes, bien sûr. Elle sourit quand l'oeil de Hutin s'embua. Oh, elle ne pensa pas qu'il pleurait. Elle avait remarqué la goutte d'eau glacée qui avait coulé sur son oeil. Pfff...qu'est ce qu'il pouvait être idiot quand même...
Elle le détailla un peu plus. Il était plutôt grand, les cheveux auburn, quelques mèches folles, au bout desquelles coulaient encore quelques flocons liquéfiés. Des beaux yeux, qu'on aurait pu juger d'intelligent, si on n'avait pas déjà décidé, comme Raken, que son interlocuteur était idiot..; Plutôt beau, et même plutôt du genre de Raken, si bien sûr elle trouvait le temps de s'intéresser à un garçon croisé sur son chemin. De toute façon, elle ne ressentait que mépris pour lui. Ce qui n'est pas très sympathique, vu qu'il n'avait à peu près rien fait contre elle, à par l'appeler " petite ". Mais bon, il n'était pas le premier... Comment expliquer alors cette aversion soudaine ? On aurait pu croire qu'une jeune fille en fleur aurait plutôt ressenti un amour profond, ou au moins une sympathie pour un beau jeune croisé au hasard des routes. La nature humaine est un mystère.
Elle se demanda ensuite si Hutin possédait un quelconque pouvoir. Peu probable mais bon.. Le Ciel fait parfois des cadeaux incompréhensibles. Enfin c'est plutôt le choix des personnes à qui il donne ces cadeaux qui est incompréhensible. Mais si il en avait, il s'en serait sûrement servi, depuis, non ? Enfn, par exemple pour se réchauffer... Ce qui fit penser à Raken d'allumer une petite flamme entre ses mains pâles, pour réchauffer son corps glacé. Il faut dire qu'il faisait un froid glacial. Elle se demanda un court instant si elle n'allait pas lui faire per avec ses pouvoirs.. Peut-être que le pauvre enfant n'avais jamais vu personne doté de capacités surhumaines. Oui je dis bien surhumaines vu que ce n'est pas le commun des mortels [ enfin des mortels humains... ] qui les possède, ces capacités. C'était quand même peu probable qu'il ne soit même pas au courant. Dans chaque village, même perdu au fin fond du monde
au moins une personne était touché par cette " Bénédiction des Dieux ". Et, vu comme il se tenait, comme il parlait, il paraissait avoir une bonne éducation. Et ses mains étaient fines, comme si elles n'avaient pas travaillé plus que leur dû. Il devait donc vivre aisément dans une grande communauté. Bien sûr, ce n'était qu'une supposition... Mias il devait donc quand même connaitre les pouvoirs. Elle ne craignait donc pas une réaction de désespéré se jetant sur elle pour la tuer et éteindre ce feu. Il paraissait idiot, mais tellement, quand même... Après ce qui lui parut un long silence, où on n'entendait que le croassement lointain de corbeaux rescapés de l'hiver, et le craquement de la neige sous eux, elle reprit la parole :

D'où viens tu.. Hutin ?
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