Warui la DD

Dresla était sur une autre tour du château, observant l'Ombre qui lèchait son bras tranquillement sans la regarder pendant un moment.

"Arielle...?"

Vu l'aura maléfique, Dresla doutait grandement que sa soeur lui réponderait. Et elle avait raison. L'ombre se tourna vers elle. Un regard sauvage et cruel, des dents blanches, pointues, régulières et surtout une aura des plus noire.

"Arielle? Je ne connais aucune Arielle... ah si... je me souviens..."

L'ombre eut un sourire cruel.

"Mais elle n'est plus... dommage..."

Dresla crut que son coeur s'arrêta de battre. Non...

Maintenant de la pluie. Dresla sentit aussitôt ses poils se refroidir. Elle frissonna. Mais pas l'Autre. L'Autre restait bien calme. L'Autre se tourna vers Hideki, toujours mauvaise.

"Tu peux toujours bien parler..."

Elle disparut pour réapparaître aux côtés du magicien.

"Pourtant... je comptais tant sur toi, Nageki le grand Traceur, le puissant magicien... le fidèle. Tu aimes Arielle non? Ce serait pas de l'attirance que tu as ressenti lorsque tu as vu le dessin de ta Reine en Humaine? Non? Si? Si? Tu sais, un homme de ton âge doit penser à ses sentiments, et ce que tu veux. Tu peux faire de moi une compagne sans faille, j'en ai le pouvoir, tu le sais..."

L'Autre souleva le menton d'Hideki avec son index gauche, aiguichante. Puis flatta doucement son torse.

"Je peux te comble chaque soir si tu le désire... et ce pour l'éternité..."

Dresla regardait, impuissante, L'Autre qui draguait carrément Hideki. Impuissante, elle vit Hideki changer d'attitude. Plus un Humain chaleureux... mais le vrai Hideki. L'Autre se colla contre lui, changeant d'apprence pour devenir un Humaine aux cheveux noirs et au corps de rêve. Dresla était pétrifiée... sa petite soeur... Arielle... Arieru... L'Autre fermait son esprit à tous. Dans un recoin minuscule de sa tête, Arielle n'entendait rien, ne voyait rien, ne sentait rien, l'Autre l'avait coupée du monde. La flamme de vie de la Reine vacillait comme une bougie sur le point s'éteindre. L'Autre se fit plus insistance envers Hideki, allant jusqu'à lui sursurrer des mots doux à l'oreille.

Dresla ne pouvait pas le croire. Hideki... Sa soeur qui le draguait carréement. La Déesse se doutait de la suite. S'apprêtant à s'interposer lorsque les tuiles devinrent lises sous ses pattes, comme de la glace, Dresla tenta de s'accroche mais impossible. Elle ne put s'accrocher qu'à la gouttière.

"Dres!"

Draror grimpa sur la tour, le plus rapidement possible mais sa compagne lâcha prise, Dresla tomba comme une masse sur le sol couvert de neige et son dos heurta le sol. Elle se releva avec ses coudes. Ho bon sang, son vieux dos! Draror redescendit la tour pour la rejoindre et l'aider à se relever.

L'Autre ricana. Toujours accrochée au magicien. Puis se tourna vers son pantin.

"Nageki... j'ai longtemps regardé comment tu te comportais... et je vois qu'il te manque quelque chose..."

Aussitôt, l'Autre les coucha tous les deux sur la tour, toujours Humaine, toujours belle à en rêver.

Warui se blottit contre Hideki. Ça marchait. Et une autre plan qui fonctionnait, un. La Déchue se frotta contre l'Humain, ignorant Dresla qui souffrait.

"Même les Morts ont des besoins..."

Et sans attrendre une réponse, Warui embrassa le Traceur et commença son numéro. Et Dresla la voyait agir. Que dire à Cirrus... Draror n'osait croire ce qui se passait...

Warui n'avait jamais remplacée Arielle pendant une nuit. Quelques vagues sentiments, des lambeaux de plaisir. Mais là c'était tout. Submergée, Warui ne voulait plus s'arrêter. Elle aimait. Mais elle devait arrêter pour éléminer les autres. Et puis, Eki étant mort, elle pourrait recommencer souvent. Warui finit par ralentir et s'arrêta, couchée sous Hideki, le serrant contre elle, le fixant, ronronnante. Lui regarda Dresla qui avait des yeux ronds. Elle venait de donner naissance à sa fille depuis même pas une heure. Et voilà que sa soeur perdait son combat. Et que sa mauvaise moitié s'accordait cinq minutes de bon temps! Warui regarda la Déesse puis embrassa le Traceur sur la joue, nullement incommodée par la pluie et la température. Dans son esprit, elle contacta Arielle qui était silencieuse, qui ne savait pas.

(Si tu savais combien je suis bien tombée d'avoir ton corps et tes pouvoirs)
(Rends-moi mon corps!)
(Reprends-toi Arieru... tu as plein de temps pour penser à toi)
(C'était quoi cette sensation?)
(Juste une pause avec Nageki...)

Dans leur esprit, elles se faisaient face. Arielle qui avait l'air d'une mendiante et Warui qui était le contraire. Dans une sorte de salle en acier. Warui ferma la lourde porte sur laquelle se jeta se jetant en hurlant, suppliant la Déchue de la laisser sortir. Mais Warui avait gagné. Arielle n'avait rien vu. La Reine était beaucoup trop naïve et rêveuse. C'était sa perte.

Warui fixait Dresla de ses yeux vairons, intensive.

"Occupes-toi d'elle...", murmurra-t-elle au Traceur avant de l'embrasser à nouveau pour le forcer.

La Déchue n'était nullement amoureuse. Mais savait jouer le jeu. Azera avait senti sa mère en détresse un instant plus tôt mais cette détresse fut vite remplacée par une présence hostile. Azie courut vers la chambe de ses parents pour réveiller son père, appeurée. Puis elle alla au balcon et vit Warui avec Hideki. Trop intimes pour que se soit amical. Dresla était au sol, blessée, Draror avec elle. Prise de peur envers sa mère, Azera recula derrière un rideau.

(Dsl je m'impose, mais si vous voulez je m'en vais ^^)

"Ah c'est terriblement pathétique tout sa !"

Cette voie qui venait de se faire entendre, raisonna pendant un instant comme un écho dans les airs et celui-ci ne semblait pas appartenir à un humain n’y a n'importe qui présent ici. C'était plus grave, plus cassant, et c'était très désagréable. Mais d'où pouvait-elle bien venir, c'était pourtant tout près, mais impossible de dire ou, c'était en plus lugubre et l'atmosphère donnait une drôle de sensation de confusion, on ne savait pas qui régnait, le bien ou le mal ? Puis après un certain instant un croisement sonore intervint ver le sommet du château. Un corbeau, un corbeau noir et plus sombre que les ténèbres était percher sur la plus haute tour des lieux et il fixait le petit attroupement qui était composer de Zafara et d'humain. Drôle d'assemblement a son goût. Il les regardait de façon étrange et très imposante. Mais qu'est ce que c'était que cet animal, et en plus il parlait. C'était lui qui avait parlait avec se son horrible qu'on aime pas entendre. Celui-ci resta comme ça, pendant un sacré moment, détaillant tous ceux qui étaient en bas, puis il finit par déployer ses ailes pour descendre rapidement en piquer jusqu'a arrivé au niveau de hauteur de Warui. Il changea de direction et fonça rapidement sur cette Déesse déchut qui était complètement pitoyable, et soudain il l'attaqua avec ses serres. Il les referma dangereusement sur son visage pour la défiguré, la faire saigner et la transpercer jusqu'à l'os.

L'oiseau resta un instant comme sa, à resté accrocher a elle pui s'envola de nouveau en direction du magicien qui était en train de faire son maudit tour de magie dont le corbeau appréciait guerre. Mais au lieu de l'attaquer comme il l'avait fait avec la déesse Déchut, il donna un grand coup d'elle, ce qui donna une rafale de vent puissant et qui entoura Hideki presque a l'emprisonné. Puis il vola doucement ver Dresla qui était à terre et qui ne faisait rien pour le moment, il se posa près d'elle, les serres plein de sang et la regardait.

"Et bien Dresla..."

Et a ce moment un tourbillon noir apparut autour du corbeau pour laisser place à une femme habiller de noir et qui semblait être contente d'être intervenue, cela faisait longtemps q'elle ne c'était pas mêler d’histoire venant de la terre. La déesse Tadis en avait un peut marre de rester percher à sa fontaine de visions et de regarder ce qu'il se passa à Néopia pour surveiller une certaine personne.

"...Moi qui pensais que tu étais plus forte que sa, tu me déçois, un dieu ne se laisse pas avoir même s'il est faible après avoir donner la vie."

Elle la regarda de haut avec un certain sourire sournois et se tourna ensuite ver ceux qu'elle avait attaque sauvagement. Le vent avait cessé et les blessures de Warui semblaient s'être aggraver. Tadis regarda la déchut d'un regard coléreux et pointa son doit dans sa direction.

"Di donc déesse de pacotille, pour qui te prend tu pour apparaître seulement maintenant et a commencé à t'imposé, si quelqu'un doit faire du mal a cette famille de dieu, c'est moi."

Warui avait vraiment mit le Traceur dans son camp. Dresla était toujours assise dans le neige, incapable de se soigner, elle avait presque le dos brisé. Draror essayait de la mettre debout mais les cris étouffés de sa femme l'en disuadèrent. Quand ils virent les ierres voler vers eux, la Déesse ne put rien faire. Ils reçurent partout. Une pierre assez grosse percuta Dresla à l'arrière de la tête. La Zafara tomba vers l'avant, inconsciente. Mais rouvrit les yeux lorsque Tadis arriva. Encore Tadis... pour faire quoi cette fois? Aider ou regarder?

"Désolée de te dire ça... mais c'est Arielle la plus puissante. Était plutôt"



Warui se prit un bon coup de griffes sur la tour. Jusqu'à l'os. Elle saignait abondamment. La Déchue ne cria pas de douleur, elle envoyait cette douleur à Arielle. Tadis la laissa. Warui essuya son sang sur son visage pour y voir clair. Elle reprit sa véritable apparence et sauta de la tour pour attérir sans mal. Elle se dressa sur ses jambes et se métamorphosa un en gigantesque dragon et cracha le feu vers ses trois opposants.

Dresla avait trop mal pour bouger. Et Kira? Kira! La petite devait dormir dans son berceau sans savoir ce qui se passait! Sans savoir que sa mère souffrait. Sans savoir qu'elle risquait de perdre ses parents. Dresla se relevait lentement, elle pensait que son dos était broyé même. Hideki marchait vers elle. Il l'immobilisa à l'aide la magie. Dresla paniquait, s'affolait. Elle avait compris, vite compris. Compris qu'Hideki allait s'emparer de son âme. Dresla ne pouvait plus bouger. Elle mobilisa ses forces pour se défaire du sort. Maintenant enragée, elle ne ressentait plus la douleur.



Warui cessa de cracher le feu. Elle regardait Tadis. S'avança vers la Déesse avec lenteur, les yeux rivés sur elle. La Déchue était devenue immense. Elle regarda à la fenêtre du couple Royal. Azera s'était mis à l'abri. On était le Jour de l'An, alors on veillait. Les Nascarian restaient aux portes, fixant ce qui se passait.

"Arieru est le passé, Tadis. C'est mon corps à présent!"

La Dragonne bleue donna un violent coup de patte à Tadis.

Warui regarda Tadis, hésitante. Finalement, ce n'était peut-être pasle bon moment pour se montrer. Mais les autres penseraient qu'il s'agissait d'une crise d'Arielle, qu'elle avait déliré, raconté tout ça. Et Warui serait de nouveau sauve. La Déchue fut stoppée dans son élan, elle plissa les yeux et montra les crocs. Mais elle regarda le Ciel quand un sifflement lui parvint aux oreilles. Il y avait des éclairs à côté. L'un d'eux la percuta au dos, mais elle ne sentait rien, tout les douleurs elle les envoyait à Arielle qui hurlait dans sa tête, derrière sa porte en acier. Warui n'était pas accablée. En s'avança vers Tadis, reprenant forme normale, et se jeta sur la Déesse Créatrice avec la ferme inention de lui arracher la peau du visage et de l'avoir pour diner.

Warui était sur Tadis, prête à faire mal, à l'entendre crier, la supplier de cesser. Mais non. Tadis l'envoya contre le mur. Dans sa cage, Arielle crut qu'on lui broyait le dos. La Reine était inerte dans sa prison de fer et de magie, sa vie la quittait. Warui se releva comme si de rien n'était. Comme si elle avait attérit sur une guimauve. Tadis s'était soignée. La Déchue n'était pas de taille, mais elle était fixée. Elle rugit de foncer à nouveau sur Tadis, elle n'avait qu'une envie: Tuer.

Dresla ne pouvant agir, Draror percuta Hideki au flanc, décidé à la faire souffrir pour ce qu'il avait voulu faire à sa femme. Personne ne faisait de mal à Dresla, personne! Draror sortit les griffes. Il blessa le magicien au visage, même s'il ne pouvait pas mourrir.

Dresla restait à sa place, trop faible pour bouger et surtout elle avait trop mal.

(Dresla...), appellait Arielle, impuissante et à un cheveux du néant noir.
(Arielle? C'est toi?)
(C'est moi...)
(Où es-tu?)
(Dans.. dans une... salle de métal... à terre... j'ai trop mal... je peux plus me lever...)
(Qu'est-ce qui s'est passé?)
(Elle est arrivée comme ça... je lui ait obéis... je n'avais plus toute sa tête... elle m'a emmenée... ici)
(On va te faire sortir de là Arielle. Arielle? Arielle!)

Dresla n'obtint aucune réponse. Elle eut encore plus peur.

Draror prit le baton bleu et le lança au loin, soulevant le magicien par le collet. Grondant, menaçant.


Warui courit vers Tadis comme un chien enragée. Elle fut stoppées par les ronces. Très solides même. La Déchue tomba sur le sol enneigé. Les épines s'enfonçaient dans sa chair. Les plantes étaient devenues du métal. Pour ne pas être brisées. Warui poussa un rugissement assourdissant qui fit trembler le sol et qui était à une fréquence sonore très douloureuse pour tous. Elle regardait Tadis dans les yeux, déterminée à gagner. Elle métamorphosa en un petit serpent.