Entre Blanc et Noir

Deux ou trois jour... non une semaine. Une semaine à vivre dans ces trous, plus quelques uns pour le voyage. Toujours couchée dans le terrier qui servait à la Famille Royale. Marre de ça... même si elle était plus qu'épuisée elle sortit quand même alors que la majorité des Zafaras étaient partis chasser plus loin. Des guets étaient restés pour surveiller leur nouvelle demeure. Warui sortit du grand trou et se secoua. Un petit bain. Il y avait un ruisseau tout près. Elle décida d'y aller et d'y prendre une gorgée par la même occasion.

Une chose de sûr, c'était que Warui n'avait pas été la seule à avoir l'idée d'aller se rafraîchir à cette petite sourçe si douce. Un étalon à l'allure puissante et sauvage était déjà là, buvant à grandes gorgées dans le point d'eau. Ce n'était pas le genre de cheval que l'on croise tous les jours, non, celui-ci avait une magnifique paire d'ailes de coton sur le dos et une noble corne d'argent sur le front. Il n'y avait pas de doute là dessu, c'était bel et bien Pelarïn, prince du ciel méfié de tout le monde.
La créature releva lentement la tête au bout d'un certain temps, huma l'air puis fit battre doucement ses soigneuses ailes, prennant garde à ne pas les mouillées.

Crac !

Un bruit sourd de branche cassée lui parvint et le mit en garde. D'un geste d'ailes élégant, l'étalon s'envola dans les airs pour aller se poser dans un coin bien plus sécurisé. Là où il pourrait guêter la moindre venue, et attaquer si possible.
Il frotta doucement ses sabots contre la terre rude et plissa ses yeux d'argents pour mieux fouiller dans les buissons...

Warui sortit d'un des buissons sans remarquer la présence magique de Pelarïn, elle n'avait qu'une idée: boire de tout son soûl. Elle était presque désydrathée à ne boire que dans les bols du bateau ou manger des fruits et des légumes remplis d'eau.

Alors de la vraie eau froide et claire ne pouvait que lui faire le plus grand bien. Elle se mit à boire goulument pendant un moment. Rah c'était trop bon. Elle resta couchée sur un rocher, à moitié submergée, prête pour un somme quand elle remarqua une odeur étrangère. C'était quoi?

Une zafara... Voici ce que l'étalon vit débarqué d'un feuillage pour aller presque sauter dans l'eau tant elle avait l'air assoiffée. Pelarïn hénnit doucement mais rageusement. Il n'aimait pas beaucoup cette personne, il avait l'impression qu'elle avait déjà connu le mal ou quelques chose dans le genre. Que la bontée n'était pas la seule chose qui vivait en elle.

Pfff ! Souffla t-il d'un coups de naseaux.

Une lumière bleue passa dans les yeux du prince et bientôt, le ciel se couvrit d'épaix nuages gris et de légères goutes d'eau commençèrent à tomber. Un vent glacial fit danser les feuilles des arbres, on aurait presque crus que la neige allait tomber tout à coup !

DEs bruits de sabots commençèrent à résonner dans le lointain, doucement pour commençer, puis bien plus rapidement...

Warui cessa de bouger. Elle avait entendu un bruit. L,air devenait plus froid. Froid? À cette période de l'année? Elle se mit à frissonner. La pluie était glacée avec le vent. Elle gelait. Elle n'aurait pas du sortir.

Warui resta assise, presque en boule, elle entendait des sabots. Elle regarda partout, effrayée. Elle alla se mettre dans un buisson pour échapper à la pluie. Et les nuage gris. ce n'était pas bon. Qu,est-ce qui se passait? Qu'est-ce qui se passait? Pourquoi le temps était si mauvais tout d'un coup?

Warui vit l'animal descendre vers elle, de la pure terreur apparut dans ses yeux. Pas ça... non pas ça... c'était quoi cet animal? Un Pégase? Non une Licorne? Il y avait des deux. Il se cabrait pour lui faire peur et la fixat. Elle ne pouvait s'empêcher de le fixer, surtout ce qu'il avait au milieu du front. Une corne d'argent. Même le petit cube magique de Koori qui était son trésor ne l'avait pas autant fasciné. On l'ensorcelait? Il n'y avait que cette corne qui lui obsédait l'esprit. Ses autres pensées étaient parties.

Mais qu'est-ce qu'elle avait enfin? Ce n'était pas normal cet état. Warui se mit à secouer la tête et mit ses mains dessus.

"Qu'est-ce qui m'est arrivé...."

Warui regarda Pelarïn. Le Ciel... il avait changer encore une fois. Il s'éclaircissait. Comment ça se faisait? Elle regarda en l'air avant de se rendre compte que l'animal venait vers elle, elle eut un petit geste de peur, leva le bras, réflexe de protection. Comme l,animal qui lui aussi recula. Un animal sauvage? Comme elle? Enfin comme elle... il était doué de la parole comme elle? Parce que certains animaux n,arrivaient tout simplement à parler, à se faire comprendre. Et pourtant ils étaient si intélligents.

Il revenait vers elle. Il la touchait du museau. Elle le fixait dans les yeux. Elle tendit une main, tremblante, pour voir si elle pourrait le toucher, même un peu. Elle le fixait dans les yeux. Il y avait le même reflet quelles siens. Dans le sens... il était peut-être aussi intélligent qu'elle.

"Euh... bonjour..."

Il ne reculait pas une nouvelle fois. Warui put sentir la fourrure du Pégase.

"C'est la première fois que je vois un cheval ailé..."

Elle avait un air... admiratif. Jamais elle n'aurait pensé croisé une telle créature. Il était vraiment très beau. Il avait un air fier, un air de prince, fort et déterminé.

Quand il parla, elle resta béat de surprise. Il avala parole. Elle sentait déjà qu'il n'était pas stupide mais elle ne pensait pas qu'il pouvait parler. Au fond ils étaient un peu pareils sur ce point.

"Pelarïn... c'est un nom que je n'aurais personne d,autre... parce que personne ne semblerait le porter aussi bien que vous..."

Il avait deviné qui elle était? Il lisait en elle?

"Mon nom est Warui Slythina, Déesse du Courage, descendante de Dresla Di'Narva"

Warui suivait le regard du Pégase qui fixait un cheval. Un oiseau? Il ne voulait pas d'un oiseau tout proche. Warui faillit émettre un commentaire mais se retint. La vision de la corne lui transperçant le ventre était assez frappante.

"Ces derniers je reste dans le terrier qui sert de maison à ma famille depuis une semaine. Un peu d'air frais..."

Elle le laissa s'éoigner. Il se frottait contre l'écorce d'un arbre. Et lui demandait si ça ne la dérangeait pas de la gratter?

"Bien sûr..."

Elle le rejoignit en trotinnant pour commencer à le gratter tout doucement sans vouloir lui faire mal, même un tatillon. Ça lui donnait envie de se gratter elle aussi. Une fois que Pelarïn fut bien elle le fit à son tour, à elle, avec sa patte arrière. Comme un chien

Pelarïn fut content de ce coup de main et ce laisser volontier gratter. Comme il aurait voulu avoir lui aussi une paires de mains...
Voyant Warui se gratter à son tour, le prince pouffa de rire. Moqueur et légèrement jaloux. Il en voulait encore lui...
Mais, voyant que la zafara ne le remarquait pas. Il frotta du sabot le sol pour essayer d'attirer l'attention de la déesse. Pourquoi elle ne le regardait pas ? Cette situation agaçait le prince qui se mit à hénnir de mécontentement.
Puis, trouvant la situation ridicule, le prince arrêta son caprice et alla se mêtre plus près de la jeune zafara. Il la regarda longtemps et trouva que de toutes les créatures qu'il avait pu observer, Warui était la plus étonnante et belle.

- Warui, me trouvez-vous ennuyeux ? Demanda t-il avec lenteur, tout en regardant son reflet d'animal dans le ruisseau.

Il fouetta l'air de sa queue et souffla avec ses naseaux ; Un vrai petit cheval.

Ça faisait du bien à elle aussi de se gratter. Elle cessa quand elle se sentit beaucoup mieux.

"Non vous n'êtes pas ennuyeux, grand Pelarïn. Seulement, il fallait que je gratte beaucoup. Du sable dans la fourrure"

Elle alla à l'eau elle aussi. Mais plus près encore, elle sauta dans la rivière pour se baigner. Elle sauta et nageait, elle adorait nager dans l'eau.

Une fois bien mouillée, trempée, le poil saturé d'eau, elle remonta sur pierre, pour se faire sécher au Soleil. On était bien ici. Mais il manquait quelque chose à son bonheur.

Les yeux du cheval suivirèrent les moindres mouvements de Warui lorsqu'elle fut dans l'eau. Il veillait à ce qu'elle ne parte pas d'ici sans lui en avoir demandé la permission. C'était dure à croire, mais le prince ne voulait pas que la déesse le laisse, il était prèt à l'empêcher de rentré chez elle tant il appréciait sa compagnie.
Pelarïn n'avait jamais eut de compagnon jusqu'alors, soit on le fuyait, soit il attaquait. Son comportement rappelait celui d'un enfant capricieux qui ne savait ce qu'il désirait. N'agissant pas pour le mieux et faisant de souvent les mauvais choix. Ainsi, le fait d'avoir pour une fois quelqu'un à qui se confier ne le dérangeait pas...
Il l'observa longtemps avant d'ouvrir la bouche, parlant d'une voix assez différente qu'a l'ordinaire.

- Vous êtes très belle Warui, murmura t-il faiblement en regardant une branche d'arbre berçée par le vent ; J'aime votre compagnie...

Il redressa la tête et sourit mélancoliquement à la déesse. Sa vie n'était pas très gaie, mouvementée certe, mais franchement le prince aurait peux être préfèré être à la plaçe de la zafara en cet instant. Elle, avait une famille, un foyer et des gens qui l'aimait. Lui, était seul et ne vivait que de l'amour de que lui procurait l'azur.
D'un coup de sabot, il écrasa une branche d'arbre qui gisait là à ses pieds, puis remua la queue doucement. Les oreilles dréssées en avant.

- Suis-je un animal à vos yeux ? Ou un être qui mérite autant d'attention que l'humain et ses nombreuses connaissances ?

Il posait des questions surtout pour engager la conversation avec la zafara, aimant beaucoup parler avec celle-ci.

Au compliment de Pelarïn, Warui se mit à rougir comme une tomate.

"Ah euh.... vous trouvez vraiment?"

Le seul qui lui ait dit, même voilé, c'était Hideki. C'était trop, merci. Warui avait baissé les yeux, un peu gênée. Ils venaient à peine de se rencontrer.

"Seul mon amant m'a dit ça... quand ce n'est pas ma mère"

La question du Pégase la fit réfléchir un moment. Comme répondre et comment le dire?

"En apparence, vous et moi sommes des animaux comme parmi tant d'autres. Mais nous avons ce quelque chose qui nous différencie. C'est notre âme. Notre nous en nous. Capbles de penser, de réfléchir, de communiquer. Même si avons toujours ce comportement instinctif. Peut-être que c'est nos créateurs ont voulu. Sans vouloir créer des races trop supérieures... ils ont juste... je ne sais pas... créer des être qui eux sauraient se débrouiller pour toujours rester, peu importe l'obstacle"

Elle baissa les yeux à nouveau.

"Je dois être un peu difficile à comprendre..."

- Non, non, vous êtes très claire, répondit précipitament Pelarïn en donnant un coup de pied au sol ; Je comprend ce que vous voulez dire. Chaque race est unique, selon son âme... N'es-ce pas ?

Il pensait à présent à son créateur à lui. Céosus avait-il réussi à crée la créature comme il la désirait ? Etait-t-il une réussite ou le fruit d'une expérience échouée ? La question restait sans réponse. Mais le prince pensa au fond de lui, qu'il pourrait peux être mieux faire. Tuer les gens n'était pas forcément la meilleure des solutions.

- Mon créateur à moi voulait que je amène sur terre avec moi, sagesse et bontée... Mais, réfléxion faite, je pense ne pas remplir mon travail comme je le devrais.

Il jeta un regard mécontent à Warui puis rebaissa les yeux d'un air honteux.

- M'aimez-vous Warui ? Demanda t-il après un moment de silence.

Question délicate pour un humain, mais pour un cheval, bien que prince, ce n'était qu'une question qui signifiait plutôt " Suis-je digne d'être à vos côtés ?". Mais cela pouvait peux être être difficile à comprendre, ne connaissant pas les intentions du cheval.
Il fallait aussi ce méfié, car l'étalon pouvait se vexer pour un rien, et en général quand cela arrivait, le suite n'était pas toute douce...

"Pas toujours... certains animaux qui n'ont pas la paroles comprennent comme vous et moi peuvent nous comprendre, et c'est mieux si ont parle leur langue"

Elle eut un regard vers le Ciel elle aussi.

"Il n'est pas trop tard non?"

Elle frissonna au regard du Pégase, de peur. Si... si elle... l'aimait? C'était une question avec tant de variables, de réponses, de sens différents. Lequel choisir? Comment le dire? Si elle ne le disait comme il le fallait... que lui ferait-il?

"... Vous êtes quelqu'un d'agréable compagnie, un être, une personne à part entière, que je voudrais laisser pour rien au monde. Un ami. Même si nous nous connaissons que depuis si peu de temps, je puis dire que déjà je vous considère comme un grand ami. Quelque de confiance, de digne. Pour qui je ferais l'impossible s'il vous arrivait quelque chose"

L'étalon semblait retenir son souffle lorsque Warui répondit à sa question. Bien sûr, il n'y avait qu'a peine une heure qu'ils se connaissait, mais pour le prince c'était déjà assez.
Il fut content de la réponse de la zafara, ce qui lui fit remuer gaiment la queue et hénnir doucement. Elle l'aimait bien, jamais personne ne lui avait dit des mots aussi gentils. Généralement, il avait à peine le temps de parler qu'on le fuyait. C'était un peu pour cela qu'il chargeait, prennant la fuite pour une menaçe...

- Je suis heureux de vous entendre dire cela Warui, sachez que vous êtes l'une des rares dames à m'avoir dit de telles paroles ; Il y avait du respect dans la voix de l'étalon et une certaine émotion contenue ; Cela me fait une étrange senssation...

Il fit des petites ruades, tout heureux. Puis il se calma et regarda de son regard perçant la déesse, bien plus calme qu'il ne le fut jusqu'ici.

- Je vous apprécie moi aussi, je vous aime car vous êtes bonne envers moi, et vous ne me prennez pas pour un animal. Votre beautée et votre bontée font de vous la femme que j'aurais du croiser bien plus vite... Ho... Veuillez me pardonner d'avoir été agréssif envers vous, dieux sait, j'aurais pu vous faire du mal...

Il tapa le sol de nouveau, comme voulant le punir à sa plaçe.

Il appréciait sa réponse. Elle en fut heureuse, heureuse et soulagée. Qu'il ne fonce pas sur elle à nouveau. Elle agita la queue comme un chien.

"C'est peut-être l'affection envers une personne chère à notre que vous ressentez. Tout autant que j'aime ma soeur ou mes neveux. Tout autant que je aime vous"

Il semblait vraiment heureux de ses paroles. Il le montrait avec ses petites ruades et en hennissant. Ça lui faisait chaud au coeur.

"Je ne suis pas en colère contre vous, loin de là. Je sais pourquoi et je ne peux me rebeller contre cette première décision. Pelarïn, j'ai été mauvaise, je le sais, et du mieux que je puis le faire je me repentis sincèrement, j'ai compris toutes mes erreurs. Et je les répare, celles que je peux, avec le temps. Je veux tout réparer. Ma famille m'a pardonné du fond de leurs coeurs. Tout ce que je désire maintenant, c'est une vie heureuse, même si je dois souffrir, je veux ne veux plus faire le Mal... je ne veux que vivre avec mon amant et mon enfant"

Et si le grand Pégase la lisait dans ses yeux pour voir son âme, il pourrait voir qu'elle disait la pure vérité et qu'elle avait changé.

Le cheval braqua ses yeux sur Warui, dès que cette dernière parla de son enfant et de son amant. Il enviait la zafara... Lui, ne pouvait parler d'affaire de famille puisqu'il n'en avait pas..
Son regard sembla passer au travers de la déesse et il pouffa d'un rire joyeux en constatant que Warui n'avait pas dit de mensonges. L'expression de la zafara était si franche que même sans observer son âme, il aurait sus qu'il n'y aurait pas de tromperies avec elle...

- Heureux... Vous me rendez heureux Warui, dit le prince dont l'émotion changeait la voix ; C'est un nouveau sentiment pour moi qui pensait tout connaître, j'ai des frissons partout et un coeur plus gros qu'à l'ordinaire. Es-ce normal ? Je le pense. J'ai souvent entendu mintes histoires à propos de ce que l'on appellerais amour et amitié.

Il bomba le torse.

- Je vous crois belle Warui, tout le monde comait des erreurs... Moi aussi, il est étrange de s'entendre si vite avec une inconnue, mais vous n'êtes après tout pas n'importe qui et j'ai l'impression qu'il était important que nous nous rencontrions. Le destin...

Il murmura quelque chose pour lui même et regarda bizarement la zafara. Venant de réalisé quelque chose...

- Dire que j'ai mis si longtemps à vous trouvez... C'est vous, la personne que je cherchais, depuis si longtemps.. La seule qui sache comprendre mes pensées...

Elle détournait les yeux, se cachait presque visage, repliait sa queue contre elle et tout ça. Dans cette attidue qui montre qu'on ne croyait pas mériter de tels compliments et paroles. C'était bien d'entendre ça... c'était bon, ça vous donnait confiance, vous enhardissait.

"Je... merci... merci Pelarïn..."

On aurait dit une adolescente, peut-être rattrapait-elle tout ce temps où pour personne elle n'avait existé.

"C'est la première que l'on me fait tant d'éloges.... aussi rapidement"

Il disait qu'il était sûr que c'était elle qu'il cherchait depuis tant de temps? Warui se montra un peu.

"Je me disais aussi que je ne trouvais aucune monture assez bien pour moi! Non je plaisantais... je sais voler par moi-même et je cours vite et longtemps, enfin ça deépend de où je suis et de depuis ans je m'y mets... comme lorsque j'ai tiré le bateau d'Arielle au-dessus de la Mer"

Pelarïn arqua un sourçil au mot "monture". Jamais il n'avait laissé quelqu'un monter sur son dos. Jamais il n'avait eut assez confiance... Il aimait être solidaire et n'avoir personne à porter. La simple vue de chevaux domestiqués lui arrachait des grognements. Non, pas de cavalier(e)s pour le prince pour l'instant. L'animosité était trop présente en son coeur.
Mais, Warui, cette femme qui l'interressait tant. Elle qui était courageuse, belle, et aimable avec lui. Pourquoi la rejeterait-il ? Il y avait peux être un pont de confiance entre les deux créatures... Même s'ils ne venaient que de se rencontrer.

- Les airs... Vous connaissez cette sensation ? Dit le cheval insouçiant du changement de conversation ; Lorsque vous voler là-haut, très haut, parmis les nuages. Lorsque vous sentez la fraîche brise vous caresser le visage... C'est ma vie que ce résume en si peux de mots. J'erre dans l'azurs et quand il me vient à l'esprit de venir sur terre, il m'arrive toujours une mésaventure...

La sensation de voler? Ô combien elle aimait voler haut, dans les nuages, quand personne ne la regardait ou ne se souciat de la savoir à l'abri, elle en profitait. Survoler le monde comme elle aimait tant dire.

"Être libre... ne pas se sentir rattachée à la terre... se sentir léger comme les nuages... aller où on veut... être seul... juste... libre... avec nous-même... personne pour nous déranger... on en profiter pour relaxer sur les nuages..."

Warui lança un sourire coquin à Pelarïn. Deux grandes ailes bigarrées apparurent sur son dos. Warui les bougea un peu, histoire de les réchauffer et s'envolla avec des ronds et des vrilles.

"Je pourrais passer ma vie dans le Ciel!"