Dans les cachots...

Cirrus fut éclaboussait par la Zafara, mais cela l'amusait. Il voyait bien qu'elle était très sale, l'eau était devenue trouble dés qu'elle avait plongé dedans. Il la lava jusqu'à ce qu'elle ait un pelage brillant comme le saphir à la lumière. Cirrus entendit Axias passait, il l'appela :

- Axie, pourrais-tu me rapporter une des robes d'Azera ?
- D'accord Papa ! Dit la princesse sur un ton las.

Elle alla donc dans la chambre d'Azera (là où elle voulait souvent ses affaires), elle fouilla dans l'armoire en jetant les habits partout pour trouver une robe de la taille de sa soeur. Elle en prit une rose aux motifs bleus. Puis elle alla la posait dans posait dans la salle de bain. Elle partit après jetait un regard assassin à sa petite soeur.

Azera laissa son père la frotter, elle adorait ça. Ça sentait bon le savon. Elle ne sentait plus mauvais. Sortie du bain et sèchée, elle relècha la joue de son père en couinant. Le regarda de sa père refroidit ses ardeurs. Elle se mit à trembler. Elle avait peur de ce regard. La princesse gémit. Une fois Axias partie, elle se remit à parler.

'guie... bé'ante... 'aba...
Axie est méchante, Papa

Mais elle avait hâte de revoir sa mère. Elle la sentait près d'elle. Dans les étages du château. Elle ressentait une peine immense, la peine d'Arielle. C'était un sentiment bien fort et difficilement supportable.

Maman!

- Elle est méchante, oui. Mais elle ne comprend pas... Elle ne comprendra jamais.

Ayant entendu cela, Axias ouvrit violemment la porte et hurla :

- Papa ! C'est moi qui l'a retrouvée ! C'est moi qui a demandé à mes frères de jouer dans les cachots ! Alors estime-toi heureux que tu l'ais retrouvé grâce à moi !

Cirrus se retourna vers sa fille, en colère.

- Va dans ta chambre ! Va te coucher ! C'est à cause de toi qu'elle est dans cet état !

Les larmes montèrent aux yeux de la princesse qui s'en alla en claquant la porte, elle s'écroula sur son lit et pleura. Elle avait cru ne jamais revoir sa petite soeur...

Dans la salle de bain, Cirrus habilla Azera et la prit par la main, en essayant de lui apprendre à marcher jusqu'à sa mère.

- Allons voir Maman...

[Tu peux faire venir Arielle]

Azera se colla contre son peur, craignant que la colère d'Axias soit dirigée contre elle. La princesse ferma les yeux et se concentra pour ne rien entendre, ne pas entendre. Mais entendit son père et se dit qu'il avait raison: Parce qu'Axias l'avait reniée, la princesse était partie, ayant perdue confiance en elle et en sa famille. Azera prit la main de son père et tenta de se mettre debout. Bigre que c'était difficile! Mais elle y arrivait avec son aide.
Maman!!!
**************
Dans son lit, Arielle restait lasse, vidée, absente. Mais une présence s'ajouta aux autres. Une présence qu'elle espérait revoir. Mais elle n'y croyait plus.

Cirrus ouvrit la porte de leur chambre où il vit Arielle sur le lit, toujours dans le même état, il la comprenait car Azera était leur fille. Le Zafara eut un sourire.

- Arielle, voici donc ta fille...

Axias qui s'était calmée, avait suivi discrètement Cirrus et sa soeur, elle restait contre un mur, à regarder la scène, sans se faire voir.

La Reine bougea un peu avant de se redresser dans le lit, les yeux rougis et cernés, le visage bouffi de fatigue, les yeux éteints. Sa fille... mouais... Axias... Arielle fixait le drap avant d'oser relever les yeux pour regarder son mari. Et de voir la petite tâche bleue à ses côtés. Elle en resta sans voix. Incapable de parler ou de bouger.

Azera lâcha son père et courut à quatre pattes vers le lit pour y sauter et sauter sur sa mère qui la serra dans ses bras, ne trouvant pas les mots. Mais elle pleurait de joie et elle souriait enfin depuis quatre ans. Son regard revivait, elle revivait.

Azie...

Azera se frottait contre elle, couinante de joie, Elle lui grimpait dessus, lui agrippait les cheveux, tirait les oreilles mais sa mère était si heureuse.

Cirrus eut une larme de joie en voyant Arielle et Azera. Il était heureux de les revoir ensemble. Il avait tant rêver de revoir sa fille. Il alla à côté de sa femme.

- On l'a enfin retrouvée, depuis quatre ans on la cherchait...
- Je l'ai retrouvée !

Axias s'était approchée et s'était appuyée contre la porte les bras croisés. Elle n'avait pas l'air très contente.

- Si je n'étais pas allée dans les oubliettes, vous ne seriez pas comme ça. Vous ne comprenez pas qu'on existe nous ! Il n'y a pas qu'elle qui compte, même si c'est l'Héritière !

Cirrus regardait la princesse, avec un regard meurtrier.

- Qu'est-ce que je t'ai dit ?
- J'm'en fous !

Arielle n'avait d'yeux que pour Azera, ça faisait si longtemps, elle aurait pu mourir! Être malade! Souffrir... Arielle voyait bien qu'elle avait souffert puisqu,elle avait perdu beacoup de poids, comme la Reine. Elles avaient toutes deux le même aspect. Azera finit par cesser de se trémousser et resta calme dans les bras de sa mère. Arielle lui caressait la joue avec amour et tendresse.

La Déesse finit par regarder Axias. Ce qu'Hideki lui avait dit, elle l'avait retenu. Azera était le souffre-douleur d'Axias, parce qu'elle allait hériter. Tout ce qu'ils lui avaient dit n,avaient aucune importance à ses yeux. La Reine commença à avoir un oeil rouge foncé qui vira au noir total.

Tu t'en fiches dans ce cas...

Elle inspira profondément. Elle bouillait.

Alors essaie de calmer ceux qui veulent te tuer parce que TU as causé tout ça!

- Exactement. Je m'en fiche...

Axias n'avait pas peur, elle n'allait pas se faire marcher sur les pieds. De toute façon, elle pensait qu'elle était plus forte que n'importe qui. C'était comme ça, Axias n'était qu'une Zafara arrogante. Elle était déjà en colère, elle chauffait.

- Moi je ne suis pas conne, je n'irais pas me cacher dans les oubliettes pour attendre que Môman vienne me faire des coutoucoutous !

Là, elle cherchait vraiment sa mère. Arielle pouvait dire n'importe quoi, Axias ne l'écouterais pas et elle aurait tendence à lui répondre sauvagement. Cirrus était aussi en colère.

- Calme-toi...
- Non !

Lorsqu'Arielle était en colère, on voyait une veine sur sa tempe palpiter et celle-ci palpitait très bien. Elle serra les poings. Si Axias avait l'agressivité de sa mère, elle n'vait pas son arrogance car Arielle n'était pas de cette trempe. Elle n'était pas arrogante. Le commentaire vis-è-vis d'Azera la mis hors d'elle. On pouvait croire que la fumée lui sortait par les oreilles. La Reine resta un instant à enrager avant que sa colère finisse par se ternir et diminuer. Elle retomba sur ses oreillers. Axias ne changerait jamais.

Azera comprit très bien que sa soeur l'insultait et ça la blessait. Les quatre premières années avaient été un bonheur. Mais les moments suivants, son ainée l'avait rabaissée, insultée et blessée. Azera ne s'était pas défendue. Elle n'avait pas blessée sa soeur. Ni insultée. Elle avait tout encaissé.

(*Cirrus* Ça ne sert à rien chéri)

Azera pétrissa le ventre de sa mère avant de bien se coucher. Elle bailla, la tête sur la poitrine de sa mère, et s'endormit avec son bout de langue sortit comme chaque fois qu'elle était bien. Arielle ramena la couverture sur elles.

Il était clair qu'Axias avait l'agressivité de sa mère et de son arrière grand-père paternel. Elle n'avait pas l'arrogance d'Arielle, non, sa mère n'était pas prétencieuse. C'était cet Usul de l'Ombre qui était le grand-père de Cirrus, même que le Roi de Nascarian faisait des horribles cauchemars sur lui et sur sa fille, Esnava.

Il rêvait d'une bête qui était dans une chambre d'enfant, Cirrus y était. La bête se retournait et commençait à courir vers lui. Alors qu'elle sauta sur le Zafara, celui-ci pouvait voir sa fille, Axias. Puis, il y avait un autre rêve : il voyait une Zafara blanche courir dans la jungle de Nicara, une ombre la pousuivait. Puis il entendit une voix qui répétait sans cesse : "L'un de mes descendants sera le plus puissant, quand celui-ci aura des enfants, l'un d'eux héritera de ma force et je reviendrais".
Cirrus rêvait de cela depuis qu'il avait appris qu'Arielle était enceinte, mais il avait disparu quand les enfants étaient nés et réaparrut quand Azera avait était se cachée dans les cachots.

Axias était devant sa mère, elle voyait bien qu'elle n'avait rien d'autre à dire. Elle se retourna. Cirrus voulait lui dire quelque chose, mais Arielle avait intervenu par pensées.

- Tu es la pire mère au monde ! Mais vraiment !

La Zafara alla dans sa chambre pour aller se coucher. Cirrus se tourna vers Arielle.

- Elle ment...

Arielle fut une nouvelle fois blessée par Axie. Elle ferma les yeux et quelques larmes coulèrent sur son museau. Elle faisait de son mieux. Elle faisait de son mieux pour les élever. Mais elle n'y arrivat pas. Ils avaient tous, sauf Azera, son tempérament bouillant.

Elle n'était de rien chez Cirrus. Elle ne s'immissait pas dans ses rêves et ses pensées. Elle ignorait ce à quoi il pensait, rêvait, songeait. Elle ignorait qu'elle avait épousé un Dieu. Elle ne savait pas qui était le père de Moror puisque personne n'avait su qui avait été l'amant de Dralya. Même pas Dresla.

La Reine ouvrit les yeux, des yeux tristes. Elle ne se remettait jamais des affronts d'Axias. Axias qui était si méchante, Même envers eux. Ils essayaient de satisfaire de ses désirs mais elle en avait tellement et ils sont imposants!

Cirrus serra Arielle dans ses bras, ce n'était pas de leur faute si Axias était comme ça. C'était vrai qu'elle était agressive comme sa mère, mais arrogante comme qui ? Noshlor ? Non... Cirrus n'avait jamais vu son père crâner ou faire le malin devant les autres. D'abord, il n'avait jamais connu son grand-père, personne ne le connaissait.

Cirrus regarda Arielle et assuya ses larmes avec sa queue.

- Je me demande de qui vient ce caractère si arrogant, Axias est tellement méchant, ça fait depuis quatre ans que je ne l'ai pas vu nous adresser gentillement la parole à quelqu'un.

La Reine se colla contre Cirrus.

(Je ne sais pas pourquoi... mais c'est une des choses qui m'ont rendue malade...)

Elle continuait de pleurer en silence. Si tout pouvait aller au mieux. Caleb était celui que rejetait le moins sa petite soeur. Il était calme et poli. Comme Moror et Alliéa, comme son père. Comme on parlait du Zafara, il fit irruption dans la chambre. Sachant sa mère malade, il s'asseya près de son père.

Je viens de voir Axie... j'avais l'impression d'être en plein zénith un jour d'été sans vent sans ombre...
Aga?

Cirrus carressa l'épaule d'Arielle pour la calmer. Il vit Caleb rentrer et s'assoir près de lui.

- Elle est très en colère, je me demande d'où vient cette grande agressivité et cette arrogance. Je ne sais avec quel membre de ma famille je pourrais la comparer. Mon grand-père ? Je ne l'ai jamais connu, personne ne l'a connu...

Le Zafara regarda son fils en lui faisant un sourire.

- Je crois que tu devrais aller te coucher, Maman et Azie sont fatigués, on va tous se coucher.

Son grand-père. Peut-être un infidèle. Caleb fit non de la tête.

J'suis parfaitement réveillé!

Pour le prouver il se mit à gigoter partout. Sa mère ne vit rien, elle s'était endormie. Il s,arrêta, voyant que sa soeur le dévisageait bizarrement.

Ouais bon... qu'est-ce que t'as Dalzara?
'Aba... 'it... oyo!

Caleb resta perplexe, n'ayant pas compris ce que sa soeur voulait dire. La princesse se mit plus confortabelement.

Cirrus allongea Arielle sur le lit, il prit Azera dans les bras pour la mettre au lit.

- Qu'est-ce que tu veux dire, Azie ?

Le Zafara regarda Caleb, il lui sourit.

- Allez, va te coucher, je suppose que tu n'aimerais pas que je te raconte une de mes aventures à Fabulya. Je me demande si Axias est calmée.

Cirrus s'inquiétait beaucoup pour ses filles, il se demandait si Axias allait être en colère toute sa vie contre ses parents et il se demandait ce qu'Azera voulait bien lui dire.

'o... 'oyo...

Caleb chercha un mot qui pouvait y ressembler. Yoyo? nan. Bobo? Mais elle n'avait pas mal! Oh... il comprit: Dodo! Papa a dit dodo!

Mais j'ai pas sommeil. Je te rappelle que tu as failli m'égorger et m'arracher la jambe! Sans rancune je te comprends.

Le prince regarda encore plus son père.

Une Histoire! Une Histoire Papa!

Azera ferma un oeil en suçant son pouce, l'autre à moitié ouvert.

- D'accord, je vais vous raconter une histoire, enfin, l'histoire de votre mère et moi.

Cirrus réfléchissait à ce qu'il pourrait raconter, mais il avait trouvé :

- J'étais dans l'Antre de la méchante Xiao, princesse des Dragons d'Omlid. Elle cherchait votre mère pour la tuer, mais elle m'avait demandé de la chercher. Je suis donc parti à Nelta, sachant que, peut-être elle était là-bas. Je voulais voir votre mère, elle me manquait tellement. Je pénétrais dans la Forêt de la Licorne, j'entendais des voix, je me suis envolé pour aller en haut d'un arbre. J'ai apperçu votre mère avec Hideki, la première fois qu'ils s'étaient rencontré. Mais, je suis tombé sur votre mère, elle était sous l'emprise d'un mauvais sort, je ne l'avais pas reconnu. Mais son saphir s'était mis à brillé, je savais que c'était, personne n'avait une aussi belle voix. On était heureux de nous revoir, je l'ai serrée dans mes bras et on a... joué, oui ! On a joué. Mais Zéphira, la princesse des licornes étaient là, avec les autres licornes. Maman s'était battue contre elle, mais elle a été gelé. Les licornes étaient parties, je voulais faire quelque chose pour aider votre mère, mais heureusement, un oiseau de feu volait dans le ciel obscur, il s'était posé à côté de moi. Son nom était Eupholia et il a guéri Maman. Mais, Fatina était venue, mais elle était morte, c'était un fantôme. Maman était très triste, son saphir s'était éteind, on volait faire quelque chose, mais elle nous écoutait pas. On avait l'idée d'aller chez Neiran, le Roi de Nelta, il allait peut-être nous aider. Mais il fallait d'abord se laver pour se présentait devant un souverain ! Maman et moi, nous nous sommes lavés. Puis je lui avais acheté une belle robe. Elle était magnifique. On était donc près pour voir Neiran et Neisha. Mais le saphir de Maman s'était de nouveau éteint. Nous sommes donc monté dans une chambre, votre mère a pû jouer. Moi je discutais avec la Reine, puis j'ai pû rejoindre Maman et on a joué ensemble, puis on s'est endormi...

Voilà pour ce premier épisode, les enfants...

Caleb croisa les bras, affichant une moue boudeuse.

Pourquoi c'est toujours par épisode? Pourquoi vous racontez pas tout d'un coup?

En guise de réponse il eut un coup de queue de la part de sa petite soeur. Elle le regardait, répprobatrice. Bien sûr. Azera faisait sa petite chef parfois. Comme leur mère. Caleb, offusqué, resta figé un instant.

Quoi? J'ai pas le droit de demander?

Azera avait un regard sans réplique: non! Le prince soupira. Sa soeur était belle et bien revenue dans leur vie.

Comment on joue à votre jeu?

Azera couina.

Cirrus regarda Azera en lui faisait un sourire.

- Azie s'il te plait, soit simpas avec ton frère.

Il regarda Caleb et lui sourit aussi.

- Parce que si je racontais tout d'un coup, elle sera très longue. Maintenant, il est heure de se coucher, il est presque minuit, vous vous couchez à huit heures normalement.

Le Roi se leva, avec sa fille dans les bras, il se dirigea vers la chambre d'Azera.

Sympa! Il veut savoir comment on fait les bébés sans les choux et les roses! Moi je le sais depuis longtemps... le jour où vous êtes allés chercher Tante Célie. maman avait oublié de couper le lien. Qu'est-ce que tu crois? J'ai tout ressenti ce qu'elle ressentait.

Azera regarda sa mère qui avait l'air plus jeune maintenant qu'elle avait retrouvé l'espoir. Arielle gigotait un peu du bassin, ne laissant pas de doutes sur ses rêves. Azera eut un sourire. Caleb suivit son père, n,ayant pas entendu sa soeur.

Je veux juste savoir comment on joue à votre jeu! C'est quoi qu'il faut faire!

Azera le savait ! Mais c'était dégoutant ! Cirrus se tourna vers Caleb, il n'allait pas lui raconter ça.

- En fait, Maman et moi on a... heu... Je ne devrais pas le dire, ce n'est pas très propre et je n'aimerais que tu le fasses.

Cirrus entra dans la chambre d'Azera où il coucha sa fille puis la borda.

- Bonne nuit Azera, fais de beaux rêves. Je suis tellement content que tu sois parmis nous...

Il se tourna vers Caleb pour le mettre au lit, il se dirigea donc vers sa chambre.

La princesse eut un sourire narquois.

Pas propre... laisses-moi rire Papa! Alors pourquoi je vous surprend trois fois par semaine?

On voyait de qui elle tenait le plus.

Enfin bref... dans un peu moins de huit ans tu devras tout lui dire de toute façon. Moi je n'ai rien à apprendre.

Caleb se laissa border. Azera elle aussi. Elle n'ajouta plus rien et se laissa au sommeil dans un bon lit douillet. Arielle se réveilla quelques secondes. Cirrus était revenu. le temps de se mettre dans ses bras, elle se rendormit pour la nuit. Azera regarda la Lune un moment.

Merci Dresla...