Les ennuis sont finis? Non.. ils commencent...

Warui enserra la petite de sa queue pour la serrer contre elle en ronronnant. Et chuchota à l'oreille de la petite:

"On ne la trouve que dans les jardins d'Arie. Et quand c'est la peine Lune, elles sont encore plus belles. Ou bien..."

Warui fit apparaître ses iales pour les étendre, imitée par Arie, pour cacher le Soleil. Ils étaient dans le noir. Arielle fit briller ses motifs sur sa fourrure, illuminant tout le monde comme un soir de nuit. Warui se mit à chanter pour Hideki, pendant que la fleur s'ouvrait. De l'extérieur elle était foncée et terne. Mais à l'intérieur elle reflétait la lumière lunaire comme un bijou. On entendait des "Wow...", des "Ouh...", des "Ah..."

Des bruits de pas intorrimpirent leur extase, presque en transe. Warui cessa de chanter et Arielle cessa graduellement de briller, pour permettre à la fleur de se fermer correctements. Puis elles écartèrent doucement leurs ailes. L'un des marins. Il disait qu'on voyait la terre. Les enfants, une part d'entre eux, allèrent à la proue pour voir de leur yeux leur nouvelle maison. Les plus jeunes étaients restés avec les jumelles et Hideki. Warui tendit le verre d'eau à sa nière, lui disant de faire attention que bientôt elle pourrait avoir des graines pour en avoir d'autres encore. Un gamin de deux ans tenait de grimper sur les genous d'Arielle, poussé par un vieux. Waru plus le plus âgé et Arie le ébé.

"Nous arrivons bientôt..."

"Un deuxièeme..."
"Un nouveau départ..."
"On va avoir d'autres maison, mMman?"
"On va avoir de la place pour jouer?"
"Vous aurez tous ça... il fait plus chaud là-bas, je ne pense pas vraiment que les vêments dureront longtemps... surtout si on doit marcher un moment"

Il faudrait peut-être s,en débarrasser. Tous sentirent la petite secousse quand le bateau toucha la Mer. Dresla pouvait se reposer. Les marins prenaient la relève. Ils arrivaient. Et Hideki partirait à nouveau.

"Tu ne prendras pas trop de temps?"

"Je ferai attention à moi et au bébé... là-bas"

Pas de mauvais tous, de coups fourrés, pas question de se perdre ou d'être blessée. mais rien n'exculait les mauvaises expériences à vouloir goûter. Mardror dit à Hideki qu'il la surveillerait attentivement. Puisque les deux protagonistes étaient à l,'ube d'une nouvelle race, en quelque sorte.

"Après on sera nous deux... rien que nous deux... et notre bébé"

Elle resta collée à lui le reste du temps permis. pensant à ces derniers jours. C'était des jours de bonheur. Où il s'était montré ouvert, plus qu'à l'habitude. Et ça lui avait réchauffé le coeur. De le voir ainsi.

Le bateau finit par s'immobiliser sur la terre. C'était l'heure de se séparer....

Warui descendit avec lui, les yeux inondés de larmes qui coulaient quand même pendant qu'il l'embrassait. La dernière fois avant un moment, aussi court soit-il. Elle se mit dans les bras d'Hideki, en pleurs. C'était plus fort qu'elle. Ses larmes. Elle ne pouvaient les arrêter de couler. Comme à chaque fois quand ils se séparaient elle souffrait, elle avait mal à son coeur. Une blessure qui se rouvrait à chaque fois, souvent. Comment soigner ça? Une blessure du coeur? Si vive. Même s'ils se retrouveraient bientôt...

Hideki reviendrait, banderait cette blessure au coeur, avec des paroles rassurantes, sa presence... Il ne voulait pas qu'elle souffre, et pourtnant il lui semblait presque que ca ressemblait a.. une derniere fois.. Il faillit detourner le regard, mais essuyant un peu ses yeux une derniere fois, il prit un joli sourire, et murmura

"J'arriverai.. je reviendrai, ne t'inquietes pas.. "

[i]Il pressa cependant encore une fois la main de Waru... Porta celle ci a sa joue, poru sentir une derniere fois ce doux contacts... Warui... Mais bientot ca finirait.. Une semaine seulement? Il avait du mal a y croire

Dès qu'il reviendrait ça irait mieux. Elle le savait. Mais ça ne changeait jamais.

"J'attendrai... le temps qu'il faudra..."

Elle prendrait soin d'elle. Elle avait quelque chose pour lui. Mais il ne l'aurait pas avant des mois. Dommage. Elle aurait voulu lui donner tout de suite. Warui fouilla un peu dans une poche de la chemise qu'elle portait. Elle en sortit son cube bleu auquel elle tenait tant.

"Prends-le... si tu n'as rien à faire... lances-le un peu... et ne penses à rien... il est magique... mais je ne sais pas encore comment l'utiliser"

"Je l'ai trouvé à la Montagne de Koori. Je l'ai gardé depuis. Chaque face à un signe, un Trait"

Elle tenait à cet objet mais peut-être en aurait-il plus besoin qu'elle. Peut-être serait-il seul.

"Chaque fois que je serai sur la veille de dormir je penserai à ta voix et à toi"

Ils devaient. Y aller chacun de leur côté. Elle dans les terres de Swilyara. Et lui traverser la Mer pour aller à Nelta. Aurait-il besoin d'aide?

"Pas si long..."

Il faisait exprès. Elle le voyait. Exprès de partir plus tard.

"Vas-y. Je sais que tu trouveras ce que tu cherches... je le sens..."

Il s'éloignait. Elle aussi, en sens inverse. Alliéa la pressait de les suivre. Ils devaient trouver un abri pour la nuit déjà. Avant de continuer demain. Pour trouver le bon endroit. Elle repensa encore à ce moment magique, le plus magique pendantle voayge. Et les deux mots qu'elle avait attendu deux ans... "Je t'aime..."

*Je t'aime aussi...*

[iLe magicien savait, c'etait bon, il ne pouvait se retourner, rattraper Warui.. Il marchait... Ne regarda pas en arriere. Mais il voulait retourner, en arriere, il voulait serrer Warui dans ses bras, lui dire qu'il ne la quitterai pas.. Mais trop tard, sa decision etait prise. Il marcha le plus vite possible, pour echapper a la tentation de revenir sur ses pas. Il s'approchait de Yuu il le savait. Sa pire peur, la recontrer de nouuveau... Il quittait le bonheur pour s'enfoncer de son plein gre dans un monde d'horreur... Il avait ses raisons. Et des buts bien certains. Ce ne serait pas la voix qui l7en empechera. Ni perosnne....[/i]

Alliéa devait tirer sa fille qui allait lentement. Jusqu'à ce qu'elle le perde de vue. Puis elle accepta de rejoindre les autres.

'Je sais que c'est difficle, à chaque fois, mais tu vas le revoir..."
"C'est que... j'ai mal quand je le vois partir... J'ai toujours peur qu'il lui arrive quelque chose..."
"Il ne lui arrivera rien... il est fort. Plus que n'importe quel autre homme. Comme toi. Vous serez à nouveau ensembles. Mais là nous avons un nouveau Nascarian à faire... même si ce n'est que des trous dans le sol..."
"Tu crois qu'on retournera chez nous?"
"Je te le souhaite. Ça va durer longtemps. J'espère que tu y retourneras"
"Maman?"
"Oui ma puce?"
"Est-ce que tu voudras me chanter une berceuse ce soir?"
"Bien sûr ma puce..."

Warui essuya une larme et son museau qui coulait, comme une enfant. C'était maintenant que ça prenait un nouveau tournant. Elles rejoignirent Arielle qui gardait un oeilsur tous. Ils ne cessèrent de marcher tout l'après-midi et ne s'arrêtait que lorsque la nuit fut avancée. Pour faire le plus de distance en peu de temps. Allie chantonna pour endormir Warui accrochée à elle, ce soir. Les jours suivants elle pensait à Hideki.

Ils finirent par arriver près d'une rivière. Ils étaient sales. Ils se lavèrent un peu. Il voyaient de petites collines. La terre était correcte. Ils eurent tous la même idée de maison: des terriers dans les collines. Ils se mirent à creuser à leur convenace, leur grandeur idéale pour toute la famille ou peur être à leur aise. On laissa la plus grande à Arie et sa famille pour le respect, le rang et pour les orphelins qu,elle avait. Il fallait un grand trou pour loger tou le monde. Ils s'enfonçaient profondément dans le sol avec des tunnels. Une vraie fourmilière pour chaque famille. Comme ils finirent par être confortable et avaient finis les réserves, ils se mirent à chercher un peu partout et beaucoup s'adonnèrent à la chasse, d'autres à la pêches. Certains ramassaient les fruits et tous ça. Tout était organisé. Faute de ne pouvoir faire de feu sans être repérable, il fallait manger cru et en toute honn^teté, ça ne leur déplaisait pas vraiment. Un Zafara était civilisé. Mais lâché dans un endroit comme celui-ci, il redevenait à moitié sauvage, suivait son instinct. Ils formaient une grande meute à présent, dont Arielle était la chef.