Le corps qui fut perdu est retrouvé

"Hein que?"

Faisant tinter sa chaîne à la patte, Warui regardait de tous les côtés pour comprendre ce qui se passait. Elle se mit à tirer sur sa chaînes qui finirent par céder. Elle en tomba sur le ventre avant de courir en direction de l'appel. Fallait pas désobéir à Amos, pas au maître, surtout pas!

La Zafara avait gardé son apparence véritable pour aller plus rapidement, tranant le bouts de fer derrière elle quand elle arriva dans la pièce où Amos se tenait.

"Maître?"

Ignorant ce qu'elle devait faire, elle prit l'Humaine par le col et la souleva un peu. En même temps elle lui donnait ses propres forces. Mais elle se demandait s'il le fallait... qu'est-ce qui se passait?

Ça ne fonctionnait pas. Pas vrai! Warui cessa puisque ça l'affaiblissait elle aussi. Et que peut-être ça l'empêcherait d'aider Amos. Puisqu'il comptait en partie sur la Zafara. Après ça il avait intérêt à la récompenser à la hauteur de ce qu'elle ferait!

Mais bon sang elle devait faire quoi là? Par pitié! Amos ne lui avait rien dit, seulement qu'elle devait l,aider mais à part ça..... niet! Rien! Invoquer.... invoquer... invoquer...... mais comment on faisait ça? En plus elle ne savait même pas à quoi ressemblait le vrai corps d'Amos. Ça commençait bien.

Mais pour le moment on dirait qu'elle son seul espoir. Bien... qu'il soit aussi infime mais qu'on puisse si raccrocher. Warui stressait. Rah il lui faudrait bien plus que d'habitude pour se calmer les nerfs..... c'était pas vrai..... Elle se concentra du mieux qu'elle put, se vida l'esprit et se mit à briller comme si elle avait une centaine de lucioles dans l'estomac XD

Une fois que Warui eut libérer suffisamment d'énergie, elle sentit ce qu'Amos en faisait. Aveuglée par la lumière noire et épuisée, elle tomba sur le sol, à côté de Sakura. L'Humaine n'émettait plus un son. La Déchue restait sur le sol, brûlante et trempée. Si elle avait su elle n'aurait pas ses forces à Amos cinq minutes auparavant.

Warui se roula le côté. Les yeux à peine ouverts.

"Maître...."

Elle ne voyait que le corps de Sakura... mais pas d'Amos dans les parages.

Silence. Et le noir était si profond qu'il lui fichait la trouille. Son poil se hérissait sous l'anxiété. Elle ne ressentait pas la présence du Dieu. Elle se releva sur les coudes. Mais retomba bien vite sur le ventre.

"Là j'ai fait fort... je me sens vidée... si j'avais su...."

Elle voyait une silouhette flotter, un peu hors de son champ de vision. La Zafara prit forme humaine, prenant bien soir de se couvrir. Fallait pas charier non plus. Elle finit par fermer les yeux devenir molle.

"Mmm...."

Warui ouvrit les yeux du mieux qu'elle put. Et vit enfin son maître sous son vrai jour. Pas vraiment elle l'avait imaginé. Elle eut un sourire carnassier. Mouais.... bel homme... si elle aurait ou elle ronronnerait rien qu'en dérivant dans ses pensées. Fixant Amos ses yeux vairons pendant que celui de gauche se teintait de bleu et de noir pour avoir l'air normal.

"Je vous retourne le compliment maître...."

Elle perçut enfin la vie de Sakura. Cette Humaine vivait encore? Après tout ce qui s'était passé? Elle avait de l'énergie à revendre on voyait bien. Warui se redressa sur ses bras avant de se lever véritablement, face au Déchu, qu'elle ne fixait pas par hiérarchie.

Si Amos ressemblait au prédateur qui jaugeait sa proie Warui était la proie qui attendait son heure... mais au contraire des proies elle était impatiente. Tentant de ne pas le montrer. Mais c'était difficile en voyant le sourcil du Déchu, qui montrait à quel point il la détaillait. Elle s'en appercevait bien. Même pour un novice en la matière c'était des plus évidents. On aurait pu les croire amants mais la question était purement physique. Warui n'était amoureuse de personne. Enfin, n'était plus amoureuse.

Rien qu'en voyant la main d'Amos elle eut un sourire et lui jeta un regard moqueur. L'Humaine recula un peu dans sa légère tenue, ayant toujours son petit sourire aiguicheur. Elle s'éloigna encore plus. Toujours souriante. Elle s'éclipsa. Qu'il vienne le chercher pour l'avoir dans son lit.

"Warui Slythina n'est pas une femme qui se laisse prendre facilement.... pour l'avoir il faut la gagner, maître"

La Déchue se tenait à califourchon sur un promotoire.

S'aidant de ses habiletés animales, Warui restait en équilibre, même sur une petite barre de fer. La Déchue vit Amos arriveré Elle sauta de petit rocher avec l'aisance d'un chat avant de filer sous le nez du Déchu. Il ne l'aurait oas tant qu'il ne l'aurait pas attrapée. C'était la règle du jeu. Vraiment ça l'amusait. Amos était vraiment à jouer à ce petit jeu. Et au bout du compte ils y gagnaient tous les deux. Même si Warui y gagnait plus car cela faisait un bon moment qu'elle attendait de savoir ce que valait Amos. L'Humaine cessa de s'enfuir un instant pour reprendre son souffle.

Et lui ne s'épuisait pas. Il la regardait faire. Warui se disait que reprendre son souffle n'était l'affaire que de quelques secondes tout au plus. Elle releva une mèeche de cheveux trempé, les joues rouges. Il était derrière elle. Elle se retourna lentement pour lui montrer un visage angélique de la gamine qui veut éviter sa punition en amadouant. Amos allait l'attraper et l'entrainer avec lui elle le savait. Et ça serait bientôt, maintenant ou cinq minutes plus tard peu importe. Il en avait envie, ce se voyait. Avait-il suffisamment attendu? Peut-être....

"Dans le sens de..."

Elle leva une main pour caresser le torse du Déchu.

(Roh elle aurait pu être plus poétique.....
Édit: Rah c'est mieux là ^^)

Warui se laissa faire. De toute façon c'était elle qui gagnait à être son service. Tout en restant au logis et faisant attention de ne pas se faire prendre elle pouvait avoir les hommes et en prime... Amos lui-même dont elle partegerai le lit ce soir et peut-être bien d'autres fois. Ce qui faisait de Warui la maîtresse d'Amos, dans un sens. Elle n'eut pas de détourner le visage qu'il l'embrassait. Pas de la façon la plus douce qui soit mais quand même. Allait-on reprocher à un homme ainsi d'être trop vif? D'ailleurs elle les aimait comme ça. Elle se colla contre lui sans y réfléchir, les yeux fermés. Cette attente en valait déjà la peine.

Monsieur Muscles se calmait? Roh.... pas gentil ça. Une fois partie Warui en voulait toujours plus. Ah et uand les hommes s'épuisaient c'était le contraire pour les femmes (A lu un article de science sur ça). Pas étonnant que Warui en redemande toujours même si l'homme avec qui elle était n'en pouvait plus.

Elle devrait peut-être lui dire comment il pouvait espérer charmer les femmes. Il lui manquait quelques notions à son goût. On enlevait les les vêtements, on ne les déchiraient pas.... mais non maître je n'ai rien dit. Je suis toute à vous. Sans y réfléchir, Warui mit ses bras autour du cou d'Amos en laissant échapper un soupir de plair. Quand il il finit par la prendre dans ses bras elle l'embrassa sur la joue avec une infinie douceur.

OK... la prochaine fois elle le rappellerait à l'odre. Warui clignait des yeux comme si elle venait de voir son propre père en string devant tout le palais. Chose impossible mais on peut imaginer la rondeur de ses yeux. Rien que la vue plongeant sur Amos valait lecoup de se taire. Mais à peine eut commencé à l'embrasser une nouvelle fois qu'elle le repoussa un peu, essayant de rester calme. Sachant ce qu'il pouvait lui faire.

"Maître... je sais que... vous en avez envie... depuis si longtemps.... mais c'est pas... vraiment la façon de s'y employer...."

En restant la plus respectueuse possible.

"Parce que... si jamais vous veniez à avoir une vraie femme... jene suis pas certaine qu'elle accepterait... je sais bien que ça vous ronge et tout ça... mais si... si vous pouviez juste... être.... plus doux...."

"Je ne veux pas vous manquer de respect, Maître... loin de là..."

Warui lâcha Amos, attendant la punition qu'il voudrait lui infliger. Mais... il était d'accord? Vraiment?

"Si vous voulez.... je peux me retirer dans mon coin et me rattacher..."

La Déchue commença à rouler sur le lit, certaine d'avoir mal agi envers son maître. Elle n'aurait pas du parler. Ça aurait été ainsi. Elle ne l'aurait pas véxé.