L'attaque des monstres

Le Zafara l'étranglait, il fallait faire quelque chose pour l'en empêcher ! Que faisait Céosus ? Personne pouvait aider Arielle et Cirrus. Si seulement Amos arrêtait !

Ce n'était pas Cirrus. Ce n'était le doux Magicano qu'elle connaissait depuis l'enfance. C'était une marionnette. Une simple marionnette. Arielle devait s'en convaincre pour se battre. Mais sa conscience l'empêchait de faire du mal à Cirrus. Mais c'était une... marioennette! Arielle lança une décharge é lectrique au prince pour qu'il lâche et lui sauta dessus, tentant toujours de rester dans l'esprit du prince et le délivrer d'Amos.

(*Cirrus* Bas-le sur son terrain! Résiste dans dans ta tête!)

Fatina observait le combat d'un oeil horrifié. Elle ne savais que faire... Elle ne pouvais pas intervenir dans cette lute, car elle ne souhaitait pas blesser Cirrus...

* Il dois bien y avoir un moyen de libérer Cirrus... *

La licorne tourna ses yeux vers Amos. Peux être que si on détournait sont attention, le pouvoir dont Cirrus était prisonnier se levrais... Qui sais ?

Le Zafara, ayant entendu le message d'Arielle, se leva avec difficulté. Mais, il était trop faible face à un Dieu ! Après quelques efforts, il s'évanouit sur Arielle.

Krystale envoya un message télépathique a l'assemblée de guerriers, juste pour les encourager
-J'ai tuer 3 déchus...Il m'en reste une a traquer et deux a tuer...Vous serez libres dans peu de temps...

Arielle amortit la pseudo-chute de Cirrus et le prit dans ses bras, le salissant, puis regarda Fatina et enfin Amos. Lui... lui... elle le haissait pour ça... pour ce qu'il avait fait et qu'il faisait en ce moment. La princesse laissa Cirrus sur le sol et se rpépara à affronter Amos, faisant apparaître son épée dans sa patte gauche.

Arielle ne savait que faire. Partir à l'instant même, déclarer forfait, laisser Amos gagner, laisser des innocents se faire tuer... ou rester au risque de perdre ce qu'elle avait de plus cher: Cirrus et les bébés. Une attaque de front ne servirait à rien. Une latérale non plus. Par-derrière peut-être.

Et comment venir à bout des monstres... ils étaient presque invincibles. Ils se relevaient toujours. La princesse disparut dans un éclair bleu pour réapparaître derrière le Dieu, l'épée levée, et donna un coup vertical avec sa lame.

Remplie de satisfaction en voyant qu'elle avait bien touché le Déchu, Arielle afficha un sourire triomphant qui s'effaça en voyant que Amos lui flanquait un magistral coup de poing sur la figure. L'envoyant au dehors de la tente, sur le dos. Elle roula sur elle-même et se redressa à quatre pattes. Le poil hérissé, mugissante de rage.

Et cette fille tout près. Elle sut de quel côté elle était. Mais le coup l'avait étourdie. Sa vision s'embrouillait. Et les images commençaient à danser. Mais elle mugit de nouveau.

T'as peur Amos?

À demi-debout, Arielle essaya de se redresser. Mais ses membres la lachèrent. Elle tomba sur le côté, incapable de se relever. Mais Kira allait tout détruire. Il fallait l'arrêter.Tenta de bouger un peu mais à peine. Elle ne voyait pas très bien non plus. Alors elle resta étendue sur le sol, à moitié consciente.

Dois... sauver... ville... Faraell...

Arielle tenta de se relever avec la meilleure volonté du monde sans y parvenir.

(*Malrah* Je n'en peux plus...

Elle eut une larme.

(*Malrah* J'ai essayé... j'ai essayé de ne pas défaillir... ils sont trop nombreux... ils sont trop puissants... je ne peux rien faire...)

Dresla n'avait très peu récupérer au palais.

(On va essayer ensembles... on les tue ensembles... mêles ta force à la mienne...)

Dresla et Arielle fermèrent les yeux de concert. La Reine sortit du château, sur la plus haute tour. Elle rugit. Et regarda les monstres. La ville était vide. Une chance. La Déesse concentra tout son pouvoir et toutes forces. Elle cracha un ouragan de flammes aussi chaudes que du magma. Assez pour faire fondre la pierre et la réduire en liquide. Les monstres n'y échappèrent pas. Seul une poignée y survécut. À peine une quinzaine... assez pour les Elfes. Dresla tomba dans le vide mais disparu.

Arielle regarda Fatina et son corps la lâcha. Mais son esprit resta.

Arielle, incapable de bouger (Fati tu pourrais répondre!), avait le regard fixé sur la cité. La situation était mieux. Beaucoup mieux. Pour les Amsais. Les survivants, chez les monstres ne firent pas long feu sur l'armée d'Elfes déterminés. Arielle usa de toute sa volonté pour se lever, aller chercher Cirrus par la peau du cou comme un chat et le trainer jusqu'à Malrah. La princesse tomba devant la Reine de Elfes. Elle s'éffondra sur le sol. Tremblant sous la fatifue et les blessures, la robe en lambeaux, couverte du sang de ses ennemis. Elle regarda Malrah.

C'est fini...

Et elle perdit conscience. Les bébés, sous les efforts de leur mères, ne bougeaient presque plus.

[ sorry... ]

Fatina qui avait les yeux braqués sur les soldats elfes qui venaient d'arriver, ne vit pas Arielle se lever pour aller chercher son amant. Se ne fut quelques minutes plus tard, que la licorne reveint sur terre et remarqua qu'Arielle gisait aux pieds de Malrah, inconciente...

-Arielle...

Fatina marcha vers Sylian et lui frotta doucement une joue avec son museau. Elle avait l'air d'être encore en vie, mais il faudrait vite l'emener le plus loin possible de cette bataille et au mieux, aller la soigner pour la remettre sur pieds.

La licorne leva les yeux vers Malrah.

- Aider moi à mettre les zafaras sur mon dos, lui dit-elle avec sérieux et inquietude ; Il faut tout de suite les emener en lieux plus sûr...

(Comme Fati réponds pas... et que je déteste faire attendre Faraell)

Arielle avait entrevu le visage de Malrah avant de s'évacher sur le sol, collée contre Cirrus. Peut-être une dernière fois. Ils étaient salement blessés tout les deux, Arielle encore plus car elle s'était battu contre les monstres et Cirrus non. La princesse était, physiquement, méconnaissable avec tout le sang sèché qui lui collait à la fourrure et celui qui coulait de ses propres plaies. Arielle essayait de percevoir un signe, de se réveiller. De voir la lumière de n'importe ou pour s'assurer qu'elle vivait toujours mais ce n'était silence et noirceur. Aucune sensation de froid ou de chaud, seulement un boudonnent lacinant, sourd et régulier qui venait de sa tempe gauche qui saignait. La plaie s'étendait jusqu'en haut de son sourcil.

La princesse ne se réveilla, ou sembla se réveiller, qu'après être mise près du trône de Malrah. Elle ouvrit les yeux et tenta de se redresser pour s'asseoir sans succès. Elle retomba sur le sol comme une masse. Elle était au bout du rouleau. Elle n'en pouvait plus. Ses dernières forces physiques l'avaient abandonnée. Les bébés ne bougeaient plus... Azie ne bougeait plus pendant que les autres essayaient de se rassurer les uns les autres. Mais Azie... En se rendant compte de ce qu'elle avait fait à sa fille, Arielle retint un long cri de désespoir. Puisant ses extrèmes ressource, elle essaya d'insulfer la vie au bébé. De toutes ses forces. De tout ce qui lui restait même si pour ça la princesse devait rester dans le coma. Azie donna un coup. Puis un deuxième. Sa mère fut soulagée. Elle jeta un regard fiévreux à Malrah et Fatina.

J'ai promis... à Faraell...

(Ils ont plus accès au Net ou quoi?)

Après qu'elle eut reparler, Arielle se mit à cracher tout en tremblant de tous ses membres. Mais elle essayait de trouver sa soeur. Dresla était toujours à Norman, elle cherchait des survivants, prenant la forme d'un furet bleu dont on aurait pensé qu'il était un Magicano au premier regard et non une Déesse Déchue. Le furet se glissait dans les trous, conduisait les familles au château et repartait en trouver d'autres. Plusieurs fois elle tomba sur des orphelins de mère ou de père... parfois les deux.

Elle aussi s'inquiètait de l'état d'Arielle qui ne pouvait que parler à voix basse au risque de ne pas se faire entendre. Dans la partie de la ville où elle se trouvait, elle ne sentait aucune présence. Elle étendit son champ. La population était dans le château. Dresla sentit une... non deux.. présences fortes. Et... malsaines. La Déesse montra ses dents de furet avant d'aller voir de qui il s'agissait. Une femme aux cheveux noirs... un chat de même couleur... et une petite fille, une jeune Elfe, dans les bras de l'adulte. La petite ne semblait pas vile, même qu,elle parraissait refleter la douceur et la fragilité. Mais les deux autres non. Qu'on se le tienne pour dit: Dresla avait beau être un animal elle savait distinguer le Bien du Mal et ces créatures n'étaient pas de son camp.

La Déesse s'approcha d'eux. Par Arielle elle avait vu bien des visages et celui-ci l'étonna. Kira, la servante d'Amos? Tenant une enfant dans ses bras? C'était è peine croyable! Amos était blessé. Pourquoi était-elle toujours ici s'il ne restait qu'eux à Norman? C'était louche... s'ils entraient au Château... il y avait des tonnes de blessés et Arielle s'y trouvait, incapable de bouger et si elle aurait été une mortel elle serait morte à l'heure qu'il était. La Reine ne voulait pas que cette Humaine vienne blesser sa cadette! Si Dresla les voyait, c'était parce qu'elle usait du pouvoir d'Arielle avec les sons. Sans ça elle ne les voyait pas. Mais elle sentait leur présence.

Dresla se mit à courir, toujours en furet, bien en vue. Elle s'arrêta devant eux, se hissant sur ses pattes arrières, fixant Kira de ses yeux bleus et rouges, les crocs sortis, sifflant presque.

(*Kira* Un pas de plus... et je te saute à la gorge!

C'est à ce moment que Dresla vit que la petite fille était mal. Mais Kira servait Amos! La Déesse était tendue. Ou elle empêchait Kira d'aller au château et elle sauvait Malrah ou elle la laissait y aller pour qu'on soigne la fillette. La Reine de Néopia était partagée. Si elle n'aurait pas eu sa fille, elle se serait jetée sur Kira. Mais Dresla avait trop bon coeur et elle s'était juré de ne pas tuer d'innocent sans raison, ce qui la condamnerait au Monde Infernal ou à être une pure Déchue.

Un troisième choix peut-être? Mais un énorme loup était tout près. Un Ombre avec ses yeux rouges. Un Ombre!?! Ces bestioles capables de vous tuer en aspirant votre âme? Dresla frissonna de tout son corps de furet. Elle se mit sur ses pattes et se mit à cracher. Elle avait un devoir... une promesse... et il n'était pas dit que Dresla Di'Narva, Reine absolue de Néopia, se rendrait sans combat. Le furet bleu se mit à grandir pour prendre l'apparence d'un ours plaire de même couleur. C'était le point faible de la Déesse. Elle gardait ses couleurs bleu et or ainsi que ses yeux.

L'ours de trois mètres chargea sur le loup pour le blesser, voire le mutiler, le renvoyer d'où il venait. Dresla rugit de hargne. Délaissant Kira. Oubliant la servante, concentrée sur l'Ombre. Elle cracha le feu pour l'intimider. Pendant qu'Arielle, sentant que ça allait mal et qu'un danger était proche, tentait de se lever pour l'empêcher.

(Dresla! Reviens!)

La Reine de Néopia ignora les paroles d'Arielle. Elle rugit de nouveau, prête à tuer. Obsédée par cette pensée, elle ne vit que trop tard l'Ombre disparaître et se rendit compte de son ereur en sentant ses crocs et ses griffes sur épaules. Dresla mugit de douleur et brilla d'une lueur argentée pour blesser l'Ombre ou essayer.

Toi je vais te...

Elle roula sur elle-même et sauta sur l'ombre et le piétiner. Peu importe ce que c'était. Si ça pouvait ressentir des coups ça pouvait souffrir. Le coté sauvage avait pris le dessus et Arielle essayait de la controler. La princesse avait le front trempé sous ses efforts. Elle lui disait d'arrêter, de se calmer. La Déesse ne voulait rien entendre.

Arielle ne pouvait plus bouger. Elle perdait du sang. Seule Dresla pouvait arêter Kira. Une fois que la Reine fut certaine que l'Ombre ne bougerait plus, elle reprit sa forme normale et se mit à courir comme un fauve pour rattraper Kira et, à nouveau, lui bloquer le passage. Ombre ou pas Ombre. Dresla montra les crocs en bavant, les yeux rouge sang sous l'envie de voir le sang de l'Humaine couler à ses pieds.

(Mes idées me quittent...)