Pendant la fugue...

Sujet: Pendant la fugue... Ven 3 Nov 2006 - 19:21

Axias était dans le bâteau qui s'arrêta devant les portes de Fabulya. Les Zafaras allèrent parler à un Xweetok, sûrement un ami à eux. La princesse quitta le bâteau et regarda la gigantesque porte de Fabulya avec émerveillement. Elle y entra discrètement puis elle regarda le paysage. Arielle avait raison : c'était un continent si magnifique et si magique. La Zafara s'avança n'importe où, elle ne savait plus quoi faire. Elle se trouva à Amsya sans s'en rendre compte, sur la Plage Dorée. Le sable était si doré, si brillant au couché de soleil. Mais elle n'avait pas réfléchi avant de fuguer : où allait-elle dormir ? Axias resta sur la plage pour observer le paysage. Une larme coula sur sa joue, elle pensait à Hideki. Pourquoi était-il mort ?

La nuit était tombée et Axias cherhcait un endroit pour aller dormir tout en regardant le paysage. Puis elle regarda à terre tout en marchant. Soudain, il commença à pleuvoir, là, il fallait vite trouver un endroit pour dormir. Elle ne savait pas où elle était en plus ! Elle vit un château, elle se disait qu'elle pourrait dormir dedans, enfin, si on voulait l'éberger. Axias courut vers le château, elle arriva devant les portes. Elle hésita à entrer, mais elle le fit quand même. L'intérieur était sombre, c'était éclairé par des chandelles, le courant d'air avait failli l'éteindre. Les murs étaient en marbres blancs pures et étaient richement décorés. Il y avait aussi des fleurs vraiment magnifiques. La Zafara s'arrêta, elle pensait qu'elle n'avait pas à être ici, mais elle cria :

- Excusez-moi ! Est-ce qu'il y a quelqu'un ?

Axias se souvint que sa mère lui avait qu'à Fabulya, il y avait des tas de créatures, des dragons, des licornes, des fées, des elfes... Elle avait peur de se faire prendre pour une drôle de bestiole.

- Je suis juste une Zafara blanche... Fille de Cirrus et d'Arielle si vous les connaissez !

Ca faisait des échos quand elle criait, mais au même temps, elle pensait. Est-ce que quelqu'un ici connaissait ses parents ? Axias tournait lentement sur elle même en regardant partout d'un air timide.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Ven 3 Nov 2006 - 20:12

Malrah avait très bien remarqué la nouvelle présence dans son château. Mais ne réagissait pas. Les évènements précédents, même s’ils furent passés depuis des mois ne la laissaient pas du tout indifférente. Malrah, qui d’habitude était froide à presque tout ce qui lui arrivait, s’était laissé emporter dans une nouvelle déprime, se réprimandant maintenant son incapacité devant la guerre qui avait eut lieu. Elle soupira.

Aujourd’hui, était encore un jour qui rendait Malrah nostalgique. Elle n’avait pas voulu voir personne après la bataille, s’était réfugiée dans une pièce où elle n’arrêtait pas de penser qu’elle aurait du être plus à la hauteur pour son royaume. Elle soupira encore. Quel ennui! Malrah se demandait comment Arielle et son amoureux s’en étaient sortis, s’ils avaient eut leur enfants qu’Arielle avait protégés comment une folle. Puis elle se décida à répondre, en restant nonchalante lorsque l’enfant mentionna Arielle et Cirrus.

- Oui… il y a bien quelqu’un…

Elle se leva et sortit de l’ombre. Le château d’Amsya avait vu de meilleur jour. La reine restait dans l’ombre, les rideaux clos depuis un certain temps. Le château elfique, auparavant très brillant et immaculé de lumière et de pureté, n’était qu’un endroit désolé de son passé maintenant. La reine, bien qu’encouragée par son personnel, ou encore son peuple, ne croyait pas qu’elle méritait la joie présentement. Elle continua d’avancer, vers un peu plus de lueur, celles des chandelles. Le soir s’amenait et plus le ciel s’assombrissait, plus la lueur des chandelles intérieures semblait vive.

- Si tu es la fille d’Arielle, que viens-tu faire à Fabulya? Arielle n’est-elle pas retournée à Néopia?

La reine avança encore vers Axias. Elle s’efforça de sourire, pour ne pas effrayer la jeune Zafara. Elle l’aperçut enfin, l’enfant semblait un peu inquiète, mais tout de même tourmentée par quelque chose.

- Explique-moi donc pourquoi tu t’es enfuies…

Malrah comprit d’avance que la petite avait fuit. Elle se rappela Faraëll, sa propre fille qui était partie elle aussi. Elle regrettait un peu que sa fille soit partie, peut-être l’avoir rès elle, elle aurait pu lui demander pardon et se sentir moins seule…Mais il était trop tard, Faraëll était restée longtemps à Nelta, et ne revenait pas. Elle regarda la petit Zafara blanche, oui elle ressemblait à son père…

Sujet: Re: Pendant la fugue... Ven 3 Nov 2006 - 20:44

Axias soupira, personne ne lui avait répondu. Tant pis, elle allait dormir dehors sous la pluie, elle le méritait, elle n'aurait pas dû fuir. Mais elle l'avait fait pour ne pas l'embêter sur le sujet avec Hideki. Elle se retourna et essuya une larme. Elle avait entendu quelqu'un, elle se retourna et vit une elfe, belle, grand, enfin pour les autres elfes on pourrait dire qu'elle n'était pas très grande, mais Axias, étant une enfant, était petite par rapport à elle. La princesse regarda l'elfe. Se sentant honteuse pour avoir quitté son royaume, elle dit :

- Je... je me suis enfuie...

Elle baissa la tête d'air triste, ses souvenirs revinrent. Elle mit sa tête dans ses mains et tomba à genoux.

- Je suis méchante, je n'ai pas d'amis. Le seul ami que j'avais c'était mon parrain. Il a été tué. Je n'ai pas de chance. Je suis maudite, tout le monde aime ma soeur mais pas moi. Ne vous inquiétez pas pour moi...

Il était vrai qu'Axias ressemblait à son père, mais elle n'avait que l'agressivité de sa mère et celui de son arrière grand-père. Cela faisait d'elle quelqu'un de dangereux, c'était là son point fort. Mais cette sensibilité pouvait remonter le dessus et elle était vulnérable quand elle pleurait où quand on lui parlait de l'amour envers elle et ses parents...

- De toute façon, je suis sûr qu'ils sont contents. Ils étaient triste quand ma soeur a disparu, surtout ma mère. Elle ne voulait plus se nourrir ou dormir, je faisait tout pour lui remonter le sourire, mais rien à faire. Quand ma soeur est revenue, elle était heureuse, mais elle m'avait dit que c'était de ma faute que ma soeur avait disparu. Je me suis enfuie et je pense qu'ils sont heureux maintenant. Sans moi...

Axias s'essuya les yeux mais des nouvelles larmes coulèrent. Ca lui faisait tellement mal au coeur, mais ça personne ne comprenait. Elle demandait sans cesse de se faire aimer, mais c'était sa soeur qui avait le droit au plus. Arielle avait pourtant dit à ses enfants de venir les voir quand ils avaient un problème, mais la mort de Hideki fut impardonnable... Elle en voulait tellement à sa mère et aux autres qui n'avait pu rien faire...

Sujet: Re: Pendant la fugue... Ven 3 Nov 2006 - 22:49

Malrah écoutait passivement, sans démontrer un véritable intérêt. Mais la fille d’Arielle avait fuguée, elle était dans son château maintenant, elle devait bien à Arielle de s’occuper d’Axias. Elle soupira un peu, resta à l’écart un moment et pensa à ce que l’enfant disait. Elle trouvait tout cela bien enfantin, n’ayant pas permis à sa propre fille d’avoir de tels caprices. Elle s’efforça quand même de sourire, et regarda Axias.

- Et tu crois que pour ça, ta maman ne t’aimeras plus?... Je trouve que tu ne réfléchis pas beaucoup.

Malrah était froide, et elle le voyait bien. Malgré son faux sourire et ses paroles crues elle tentait d’être agréable à Axias. Elle se savait désagréable, surtout aux enfants, parce qu’elle n’arrivait pas à comprendre comment ils pensaient. Remarquant sa remarque sèche, elle se reprit :

- … Je veux dire… est-ce que tu sais que ta maman s’est battue ici même, dans ce château? Et qu’elle à tout fait pour que ses enfants viennent au monde… Arielle, t’aime autant que ta sœur. Elle t’aimait même avant que tu aies un nom et une apparence.

Malrah la regarda, le visage questionnant.

- Moi aussi j’ai une fille. Je lui ai fait de la peine sans le vouloir, et elle s’est enfuie. Maintenant je me sens seule, et vide. Et je pense qu’Arielle est encore plus malheureuse que moi…

Elle pausa. Repenser à sa fille, et expliquer de façon aussi simple à quelqu’un que Faraëll lui manquait lui était très étrange. Quelque chose qu’elle n’avait jamais osé faire, c’est en partie pour cela qu’elle n’avait jamais envoyé de gardes à sa recherche. Malrah était maladroite avec les mots, même parler à une enfant était nouveau pour elle. Elle avait traité sa fille comme si elle traitait quelqu’un supposé être mature.

- Ne pense pas que tes parents son plus heureux sans toi, c’est une erreur. Tu veux que ta maman soit triste?

Malrah regarda l’enfant. Elle étai si jeune, si simple. Pure comme tout. Elle regarda ensuite dehors par la porte restée entrouverte. Il pleuvait, même assez fort pour qu’on puisse dire que c’était une belle tempête.

- Tu veux dormir ici? C’est mauvais dehors…

Sujet: Re: Pendant la fugue... Sam 4 Nov 2006 - 22:45

Axias se retenait pour ne pas exploser de rage. Malrah lui avait dit qu'elle n'avait pas réfléchit, c'était comme si on lui disait qu'elle n'était pas intelligente. Elle voulait lui dire qu'elle ne la comprenait pas pour la juger, mais c'était une Reine et Axias n'était que la Princesse de Nascarian ! La Zafara se resaisit et redevint la petit fille triste et apeurée. Cette elfe n'avait peut-être pas d'enfants.

- Oui, mon père m'a dit que ma maman s'est battue pour vous sauver, mes frères, ma soeur et moi. Je ne sais pas si elle m'aime... Je ne sais pas... Personne ne me le prouve...

Là, elle apprit que l'elfe avait une fille. A son avis, Faraëll et elle étaient dans le même bâteau. La princesse ne savait pas comment sa mère réagirait, mais elle pensait qu'Arielle serait d'une humeur neutre, que sa disparition n'était pas une grande perte. En pensant à ça, Axias essayait de cacher ses larmes, ça lui faisait mal au coeur de penser à ça...

- N... elle m'a fait souffrir en tuant mon parrain. Je l'aimais mon parrain, je ne sais toujours pas pourquoi elle l'a tuée. Mon père me disait que c'était pour mon bien... Mais pourquoi l'avoir tué ?

Axias soupira de tristesse, d'ici un jour, elle se serait calmer. Quand elle fait une dépression, ça ne dur pas plus d'une semaine, ça dur entre un ou quatre jour. Elle se faisait consoler grâce à son étoile qui lui rendait visite chaque nuit quand personne n'était là. Elle regarda dehors, le vent soufflait et les feuilles se faisaient emportées. Il pleuvait à seau et il faisait froid, la porte claquait doucement. Axias regarda la Reine.

- Oui, votre Majesté. Je n'aimerais pas dormir dans ce temps si mauvais...

Chez eux, c'était l'été, mais à Fabulya c'était l'automne. Axias l'avait remarqué quand elle était arrivée sur ce continent. Il faisait froid en pleine mer qui avait commencé à s'agiter.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Lun 6 Nov 2006 - 5:14

La reine écouta l’enfant répliquer vivement à ses remarques, mais ne répliqua plus. Elle décida d’attendre un peu et de tenter de convaincre Axias le lendemain. Elle sourit à l’enfant et repensa à tout cela… Axias s’était donc enfuit car sa mère, en l’occurrence Arielle, avait tué quelqu’un qui lui était cher. Son parrain… Logiquement, si c’était son parrain, cela voulait dire qu’il était quelqu’un de confiance pour Arielle, mais dans ce cas le fait qu’elle l’est tué ne trouvait pas son sens. Malrah soupira et reprit sa conversation sur le froid à l’extérieur :

- Je savais bien que tu étais raisonnable. Viens par ici, je vais te montrer une chambre…

La reine leva le bras et s’arrangea pour être placée derrière la petite Zafara blanche. Elle lui poussa légèrement dans le dos pour qu’elle avance. Après un moment dans les couloirs mal éclairés elles arrivèrent près de plusieurs chambres donc les portes étaient décorées de lignes courbées argentées. Malrah connaissait son château si bien qu’elle n’avait nul besoin qu’on la guide. Le seul endroit qui lui était quelque peu inconnu était la chambre de sa fille, puisqu’elle n’allait jamais la voir, ou qu’elle la faisait escortée. Pensant à cela, elle passa devant la chambre qu’elle avait pensé pour Axias sans s’en rendre compte. Elle s’arrêta subitement et eut pendant un instant l’air un peu bête de sa fille. Elle sourit, remarquant son erreur idiote.

- Pardon, c’était avant.

Elle marcha sens contraire et passa une clef d’argent dans la serrure. Elle poussa la porte.

- Tu peux t’installer ici. Si quelque chose ne va pas, je serai dans la salle du trône.

Malrah attendit la réaction de la petite Zafara.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Mer 8 Nov 2006 - 0:22

Axias savait qu'Arielle avait tué Hideki parce que celui les avait trahi. Mais pourquoi il les avait trahis ? Elle se demandait cela depuis assez longtemps, enfin, depuis qu'elle était partie de chez elle. Que va faire sa mère quand elle aura retrouvé sa fille ? La gronder ou la serrer dans ses bras ?

Axias suivit Malrah sans dire un mot, elle pensait toujours à sa famille. Cela ne pouvait pas sortir de sa tête, ça commençait à l'énervait et elle retenait ses larmes. Mais tant mieux, Azera aura sa mère pendant toute sa vie. Elle n'espérait pas de voir ses parents à Fabulya et d'abord, qu'est-ce qu'ils viendraient faire ici ? La Zafara pensait tout simplement qu'ils la cherchaient dans tout Neopia pour la retrouver ou alors ils ne la cherchaient pas du tout et profiter de la vie sans elle. Un paradis quoi.

Enfin, elle arriva dans la chambre que Malrah lui proposa de domir dedans. Elle lui sourit pour la remercier. La Zafara entra et regarda un peu les murs et le décor. Les murs étaient blancs pures décorés d'une frise argenté. Il y avait des rideaux blancs transparents. Dehors, le vent soufflait fort et les feuilles mortes se faisaient emportés. Il pleuvait en plus. Heureusement que la Reine l'avait hébergée dans le château, sinon Axias allait passer une nuit glaciale.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Mer 8 Nov 2006 - 16:00

Malrah remarqua le silence de l’enfant, ce qui lui indiqua d’une certaine façon qu’elle réfléchissait sur ce qu’elle avait fait. La reine ne dit rien jusqu’à ce qu’elle entre dans la pièce. Avant de fermer la porte Malrah laissa son regard vers la fin du couloir, ce qui menait à son trône, et lança :

- Tu sais, parfois il vaut mieux ne pas trop se poser de questions… Ça fait moins de mal.

Elle ferma la grande porte et laissa la petite Zafara blanche à elle-même. Elle continua son chemin dans le couloir, croisant la domestique de nuit, et lui demanda de veiller à ce que l’enfant ne s’éloigne pas du château, de faire tout ce qui lui était possible pour qu’elle reste, mais en douceur, sans trop la forcée. La domestique essaya de répliquer, puisque l’enfant en question était une Zafara, mais la reine lui fit signe de se taire et d’obéir. Ce n’était pas le moment de la déranger avec les détails, maintenant, elle avait besoin de réfléchir. Malrah avait une petite idée derrière la tête, mais quelque temps pour penser plus solitairement lui nécessitait pour clarifier ses pensées.

Elle alla s’asseoir sur son trône, sans prendre de sommeil. Elle y resta quand même longtemps. La nuit était mauvaise dehors, très mauvaise. L’enfant n’aurait sûrement pas la volonté de s’enfuir par ce temps aussi minable. La pluie rageait des refrains de tapages bruyants, le vent l’accompagnait faisant virevolter les feuilles d’automne qui tombaient encore vertes dû à la tempête. Elle réfléchissait. Comment ramener cette jeune princesse à sa mère? Malrah, les jambes croisées, la main se tenant le front, soupira seule au milieu de la salle du trône. Après plus d’une heure, elle se fatigua de réfléchir et décida d’exécuter son idée folle. Arriver en Néopia en une nuit et en ramener Arielle ou Dresla.

En un coup d’œil, Malrah avait déjà disparue l’autre côté de la grande porte d’argent qui servait d’entrée au château. Une grande cape vert forêt, contrastant avec ses vêtements blancs, allait lui servir contre la tempête. Elle se rendit au port et prit le bateau qui voyageait pour la nuit. Sur le quai, quelques minutes avant de partir, elle regarda au loin la rive quelque peu excitée par le vent. Il y avait longtemps que Malrah n’avait pas quitté son château…

Elle s’embarqua, restant sur le pond pour admirer la nature en furie qu’elle avait manqué tout ce temps. Dans quelques heures, elle serait à Néopia.

[suite dans ‘ L’arrivée de Malrah’ Nascarian]

Sujet: Re: Pendant la fugue... Jeu 9 Nov 2006 - 23:03

Axias ne parlait plus, elle était silencieuse maintenant. Elle avança vers lit et s'assit dessus. Elle tourna la tête vers la fenêtre. On pouvait très bien entendre la tempête souffler de plus en plus fort sur les arbres. Les feuilles se décrochaient avec facilité. C'était pire que ça à Nascarian qui était dans la toundra, le royaume le plus au Nord à Neopia. Axias restait tous les jours enfermés dans sa chambre, elle détestait l'automne qui était une saison assez triste. En hiver, elle sortait quand il faisait plus doux.

La princesse s'étira et bailla, elle était fatiguée. Elle avait fait une longue route. Mais en pensant à ça, Malrah connaissait ses parents alors elle va les avertir en disant qu'elle est à Fabulya dans son château ! Axias se dit qu'aux premières lueurs de l'aube elle partirait du château discrètement. Elle ouvrit les rideaux pour qu'elle se fasse réveiller par la lumière du jour demain matin. Etant une Déesse, elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait, mais elle ne le savait pas. Elle savait voler, donc elle pourrait descendre par la fenêtre.

Axias se mit dans les bras et ferma les yeux. Elle espérait partir d'ici demain matin. Elle voulait dormir dans le château juste pour éviter de passer la nuit dehors dans ce temps si moche...

Sujet: Re: Pendant la fugue... Ven 10 Nov 2006 - 5:03

(Après l'arrivée de Malrah à Nascarian)

Ils avaient navigué toute la nuit. Sur une Mer calme. Le bateau était assez stable. Dresla avait dormi tout le trajet. Draror veillant sur elle sans cesse. Il gardait ses yeux bleus comme la Mer aussi ouverts que possible, fixant les Elfes avec méfiance mais sa compagne avec amour. Elle comptait énormément pour lui. Et l'enfant qu'elle portait serait aussi le sien. Quoiqu'en dise les Dieux. Ils arrivèrent à Fabulya. Draror n'était jamais venu. Sa femme lui avait souvent montré le paysage avec son miroir. C'était encore plus beau en vrai. Le Zarafa Bleu secoua doucement Dresla qui se réveilla. Voyant qu'ils avaient terminé la traversée, elle se releva sans s'étirer et sauta du bateau sur la terre ferme avec mollesse. Draror la suivit. Suivis par les Elfes. Et après un moment sans pause, ils arrivèrent à Norman. Dresla entra dans le chateau sans dire un mot et laissa ses sens magiques la guider vers sa nièce. Draror ne la quittait pas d'une semelle.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Ven 10 Nov 2006 - 15:52

Malrah débarqua du bateau nonchalamment. Le voyage lui avait semblé trop pensif à son goût. Elle vit Dresla et son mari qui l’avait rejoins dans le bateau se précipiter sur ses terres. Malrah soupira ne voulant rien d’autre pour le moment. Elle désirait de nouveau sa solitude bien souffrante qu’elle avait l’habitude d’avoir maintenant. Elle regarda les scène suivantes sans dire un mot, suivant le couple affolé vers leur petite fille. Axias n’avait pas pensé que sa famille s’inquiéterait autant. Sa fille à elle, Faraëll, savait d’avance que Malrah ne la rechercherait pas.

Malrah laissa Dresla entrer en furie dans son château, chercher sa fille. Elle était sur le point de leur dire la chambre ou elle était placée, mais finalement Dresla savait tout sur ce point. Malrah retourna s’asseoir dans son trône, sentant que son rôle ici était maintenant finit. Elle avait ramené Dresla, et elle allait retrouver Axias et la rapporter à Nascarian pour que sa mère, que pouvait-elle faire d’autre. Elle s’accouda sur son trône, le regard un peu perdu dans une vieille tristesse qui l’hantait de nouveau. Si on avait besoin d’elle, on viendrait la chercher. Mais même pour son peuple Malrah n’avait plus d’utilité…

Sujet: Re: Pendant la fugue... Ven 10 Nov 2006 - 16:49

Dresla et Draror étaient arrivés devant la porte. Ils ignoraient s'ils devaient entrer ou rester à l'extérieur. Dresla fut recouverte d'une sorte de blouciel bleu comme de la glace et passa au travers de la porte sans un bruit et vit Axias qui dormait. Le Déesse continua sa marche jusque devant la fenêtre et vérouila la porte par magie. La princesse s'enfuierait plus tant u,elle connaîtrait la vérité sur Hideki et l'acte de sa mère. Surtout pas avant qu'Axias ne sache que sa mère était folle à cause de son inquiètude. La Déesse garda ses yeux rivés sur a niece. mais le temps pressait, surtout à Nascarian... les bébés n'étaient pas immortels. Dresla leur avait retiré leur statut divin... Arielle aurait d'autres enfants de toute façon...

Esnavra...?

Draror, lui, explora gentiment le chateau et finit par retrouver Malrah. Aussi grand qu'une porte, il s'approcha de la Reine.

Vous êtes effrondrée... je me trompe?

L'ancien Roi prit place, assis comme un chien, devant Malrah.

Le combat contre les Déchus je suppose... parce'Arielle et Cirrus ont risquer leurs vies... et que vous n'avez pas pu participer je crois... vous avez donnez l'ordre de protéger votre population pourtant... et vous avez veillé à ce que l'on soigne Dresla... Puis Arielle et Cirrus. Sans quoi les enfants seraient morts... et Arielle aurait certainement été incapable de faire le deuil. La douleur aurait été immense. Elle aurait essayé d'attenter à sa vie, de se faire souffrir, de se mutiler... parce qu'elle aurait mal... Au lieu de ça, grâce à vous, les enfants sont en vie, ils ont huit ans, ils sont pleins de vie, ils découvrent le monde... grâce à vous Malrah.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Ven 10 Nov 2006 - 18:41

Malrah pensive restait à l’écart de tout. Elle se refermait sur elle-même comme si elle était dans une coquille. Seulement, elle ne voulait rien entendre, rien comprendre. Elle ne regarda même pas l’ancien Zafara d’un bleu royal s’asseoir près de son trône. Qu’est-ce qu’il lui voulait, la blâmer? Elle ne voulait rien savoir, restant bornée sur ces idées culpabilisant sa personne. Mais pourtant le compagnon de Dresla avait attiré son attention. Comment pouvait-il savoir les raisons de son état, ces évènements étaient passés depuis des mois…

- Rien de ce que je ressens ne vous regarde… Laissez-moi je vous pris.

Elle envoya son regard de nouveau sur un point fixe inexistant.

- Arielle s’en serrait sortit même sans moi, elle est forte. Seulement, ce n’était pas à elle de se battre pour mon royaume, si elle fut blessé, c’est bien par ma faute.

Elle baissa la tête, regarda ses genoux. Pourquoi venait-il l’agacer avec cela? De toute façon Malrah resterait coupable de ce qu’elle n’avait pas fait.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Ven 10 Nov 2006 - 19:11

Vous avez raison, Majestée. Ce combat ne me regarde pas. Pas plus que les émotions qui vous assaillent. Dresla m'a tout raconté. Vous savez ce qu'elle a dit? "J'ai vraiment cru que cette fois ma dernière heure était venue avec tou les monstres sur mon dos. Quand j'ai senti qu'ils s'en alleint. Je ne voulais pas regarder. J'avais peur de ce je verrais. Mais j'ai regardé. Et j'ai vu Malrah. Sans doute la personne dont j'avais le plus besoin à ce moment-là. Sans celle mon état aurait empiré et Kira l'aurait sans doute tuée puisque je n'aurais pas pu appeller Arielle..." Si vous n'auriez pas aider Dresla, Arielle ne serait pas venue... et Norman aurait souffert encore plus. Indirectement vous avez sauvé votre cité.

Draror se mit face à Malrah.

À Nascarian, tout le monde sait que vous aidé Arielle et Dresla. Ça vaut beaucoup pour nous. Beaucoup espèrent voir un jour la Grande Malrah qui a sauvé leurs Dieux. Pensez-y... vous avez fait beaucoup en peu de gestes, Malrah Isthar. On se souviendera, ici, d'Arielle et de Dresla... mais à Néopia on se souviendra de vous pendant longtemps comme les légendes...

Draror avait un réel talent pour parler longuement. Il adorait faire ça. Dresla y avait eu droit bien souvent à la crise d'adolescence de leur fille Myla quand elle était débordée.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Ven 10 Nov 2006 - 22:15

La lumière du jour n'avait pas réveillé Axias. C'était trop tard. La princesse ouvrit les yeux et fut éblouit par la lumière du soleil. Il ne pleuvait plus, mais la tempête soufflait encore. Elle sortit du lit sans voir Dresla. La princesse s'étira et se leva. Elle se tourna vers la porte, mais elle vit sa tante ! Ho non ! Malrah lui avait anoncé qu'Axias était à Amsya. C'était trop tard. Axias lui lança un regarda colèreux.

- Que fais-tu ici ? On ne peut pas me laisser tranquille deux secondes ?! Vous n'avez toujours pas compris...

La Zafara alla ouvrir la porte, mais elle était bloquée. Elle s'acharna sur la poignet et donna un bon coup de pied dedans. Axias courut vers la fenêtre. Elle réussit à l'ouvrir et monta sur le rebord, regardant en bas. Elle fixa Dresla puis la forêt. C'était haut, mais la princesse s'avait voler...

Sujet: Re: Pendant la fugue... Ven 10 Nov 2006 - 22:23

Pas si vite, princesse Axias!

Dresla bondit sur Axias pour la plaquer au sol, tentant quand même de prendre le choc à la place de sa nièce. Elle la tint ferment mais son ventre en avait pris un coup.

Axias écoute... - Dresla haletait sous la fatigue - J,aurais pu ne pas venir avec ma grossesse mais je l'ai fait quand même. Même enceinte. Oui Axias je suis à nouveau enceinte. C'est ton qrrière grand-père qui m'a fait ça. C'est pour ça que je me cachais... mais je suis venue te chercher pour une autre raison: Ta mère...

Comme il y avait un miroir, Dresla le fit briller et releva, Axias aurait beau griller, la Déesse la tiendrait. Elle savait se soigner. Dans le mitoir, il y avait Arielle, avec son ventre, assise comme un chien, redressée, qui se balançait, tenant la peluche de sa fille dans ses bras, imitant des bruits de bulles, les yeux morts, vides, fixes, absents, rougis de fatigus avec d'énormes cernes. Elle était maigre comme un clou, on voyait sans peine se os et son visage était émacié et trempé sous la fièvre. Le miroir montrait son profil de la chambre de Nascarian, aussi on voyait la Reine en entier...

Tu vois ta mère? Oui c'est Arielle. Elle vient de passer quatre mois dehors, elle t'a cherché dans tout le continent, elle ne s'est pas nourrie, ni reposée ni lavée pendant tout ce temps. Elle attends qu'on te retrouve. Dès que ton père l'a prise dans ses bras elle s'est mise à pleurer en criant qu'elle voulait te revoir par-dessus tout... en ce moment elle malade d'inquiétude pour toi... dès qu'on lui parle elle ne dit que ton nom... elle ne mengera pas et ne retrouvera une vie normale tant qu,elle pourra pas te serrer contre elle.

Dresla s'agenouilla avec lenteur. Sa voix se fit douce.

Axias, Arielle t'a toujours aimé. Mais Azera ne lui permettait pas de le montrer. Arielle ne pouvait jamais êtr avec toi. Et penses-y... c'est bien toi qui a été la première les bébés, c'est toi la première qui les a senti et toi qui annoncé qu,elle attendait des jumeaux... elle t'aime... elle veut te le montrer... et si te chercher sur un continent sans relâche en hurlant ton nom n'est pas une preuve qu,elle tient à toi... que veux-tu qu'elle fasse pour avoir ton amour?

Sujet: Re: Pendant la fugue... Sam 11 Nov 2006 - 14:25

Alors qu'Axias était prête à sauter, elle sentit que Dresla lui attrapait les jambes. Elle se cogna la tête contre le rebord de la fenêtre et s'écrasa au sol sous le poid de la Déesse. Elle ne disait rien, mais elle était en colère, elle brûlait sous la fureur et avait une envie de mordre sa tante. Elle se releva et regarda dans le miroir. Sa mère était aussi triste qu'elle, même plus. Elle voulut dire quelque chose, mais elle ne savait pas quoi dire. Elle regarda ailleur, elle était plus encore que triste. Les mots de Dresla l'énervait, elle voulait crier un bon coup. Elle allait le faire...

- Tout ça c'est de sa faute...

Elle se retourna brusquement vers sa tante.

- Je ne serais pas partie si elle avait pas tuer Hideki. Qu'il soit méchant ou gentil, c'est mon parrain pour toujours ! Je n'ai plus d'amour en moi ! On a détruit mon bonheur, j'allais commencer à être heureuse et avoir des amis ! Et c'est là qu'on me le détruit en tuant mon parrain ! Le seul être que j'aime dans mon famille !

Axias prit un vase et le fit tomber à terre, elle écrasa les morceaux avec rage.

- Et cette idiote d'Azera, elle fait tout pour pas que j'approche ma maman ! Elle m'éloigne, mes ainés et moi ! Elle ne mérite pas d'être l'Héritière ! Ce n'est qu'une bonne à rien ! Une faillote ! Une chochotte ! Une imbécile ! Une... une...

Elle ne trouvait plus les mots, elle se retourna et tomba à genou, le visage enfouit dans ses mains. On pouvait l'entendre pleurer.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Sam 11 Nov 2006 - 16:25

Axias avait beau bruler, Dresla ne la lâchait pas même si ça lui coutait une brulûre au cinquième degré.

Tout sa de sa faute? Tu veux avoir la folie de ta mère sur la conscience jusqu'à ta mort?

Voilà que la princesse insultait sa soeur aussi. La Déesse ne fit aucun état d'âme.

Une sauvage? C'est comme ça que tu la vois? Une sauvage? Azera préférerait amplement ta compagnie en tant que grande soeur et non en tant que rivale, Axias... c'est ça que tu veux? Détruire ta famille? La personne qui souffre le plus de ta disparition et à Nascarian et n'a rien avalé depuis près de cinq mois! De plus cette cette personne est bonne à enfermer dans un aisle! Je parle de ta mère qui se tue à son travail pour s'en débarasser et essayer d'être avec ses enfants!

Et Axias se mit à plurer. Dresla ne savait plus quoi faire. Si Axie ne revenait pas... Ils perdraient tous Arielle et les bébés. Et Arielle était très importante pour le Royaume. Dans le miroir, elle avait commencé à parler à la peluche comme si c'était sa fille. Dresla soupira et une larme en voyant ça. Elle mit sa nièce contre elle.

Axie... ta mère a besoin de toi! Elle a besoin de toute sa famille! Tu en fais partie! Qu'est-ce que tu veux pour revenir? QU'hideki revienne du monde des Morts? Tu n'as qu'à demander à ta soeur de le faire autant de fois que tu en auras besoin si tu tiens tant à lui parler. Ou demandes-le à moi. Rien n'est trop beau pour toi... mais par pitié Axias, pour le trône, pour la famille, pour ta mère, reviens au palais! Arielle a les nerfs qui lâchent depuis qu'elle a été obligée de tuer Hideki. Tu l'as entendu le cri qui a résonné dans tout le Royaume. Tu l'as senti cette tristesse? Ce désespoir. C'était Arielle. Elle est incapable de faire le deuil sans toi.

Mais Dresla se disait que c'était vain. Qu'Axie était trop têtue pour l'écouter et comprendre. Pendant ce temps, Arielle n'avait plus de contact avec la réalité et croyaitferment qu'lle tenait sa fille dans ses bras. Elle parlait du jouet comme si c'était Esnavra.

Le bâton d'Hideki, contenait une chose qui peut emprisonner les âmes. Quand il lançait un sort avec son baton, il épuisait cette âme. Quand il sortait en ville, il tuait un Zafara et prenait son âme justement. Une fois vide, Hideki la libérait mais elle était trop faible alors elle mourrait. Pendant neuf ans il a fait ça... pendant neuf an il a résisté à la tentation de prendre les notres. Il aurait pu prendre la tienne sans mal. Il a failli prendre celle de Sara. Tu vois pourquoi ta mère a du le tuer? Il avait menti pendant toutes ses années sur son compte. Ta mère l'a toujours cru, elle n'a pas douté un moment qu'il était mauvais, qu'elle avait accueilli le Mal chez elle... nous étions en danger... et le danger doit être écarté... même si... c'est difficile de perdre quelqu'un qui est cher à notre coeur.

Dresla usa de son pouvoir d'empathie sur Axis pour qu'elle ressente ce que ressentait sa mère. Ce que resentait Arielle, c'était le désir de serrer sa fille dans ses bras. Il n'y avait que ça et ce sentiment était très fort.

Au lieu de fuir, tu aurais du en parler avec elle... elle aussi perdu quelqu'un qu'elle aimait. Même si Hideki était tueur elle l'aimait.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Sam 11 Nov 2006 - 17:35

Les poils d'Axias faisaient des petits étincelles et ils devinrent noirs. Son pelage n'était plus blanc, mais blanc tacheté de noir. Elle en avait marre d'écouter Dresla, c'était comme si elle entendait sa mère parler.

- J'ai le droit de détester qui je veux. Je déteste ma soeur, point final ! Alors arrêter vos expliquations. Vous la gâtez, vous l'aimez et on ne fait rien de moi ! Il n'y a pas que Maman pour s'occuper du royaume. Papa est là ! Nascarian sera se débrouiller tout seul et personne n'a besoin de moi !

Axias était vraiment têtue, elle ne comprenait rien, mais elle croyait tout comprendre que ce monde était cruel et que tout le monde la rejetait. On la grondait et elle se sentait à l'écart. Elle ne voulait pas détruire sa famille. Elle pensait maintenant que tout le monde était heureux. Mais Cirrus et Arielle souffrent de la disparition d'Axias, ils avaient besoin d'elle ! Quand la princesse était des crises comme ça, elle ne se rappelait plus des bons souvenirs, mais que des mauvais. Axias se leva et alla vers lui miroir. Son visage était trempé par les larmes et par la sueur du à sa fureur. Elle regardait longuement sa mère qui parlait à sa peluche comme si elle était sa fille. Axias n'écoutait plus Dresla. Soudain, sa tante parla d'Hideki, la princesse tapa un grand coup sur le burreau blanc et se retourna vers elle, ses yeux étaient toujours aussi jaunes brillant qu'on avait l'impression que le soleil brillait, mais il y avait des lueurs rouges dans ses yeux, comme des flammes qui dansaient.

- C'EST FAUX ! Hideki ne ferait jamais une chose pareil ! Il a été très gentil avec moi et pourquoi il irait me tuer ? Je ne lui voulais aucun mal et j'ai horreur quand on traite les gens coupables alors qu'ils sont innocents ! Il...

Mais soudain, elle sentit une immense tristesse en elle qui calma sa colère. Elle se retourna vers le miroir. Sa mère... Axias ressentait ce qu'Arielle avait...

Sujet: Re: Pendant la fugue... Sam 11 Nov 2006 - 18:10

----> avec Draror

Malrah trouvait ce vieux Zafara bien bavard. Mais elle n’avait pas besoin de toutes ces histoires pour qu’on la rassure, elle était coupable un point c’est tout. Peu importe les circonstances, les recherches, la vision des choses des autres, Malrah se sanctionnait elle-même de sa culpabilité chaque jour en y repensant et en revoyant la scène ou elle avait été aussi pitoyable.

- Peu importe, Dresla, Arielle, elles n’avaient rien à faire sur mes terres, Amsya peut se défendre tout seul. Je n’ai pas été à la hauteur et tout cela est uniquement de ma faute!

Puis elle se leva soudain de son trône, un peu en rage. Ça ne valait pas la peine que le mari de Dresla, ou qui que ce soit vienne tenter de lui remonter le moral. De toute façon elle ne voulait pas comprendre. Malrah était bornée comme reine, encore les vieilles rancunes d’il y a plus de mile ans la tracassaient, comment quelque chose qui s’est passé quelques mois de cela pourrait cicatrisé aussi facilement.

Elle regarda Draror dans les yeux, d’un regard bien évidement désespéré, mais qui quémandait qu’on la laisse à ses affaires personnelles.

- Je me fiche que mon nom de reine indigne passe à travers vos traditions ou quoi que ce puisse être d’autre, je n’ai besoin de personne!

Malrah quitta la pièce en marchant rapidement et lorsque elle arriva dans le couloir menant à ses appartements, lequel était dans le coin droit derrière le trône, elle se mise à courir. Ce qu’elle était pitoyable, rien de ce qu’elle ne ferait ne serait jamais bien. Elle avait tout perdu dans sa vie. Ses parents et frères, son mari, sa fille et maintenant son honneur de reine, ce qui la faisait vivre enfin. Mais aucun espoir ne tient le coup bien longtemps, elle le savait bien… Malrah s’embarra dans sa chambre et alla s’asseoir à la chaise près de la fenêtre. Elle fixa le vide, espérant rien d’autre pour se calmer qu’un bon moment de solitude. Quoiqu’on puisse tenter de lui dire pour qu’elle arrête de se sentir aussi mauvaise était rejeté automatiquement par Malrah…

Sujet: Re: Pendant la fugue... Dim 12 Nov 2006 - 2:39

Avec Malrah
Draror soupira. Décidémment les femmes pouvaient être bornées sans limites.
Peut-être un jour elle comprendra..., se dit-il à lui-même en fixant le vide. Dresla était toujours avec Axias. Mais Dresla voulait lui parler seule à seule. Le vieux Roi sortit du palais et grimpa à une tour pour s'y coucher malgré le vent puissant. L'air frais il aimait.

Avec Axias
Dresla voyait la fourrure de sa nièce virer au noir. t ses yeux avec des lueurs rouges. L'Usul. pas de doute. Dresla ne craignait pas sa nièce. Et l'Usul elle le laissait à Tadis. La Déesse écoutait sans rechigner les paroles de la princesse qui se tut lorsque la Zafara usa de son don d'empathie. Axie regardait le miroir. Regardait sa mère.

Et la peine que tu ressens? C'est du chantage? Je ne mens jamais Axias. Ce que tu ressens, c'est la tristesse de ta mère. Parce que personne ne t'a trouvée. Pour toi... cela fait quelques heures, mais à Néopia ça fait des mois. Tout le monde à Nascarian te cherche. Toute la famille souffre de ton absence.

L'image changea. Cette fois, Arielle était couchée, Cirrus à ses côtés, deux bébés à leurs côtés.

Depuis le début de notre conversation, il s'est écoulé deux mois à Nascarian. Ta mère a accouché. Je te présente Wellan et Wycia, ton nouveau frère et ta nouvelle soeur, ils viennent de naître. Et ils sont très curieux. Je suis certaine qu'ils aimeraient aller dans tes bras... tu n'y a pas pensé? D'être celle à qui ta mère confierait les petits? Donner le biberon, jouer avec eux, leur apprendre à marcher et parler... imagine... Ce ne serait pas bien? Voir l'admiration dans ces petits yeux, la joie quand ils verront leur grande soeur Axias venir vers eux pour jouer...

Dresla ignorait si Axie allait changer d'avis... mais Arielle ressentait toujours de la tristesse pour ne pas avoir retrouvé sa fille. Depuis l'absence d'Axias, Azera vivait dans la bibliothèque, toujours à pratiquer ses Traits. Sérieuse. Elle ne plaisantait jamais. Seule la motivation d'être une puissante Traceuse l'obsédait.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Dim 12 Nov 2006 - 18:15

Axias était perdue, plusieurs pensées l'obsédaient. Il y avait des bonnes et des mauvaise. Certaines disaient qu'Arielle allait mourir de faim et de changrin si elle ne revenait pas, alors elle devait rentrer. D'autres s'étaient que sa mère lui avait du mal en tuant son parrain, alors elle devait la faire souffrir aussi. Elle pensait aussi qu'Azera pouvait faire quelque chose car elle et sa maman étaient des amies et si proches. Mais le caractère de l'Usul de l'Ombre était plus puissant que celui de Cirrus. La princesse regarda la fenêtre.

- Il y en a qui sont bien meilleurs que moi pour consoler ma mère. Mon père et Azera par exemple. Alors personne n'a besoin de moi ! Et n'allez pas vous ramener avec vos excuses idiotes !

La Zafara blanche courut vers la fenêtre et elle sauta. Elle flottait dans les airs, savant voler.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Dim 12 Nov 2006 - 18:27

Dresla ne fit rien du tout. Elle tenait bien de son arrière grand-père. Dresla s'approcha de sa fenêtre.

Si un jour tu reviens, Esnavra, ne sois pas surprise que tout le monde t'ait oubliée... même ta mère... et que personne ne veuille de toi à Néopia...

La Déesse ressentait la peine d'Arielle mais aussi son envie d'oublier. Alors la Reine finirait par oublier sa fille comme Axias avait oublié Azera il y avait des années. Si la princesse revenait, qu'elle ne soit pas surprise de ne plus entendre son nom à Nascarian. Dresla y veillerait. Arielle oublierait. Tant que l'Usul ne mettait pas la main sur Cirrus, le sort de la nièce l'indifférait grandement. Elle espérait juste que son sang soit plus présent dans celui de son enfant que celui du Déchu.

Vas-t-en dans ce cas... et débrouilles-toi. Tues si ça te chantes, petite. Mais à Néopia tu n'auras plus ta place...

Dresla grimpa sur le murs pour rejoindre Draror. Elle lui expliqua la situation. Le vieux Roi dit qu'Arielle allait se remettre difficilement mais sa compagne répliqua. Sa soeur saurait s,en sortir comme à chaqu fois. Avec ou sans cette petite écervelée qui lui tenait lieu de fille. Les deux Zafaras descendirent du palais et quittèrent le Royaume. Ils avaient autre chose à faire. Le sort d'Axias ne dépendait plus d'eux. Quand elle revienderait devant sa mère, pitoybale et affamée, Dresla lui cracherait dessus pour lui rappeler cette journée où elle avait pris la mauvaise décision.

Sujet: Re: Pendant la fugue... Dim 12 Nov 2006 - 19:22

Axias s'envola dans les airs, elle descendit lentement dans la Forêt des Rêves. Que tout le monde l'oublie, elle ne reviendrait plus à Neopia, ce continent de haine. Elle se demandait si Fabulya était aussi magnifique que sa terre natale. Elle jeta un dernier regard à Dresla, elle espérait que la Déesse n'allait plus l'embêter avec ces histoires idiotes. Mais sa tante disait la vérité. Bientôt, Axias se dirigeait vers les Terres d'Omlid qu'elle avait oublié que c'était dangereux...

[sujet clos]