Un Epéiste dans la plaine...

Zoro marchait, dans cette plaine de la grande Crevasse. le vent soufflait fort, et le noeud de son brassard volait à sa guise. Les épées au côté, il ne se souciait guère de ce qui l'entourait présentement. Quel genre d'épéiste allait-il trouver par ici? De tout temps il en avait combattu, avec des personnalités et des techniques toutes différentes, et avait battît et renforcé son style de combat en les vainquant tous un à un, sans jamais renoncé à ce qui le faisait vivre: sa promesse de devenir le meilleur Epéiste de févlia. Son sabre maudit émettait constemment une certaine vibration, qui visait à lui rappeler que bien qu'il ait réussit à se faire choisir par lui, Sandi Kitetsu n'était jamais rassasié en matière de sang, et que si il le fallait, il ferait en sorte de se débarrasser de son porteur...
Cla ne faisait pas peur à Zoro, car il avait toujours su s'approprier divers sabres, et le sabre maudit n'était ni plus ni moins que l'un d'entre eux, il n'imposerait donc pas sa loi. Car après tout, il était destiné à devenir le plus grand Epéiste du monde... Il le devait à Maladar, ce vieil homme qui l'avait élevé avec tant d'attention et qui lui avait appris les rudiments de son escrime... Ainsi qu'un grand secret connu seul de ces Traqueurs, l'Ordre auquel le vieil homme avait appartenu: le pouvoir du rouge, le fait de modifier la fréquence de la lame pour ainsi parer toute attaque ou encore avoir la capacité de tout trancher. mais cela n'était réervé qu'au détenteur d'une épée à la fois maudite et bénite, du nom d'Aigala. C'était là tout ce qu'il savait. Néanmoins, il se doutait qu'avec un grand talent et une excellente maîtrise des armes, même un imbécile aurait pu utiliser cet enseignement; c'était la technique qu'il recherchait, car avec elle, il serait devenu imbattable, quelque soit l'épéiste qui l'affronterai...
Soudain, il s'arrêta. Du pouce, il sortit un morceau de Wado Ichimonji du fourreau, et laissa tous ses sens en éveil. Quelqu'un marchait derrière lui, et s'arrêtait lorsqu'il s'arrêtait. Il l'avait sentit depuis un bon moment, mais la personne s'était à présent rappochée... Il s'apprêta à dégainer...

[HRP] Tout le monde est convié, mais je n'ai besoin que d'une seule personne, pour une première rencontre ^^ j'attend vos réponses... [HRP]

Personne... Pas même un oiseau. Seule une puissante rafale qui ballayait le paysage sur son passage. Le ciel était gris et menaçait de faire tomber une abondante pluie sur la tête des rares visiteurs. Les orages éclataient dans le lointain.
Les cheveux volants au vent, une jeune femme marchait lentement, nullement gênée par les souffles de la météo. Ses yeux d'émeraudes grands ouverts, allaient et venaient de gauche à droite. Cherchant la moindre présence.
Alisa était méfiante, l'odeur de la chair... Quelqu'un errait par ici.
La magicienne avait dégaignée elle aussi sa petite épée. A chaques bruits, chaques craquements, Alisa se retournait brusquement, le sabre levé. Elle détestait avoir cette impression d'espionnement. Si elle trouvait le malin qui jouait à l'enerver...
Le visage d'un garçon blond flottait dans sa tête. depuis plusieurs jours, elle n'avait pu oublier cette image... Ces yeux bleus... Cet air niait... Argh ! Quelle en avait marre ! Plus vite elle aurait tué son frère, mieux ça irait.
Soudain, la jeune magicienne s'immobilisa, ayant apperçu Roronoa Zoro. L'homme était de dos et semblait ne pas l'avoir vu. Alisa ne perdit pas de temps et alla se fourée dans un coin sombre. Ne sachant si elle devait s'en prendre à cet humain qui ne lui avait rien fait pour le moment.
Pourtant, on fond d'elle, Alisa avait envie d'aller sur l'humain... De lui trancher la tête.... Imaginant qu'il s'agissait d'Hideki.

Zoro tourna lentement la tête. Puis se retourna complètement. personne derrière lui, et pourtant une présence subistait dans les parages. Le jeune homme porta son sabre blancà la bouche et le coinça entre ses dents, puis dégaina ses deux autres sabres.
Il aperçut un mouvement furtif dans une zone d'ombre très contrastée, et réussi à distinguer une forme humaine qui se cachait. Il grinça:
- Hola, qui es-tu? Qu'est-ce que tu me veux?
Sans attendre de réponses, il se drrigea vers la forme et fut surpirs de voir à quelques mètres de lui une femme. hébété, il lacha malencontreusement son sabre de la zone labiale et balbutia:
- Ma...mademoiselle... Excusez-moi... Vous avez un problème? Vous êtes blessée?
Il s'agenouilla devant elle et lança d'un ton chevaleresque ( ^^ ):
- Que puis-je faire pour vous mettre à votre aise?
Il souriait bêtement, à son habitude lorsqu'il rencontrait une femme...

Alisa regarda Zoro avec une mine Ecoeurée lorsque celui-ci s'agenouilla devant elle. Qu'es ce que c'était que ça encore ! Etait ce une ruse ? Un piège ? Ou un abruti qui ne demande qu'à bien se faire voir des femmes ? La magicienne recula jusqu'à se plaquer contre l'une des paroies de la crevasse et répondit à l'homme avec méchanceté :

- Tu veux faire quelque chose pour moi ? Et si tu me foutait la paix ? N'es ce pas une bonne idée ? A moi que tu ne préfère être réduit en cendres ?

Elle avait dit ces derniers mots avec une certaine ironie. Elle n'avait pas l'intention de se batte contre Zoro. Quelle perte de temps... Sauf, si le jeune homme venait à la chercher. Là, peux être qu'elle pourrait faire une petite exeption...

- Qui es tu ? Je peux savoir pour quelle raisons m'aborde tu ainsi ?

Toujours aussi méfiante, Alisa regardait sans scèsse dans le dos de Zoro. Cherchant à savoir si oui ou non le garçon était seul.

- Tu sais au moins à qui tu viens te frotter ?

A l'écoute des paroles de la jeune femme, Zoro se releva, impassible, et se mit à rire. Puis il répondit:
- La mort ne m'effraie pas, je cherche simplement à devenir le meilleur épéiste du monde. Si je ne peux pas y parvenir, alros je mourrai. ce n'est pas grave.
Il se tourna vers la jeune femme et la dévisagea d'un regard inquisiteur:
- Mon nom est Roronoa Zoro, et j'ai fait le voeu de toujours et quoi qu'il arrive traiter les femmes comme des reines. j'ai fait en effet de mon devoir être un bon amant, au mieux, et au pire, mettre tout en oeuvre pour qu'elles se sentent bien. Voilà pourquoi je vous ai abordé; Hélas ça n'a pas l'air de votre goût... Et si je dois partir pour votre bon plaisir, alors je m'en irait... mais laissez-moi répondre à votre dernière question, qui est naturellement la plus intéressante pour ma part...
Il lui sourit chaleureusement et poursuivit:
- Qui êtes-vous? je n'en sait strictement rien. Est-ce une raison pour ne pas vous venir en aide si besoin est? je ne croit pas...
Puis il fit mine de se retourner et de partir:
- Ma foi, si ma présence vous dérange, il est de mon devoir de partir, sans même vous demander votre nom...

Alisa ne dit rien, se contentant de répondre à Zoro d'un sourire sans chaleur? Ho... Il lui plaisait celui là. He puis, des hommes galants, il était vrai qu'ils se fesaient un peu trop rares au goût de la magicienne.
La jeune femme resta contre sa paroie quelques instants, avant de s'en détacher pour faire un pas vers l'homme, la main posée sur le paumeau de son épée.

- Eh bien... Voilà un grand coeur, je me demande si j'avais vraiment l'air d'avoir besoin d'aide... M'enfin, bon. Il est vrai que la compagnie d'un homme galant n'est pas aussi désagréable que ça.

Elle rattrapa Zoro et se posta devant lui, le regard étincelant, son sourire malicieux suspendu aux lèvres.

- Zoro, c'est ton nom ? Faisons donc avec, je suis Alisa. Ravie de te rencontrer chère humain.

La magicienne baissa les yeux, puis les ramena vers le jeune homme, bien plus doux qu'avant. Sacrée comédienne..

- Je crois que je pourrais me permettre de me tenir compagnie... Mais je vous prévient, je ne supporte pas les mauvaises têtes.

Zoro vit la jeune femme revenir devant lui et le qualifier " d'humain " , un terme plutôt inapproprié étant donné qu'elle même avait l'air ... humaine, à moins que ce soit un démon ayant décidé de revêtir l'apparence d'une... Comment? De tels yeux pour un telle regard? Le jeune homme en tomba, il s'affaissa brusquement et lui lança à la figure toute sorte de complaite en éloge à sa beauté, clamant un amour fou et d'autres choses qu'il n'est sûrement pas très indispensable de citer...
Il s'agenouilla une nouvelle fois devant elle, croyant que l'effet serait inoubliable, bien qu'il fut plutôt déplorable, et déclama d'une traite:
- Je me permet alors de vous accompagner sur un bon bout de chemin, mon rêve avec mes épées, mon voeu à vos côtés!
Puis il se releva et redevint plus calme. Une question venait de lui trotter dans le cerveau habituellement quelque peu vide...
- Où allons-nous?

Alisa se pinça les lèvres lorsque Zoro s'agenouilla de nouveau face à elle. Mais qu'il arrête son cinéma ! Où se croyait-il bon sang ? C'était encore la nature ici, et tout pouvait arriver.
La jeune femme soupira et regarda l'homme de haut en bas pour ensuite se retourner vers le chemain. Un vent frais vient faire voler ses mèches fauves dans son visage, se qui lui fit fronçer les sourçils. D'un coté, elle se disait que ce jeune homme n'était pas vraiment idéal à ses cotés... Elle qui avait plutôt l'habitude d'errer seule sans prononçer un mot, la voilà qui se faisait accoster par un humain qui semblait bien gaffeur. Du moins, aux yeux de la magicienne. Cette dernière haussa finalement les épaules puis lança un regard neutre à Zoro.

- Ok si tu veux m'accompagner... Mais n'allons pas vite, je te prévient, tu ne feras pas une longue route à mes cotés, car le destin nous séparera avant longtemps. Tu as ta voie à suivre et moi j'ai la mienne. Et puis, sache que le fait de m'accompagner n'est pas donné à tout le monde. J'espère que tu as ta langue dans la poche... Sinon, je me ferais un plaisir de te la couper.

D'un pas de félin, Alisa s'avança alors, la main posée sur son épée. Son regard ballayait ses paroies de la Crevasse. Elle espérait que personne ne les avait remarqués.

- J'espère aussi que tu sais bien te défendre... Parfois il me prend l'envie de tuer... Ne soit pas étonné de me voir me retourner brusquement vers toi... Si jamais ça vennais, je penses qu'il vaudrais mieux pour ton compte que tu prenne tes jambes et que tu t'en aille. Je crains que tu ne fasse pas le poid face à moi...

Elle ria doucement en jeta un regard qui sonnait ironique au jeune homme. Embêter les gens, ah elle aimait beaucoup ça.

Zoro se releva et suivit la jeune femme. Il l'écouta attentivement. Elle était encore plus belle énervée. néanmoins, il esquissa un sourire expressifs lorsqu'elle parla de ses capacités en combat... Bien qu'il ne sache frapper une femme, si sa vie en dépendait, il combatterait avec la totalité de ses capacités, comme il l'avait toujours fait. Il posa lentement la main sur Wado ichimonji, prêt à le dégainer pour le placer entre ses dents... le style à trois sabre qu'était le Santoryu n'avait connu aucune défaite, contre quelque épéiste que ce soit... même si la femme pouvait user de magie, il découvrirait le secret de la parade absolue ( parer tout et trancher tout ^^). Il reprit un air sérieux. Le démon noir ne se laisserait pas faire en cas d'attaque, et la jeune femme ne l'impressionait pas. Il distinguait petit à petit ses vertus et ses vices: sa prncipale vertu étant sa beauté et son principal vice étant la part maléfique de son âme qu'elle dégageait, il la cerna rapidement. Et, bien qu'il soit un peu idiot sur les bords, il préféra jouer l'innocent:
- Tant de haine ne fait qu'augementer la haute estime que j'ai déjà de votre beauté naturelle, ma dame.
Il sourit d'un air démoniaque et ses yeux se mirent à luire d'une teinte rouge. le jour de sa mort n'était pas encore arrivé, et cette femme ne serait certainnement pas celle qui le tuerait...

Alisa marchait d'un pas silencieux et agile le long de la Crevasse, lorsqu'elle entendit Zoro parler. Elle écouta avec attention les mots de l'humains, qui étaient si flatteurs qu'ils réussissèrent à lui arracher un sourire crispé. Alisa n'était pas vraiment habituée à reçevoir des flateries, c'était pourquoi elle se montrait façilement génée. Pourquoi disait-il tout cela... Quel imbécile, s'il voulait la faire rougir c'était réussi.
En effet, les joues de la magicienne étaient à présent aussi rouges que sa chevelure. Raah.. Bon ok, elle admit la défaite et se laissa sourire autant que ses muscles le lui obligeaient. La jeune femme était vincue pour les compliments... Quelle poisse...

- Si vous saviez quel est mon humeur du moment... Je pourrais me battre contre l'armée entière de Nelta alors taisez-vous ou je vous... Hum... Rien.

Alisa détourna la tête et regarda ailleur. Elle ne voulait pas que le garçon voye dans quel état il l'avait mise. La magicienne détestait être génée. C'était pour elle une faiblesse...

- Si tu crois que tu vas réussir à te faire bien voir de moi par tes flateries et compagnie, tu te trompe ! Je ne suis pas comme ces autres femmes faibles qui se laisse aller au premier compliment venu. Toutes ces filles complétements stupides qui ne pense qu'à leur reflet. Sa me dégoute profondément...

Elle se retourna brusquement vers Zoro, l'air furax.

- Arrête de me parler ou je sens que bientôt tu cuiras sur plaçe... Arf, à cause de toi je suis énervée. Voilà, tu es content ?

La magicienne remarqua alors le regard flamboyant de Zoro et cela la fit sourire malicieusement. Elle aimait bien ce regard...

Zoro ne cacha pas son regard à la jeune femme. C'était une de ses caractéristiques, ce qui faisait sa personnalité. Il prçonait la justice et avait des yeux de démon? Peu lui importait.
Néanmoins, son sourire devint effrayant lorsqu'il comprit qu'il avaitréussi à destabiliser la jeune femme. Une hésitation pour finir sa phrase, le fait de se cacher de son regard... Il avait déjà connu ça plusiseurs fois, dans les villes bourgeoises où il courtisait les demoiselles de bonne famille qui se voulaient tenir une image de vertu, et qui ne pouvaient s'empêcher de céder à ses paroles...
L'unique différence ici était que le jeune femme cherchait à montrer une image sévère vire désappréciable d'elle. Pourquoi? Il ne le savait pas encore, mais ne tarderait pas à le découvrir.
Il remarqua un certain élan de plaisir dans les yeux de sa compagne lorsqu'elle vit ses yeux. Il poursuivit sa comédie:
- Oui, ma dame. Je suis certain que vous n'êtes pas ce genre de femme ( expansion du sourire). Je vois que mes yeux vous étonnent... sachez , ma dame, que leur luminosité n'est rien comparée à celle de vos yeux d'émeraude, et leur beauté n'est en rien comparable à vos atours féminins.
Le jeune homme ne se retint pas, ni ses paroles ni les va-et-viens de ses yeux. Si la jeune femme portait des vêtements usés, les formes de son corps étaient quasi-parfaites. Elle était l'une des plus belles femmes qu'il avait eu la chance de rencontrer, et devenir son amant d'une nuit ne lui aurait pas déplu...
Tandis qu'il fixait la jeune femme, il étendait tous ses sens d' Epéiste pour prévenir toute attaque, qu'elles viennent de sa compagne ou de tout autre personne...

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