Apres une mort... et une disparition [prive]

Axie! Axie!

Cette voix, c'était celle de la Reine qui courait à quatre pattes dans les jardins, encore une fois, pour fouiller partout, peut-être la centième fois, dans les buissons, les trous, la mare, les fleurs, les murailles, les arbres et tout.

Axie! Nama Axie! Nama!

Arielle cherchait partout sa fille depuis qu'elle était revenu du continent de Fabulya. Elle avait apprit la disparition d'Axias et avait commencé à la chercher partout sans relâche. Omettant de se nourrir, de dormir et même de se laver. Elle fouillé les moindres recoins du Royaume, elle n'y était pas. Pas de traces. Arielles avait des écorchures partout, elle était épuisée. Mais elle continuait de courir malgré son ventre qui l'handicapait par moments. Elle éprouvait de vives douleur, s'arrêtait, attendait et reprenait sa course. cela faisait des jours qu'elle cherchait partout. On voyait au premier coup d'oeil qu'elle n'était pas bien.

Sara ovrit des yeux ronds. C'etait.. oui c'etait bien elle! Arielle! La Reine! La desse! Elle ne croyait toujours pas aux Dieux, mais elle l'apellait par son titre. Elle etait la, la reien? Tout le monde ne savait pas trop ou elle etait.. et la elle la voyait, seule, sale, toute ebouriffee, le regard hagard...

"Votre Majestee?"

Elle bondit, pour se retrouver sur la terre ferme. Qu'avait la Reien? Pouruqoi ce regard perud.. Elle semblait chercher ... Axias? Oui.. certainement. La Zafara fit remarquer sa presence en cassant une brindille avec son pied, volontairement.
Pour qu'Arielle la remarque...


[vais dormir -__-']

Arielle ralentit l'allure. Elle renifla le sol, l'air, alla renifler un partout. N'importe quoi pour la mettre sur la piste de sa fille. Où était-elle? Où était Axie? Sa petite Axie... elle y tenait tant à sa fille. Elle regardait de gauche à droite. Elle revenait de la montagne, son poil était couvert de terre et sa robe était en lambeaux. Elle n'avait cessé de bouger. Elle allait dans les montagnes, les alentours du Lac, partout dans le palais même les cachots sales, elle allait au Glacier et en revenait gelée, elle fouillait les ruelles pauvre du village et les riches quatiers, elle fouillait la forêt sous toutes ses coutures. Elle était même allée dans les autres Royaumes. Elle avait besoin d'un bain, de se reposer, de dormir, de manger. Mais elle refusait. Elle voulait retrouver sa fille. Elle la retrouverait. Elle se l'était promis. Elle avait promis à Axie qu'elle pouvait compter sur elle. Elle ne laisserait pas sa fille seule et perdue, personne pour l'aider, comme la Reine elle-même l'avait été il y avait neuf ans sur Fabulya. Quand elle entendit le craquement, elle s'arrêta, croyant que sa fille était de retour, qu'elle voulait juste lui faire une peur, une farce.

Axie!!

C'était simplement Sara. Arielle commença à soulever toutes les pierres qu'elle voyait et à creuser le sol. Avec l'énergie du désespoir. On l'entendit gémir sans cesse. L'été était passé, les journées chaudes elle aussi. le temps se faisait frais. De plus en plus froid. Mais elle ne rentrait amais au château pour se réchauffer. Ça faisait quatre mois qu'était dehors, enceinte, à chercher sans relâche. Elle était son septième moi de grossesse... Septembre. La naissance était prévue dans deux mois. Elle s'en fichait des bébés. Elle voulait sa fille!

Arielle était en train de regarder le moindre grain de poussière. Elle avait les yeux fixes, ronds, rougis et vides. Remplis de désespoir. Arielle ne lâchait pas prise. Elle continuait de fouiller. Mais au fond de sa conscience, une infime partie savait que c'était inutile.

Arielle rejeta Sara, prise dans son délire.

Non! Non! Elle est ici! I faut juste chercher! Juste chercher!

Elle se remit à creuser. Étant malade, ses gestes étaients maladroits. Elle échappait une pierre qu'elle tenait dans ses pattes. Elle en souleva d'autres. Elle grimpa à un arbre mais du se passer de ses griffes tant elles étaient émoussées. Le petites braches l'écorchaient. Elle avait de nombreuses échardes. Elle ne les sentait pas. Elle ne sentait pas la douleur physique tant celle de son mental obnubilait le reste.

Arielle n'écoutait pas vraiment. Elle n'avait qu'une idée en tête. Mais cette idée la consumait à petit feu. la Reine n,avait que la peau sur les os, elle ne s'était pas lavée depuis quatre mois et Céosus sait par où elle était passé puisqu,elle sentait mauvais. Arie s'arrêta quand Sara prit son poignet. Elle fixa la Garde, haletante. Ses yeux étaient à moitié fermés, son oeil rouge était presque translucide. Ses joues étaient creuses, on voyait une bonne partie de ses os et son front était bouillant. Elle fixait Sara, immobile, le pelage trempé de sueur tant elle bougeait, tant elle était mal.

La Reine déglutit avant de baisser les yeux et la tête en laissant échapper un gémissement. Elle voulait tant revoir Axias. Elle tenait tant à sa fille. Elle voulait tant serrer Axie dans ses bras et tenter de se faire pardonner. Mais Sara voulait qu'elle abandonne. Tiens, elle avait parlé sur un ton beaucoup plus doux. Ça ne lui ressemblait pas vraiment. Mais cela convainquit Arielle qui descendit une patte, puis une autre, avec lenteur. Jusqu'au sol. Le dos vouté, les bras serrés, tremblante de fièvre. Elle renifla. Elle avait froid, elle avait faim, elle avait soif, sommeil et avait grand besoin de selaver aussi. Et de changer de robe.

C'est à cause de moi... à cause de moi qu'elle est partie...

Elle essuya son nez qui coulait un peu.

Je veux la revoir... qu'elle comprenne... je n'avais pas le choix de faire ça... il fallait que je le fasse.

Arie ressera les lambeaux de se robe sur ses épaules pour tenter de se réchauffer.

Je veux la revoir... Revoir Axie... À cause de moi qu'elle est plus ici... à cause de moi

La Reine semblait retrouver un peu de sa raison. Oui d'autres cherchaient Axias. Elle elle devait s'occuper du Royaume. Elle devait récupérer. Son ventre grogna atrocement. S'appercevant que Sara avait un sac, Arielle senti qu'il y avait de la nourrutre à l'intérieur. Son ventre gémit en core plus.

Je n'ai rien vu... en neuf ans, je le jure, je n'ai vu... j'ai compris qui il était quand tu m'as tout dit... sinon...

Arielle s'affligeait souvent sur son passé. Un défaut. Une manie à supprimer. Elle se laissa tomber sur le derrière, à terre. Voyant la nourriture devant elle, Arielle la prit et commenç à manger sans se préoccuper des bonnes manières. Elle mourrait de faim et elle avait è manger. Alors elle mangeait. Pendant qu'elle mangeait, elle se sentait mieux. Son ventre cessait de se plaindre à toute heure du jour. Une fois le saucisson, le pain, les sandwichs avalés elle but presque toute la gourde d'un trait. Avant de hoqueter mais c'était du à sa précipitation. Maintenant qu'elle avait l'estomac remplie, ça irait mieux.

Arielle se frotta l'oeil gauche du revers de sa main du même côté. La fatigue. Elle dormirait un moment. Surtout elle le devait car la naissance était prévu dans deux mois. Elle avait grand besoin de reprendre des forces. En cet instant, vu la façon dont elle se frottait les yeux, elle ressemblait davantage à la jeune Arielle quand elle était enfant et qu,elle se levait du lit.

Rien. Arielle n'y pouvait rien. Elle s'était laissée berner. Et très facilement. Ça, elle en avait plus que honte vous pouvez me croire. Elle avait honte de ce qu'elle avait pensé d'Hideki quand elle le croyait bon. Quand elle avait cru qu'elle était arrivée à le changer. Ça la chagrinait. Elle n'avait pas réussi. Et elle avait montré à quel point elle avait été naïve de croire Hideki toite ces années. Elle avait cru qu'Hideki n'aimait juste pas montré ce qu'il ressentait de peur d'être jugé trop émotif. Parce qu'il... jouait la comédie.

Arielle regarda un peu un peu partout. Le soir allait tomber. Et Sara lui proposait de dormir. Il était grand temps qu'elle ferme les yeux. La Reine prit la couverture et s'étendit sur le sol, juste à l'endroit où elle était. Bien que le sol fut dure, elle le supporta bien et a ne l'empêhca pas de frmerl'oeil aussitôt et de se mettre à ronfler sous l'épuisement des derniers mois. Mais un petit ronflement.

Quelques animaux, comme Sara était perchée dans l'arbre, s'approchait de la chose grise qui respirait. L'un d,eau, ressemblait à un petit renard, s'approcha jusqu'à effleurer le nez d'Arielle qui gigota avec un grogenemt avant de replonger dans le sommeil profond. Elle bailla et la bestiole en profita pour regarder l'intérieur de sa geule rouge. Se désintéressant, le petit renard s,en alla.

Arielle dormait bien. Mais un sanglot l'arracha à ses rêves. Mais qui pouvait bien pleurer ici? Elle mit quelques secondes avant de se souvenir. Ah oui. Sara l'avait retrouvée et nourrie. La Reine regarda de gauche à droite puis leva les yeux jusqu'à voir la magicienne. Elle pleurait. Pourquoi?

Bien qu'elle soit fatiguée et épuisée, la Déesse grimpa dans l'arbre jusqu'à la hauteur de Sara mais avec lenteur et difficulté. Une fois sur une branche proche, elle reste dessus en haletante, le front trempé de sueurs. Ell s'appuya sur ses coudes.

Qu'est-ce qui se passe?

Arielle fit non de la tête. Elle dormirait pas tant que Sara n'irait pas mieux.

Ça va aller...

Mais son état de santé la contredisait. Elle avait le plus grand mal à rester consciente et son coeur si vite qu,elle en perdait le compte. De plus il lui semblait qu'il frappait sur ses côtes. Arie penait qu'on devait l'entendre de loin. La branche craqua, elle s'immobilisa, anxieue. Puis tourna lentement ses pupilles vers la source de buit. Son visage se figea de terreur.

Quelques secondes. Puis... crac!

AAAAHHH!!!!!!

Paf! En plein sur la tête. Arielle vit un éclair blanc pendant que sa tête heurta le sol. Elle rugit de douleur. Son cri mourut dans sa gorge. Ses yeux se fermèrent et elle devint molle, la respiration sifflante.

Arielle des yeux hagards. Comme si elle venait d'être interrompue dans une sieste. La Reine tenta de parler mais il lui semblait que c'était trop dur. Elle ne réussit qu'à entreouvrir et à émettre un râle. Elle resserra les poings. Peine perdue pour se lever. Sa coordination en avait prit un coup et le choc l'avait étourdie.

A...ya...gui zest... bassé?

Les bébés s'affolaient. Ils ne cessaient de gigoter et leur coups étaient douloureux.

Sara avait rapidement changé d'attitude. Arielle cligna des yeux pour sa vision cesse d'être brouillée et vit mieux. Beaucoup mieux. Elle leva un bras gauche tremblant et porta sa main à sa tempe du même côté. La chute n'était pas sans conséquence. Elle n'avait pas vu que la branche était si petite. Elle s'était tant habituée à son ventre. D'ordinaire elle avait un poids de 50 kilos mais avec la grossesse c'était 70. Ça avait influencé la chute, donc le choc et ses effets. Quand elle appuya un peu sur son crâne douleureux, elle siffla et retira aussitôt sa main pendant que le bandage se couvrait de rouge.

Et de quoi on parlait?

Arielle pouvait être assez déconcertante.