Retour comme à Nascarian... (PV Arie)

Bon, certe, Fatina n'avançait pas bien vite. Ses vetêments de fourures qui protegeaient son corps de la fraîcheur qui regnait sur le pays trainaient derrière elle tant il étaient longs. Ainsi vétu, la jeune femme ne fesait pas très belle figure. On l'aurait presque prise pour un homme tellement elle cherchait à se cacher sous ses manteaux.
Son visage était caché une écharpe et d'un capuchon, mais aussi par une ombre. Ses dernières pensées étant tournées vers le jeune homme qu'elle avait rencontré dernièrement, elle se demandait où il pouvait être... Etait-il déjà loin ? Elle n'en doutait pas. Fatina attendait avec un légère impatience le moment où elle pourrait revoir les cheveux blonds et en bataille du garçon, ses yeux mystérieux...

Elle ne savait pas très bien où la menerait ses pas. Elle ne songeait pas à l'endroit où elle voudrait aller. Peux lui importait ce que lui revervait l'avenir. Mais en levant les yeux, elle s'apperçut qu'elle sortait enfin des bois, de la forêt pour ainsi dire.
Une jolie petite... Enfin non, grande, clairière s'offrait à ses yeux. Bien écliarée par un soleil nouveau.
Ce qui fit comprendre à Fatina où elle était, c'était que sur les nombreuses petites colines de cette clairières, il y avait des tas d'entrées de terriers. Le jeune femme était de retour chez les zafaras ^^
L'humaine retira son capuchon pour laisser voler ses chevux bruns dans le vent. Where is Arielle ? ^^

Une petite boule de poils couleur bleu apparue à l'entré d'un trou fait sur une bute. La créature sembla l'observer pendant deux bonnes minutes, de deux grands yeux ronds. Puis s'écria d'une voix aigue : maman ! Y a un loup là-bas !
La voix, Fatina la connaissait. C'était Caleb sont neveux... Et ce garçon l'avait sûrement prise pour une bête féroce par la faute de son manteau très poilu ^^

"Mmmm"

Appelée par son fils, Arielle était dans les vapes disons. Tout le monde dormait dans le terrier mais le cris du gamins avaient réveillés les plus jeunes qui crièrent à leur tour pour quémander la tétée. Pas tout de suite.

"Caleb...", marmonna sa mère à plus endormie qu'autre chose.

Tous les enfants commençaient à piailler, ce qui créait une cacophonie. Bientôt toute la famille fut réveillée et Azera dut Réciter pour tous les faire taire. Enfin du silence pendant que les trois plus jeunes, encore des nouveaux-nés, tétaient silencieusement. Quand ils eurent terminé, la Reine se leva difficilement sur ses pattes pour ramper jusqu'à l'entrée du terrier. Quelque de gris et couvert de poils que Caleb regardait comme s'il avait vu un monstre.

Comme une automate, une vraie revenante avec ces cernes et son poil terne.... manque de sommeil aussi, Arielle tapota la tête de son fils.

"... Salut Fati..."

Elle tomba sur le sol, ronflant.

Arielle ne sentit pas son fils la secouer ni lui crier dans ses oreilles. Elle était dans les vapes. Elle avait besoin de sommeil pendant que ses gamins remontaient le long du tunnel du terrier pour la retrouver. Les trois bébé et un un peu plus vieux de deux ans se jetèrent sur le ventre de leur mère adoptive dans l'espoir de boire un peu.

Fatina lui tapotait la joue. Arie grommella un peu avant d'entrouvir des yeux vides.

"Mmmmm..... Ati.... ati.... guée.... ébés....."

Les enfants avaient remonté le tunnel pour retrouver le mère. Ils avaient encore un creux. Ils fonçaient vers le ventre de leur mère dans l'espoir de se remplir la panse, surtout les trois bambins. Ils se firent tous ramenés par leur grand frère. Pour être recouchés. Ils hurlaient à en perdre la voix. Ils voulaient leur mère.

Arie se fit soulever par Fatina. Et ramenée elle aussi dans le terrier. Alliéa contenait les bébés qui gigotaient sans cesse. Arielle se frotta un peu les yeux.

"Mmm.... moui.... bébés..."

Les yeux fermés elle se coucha sur le côté. Elle était à bout de forces. Un tas de gelée. Sa mère ne put contenir les petits plus longtemps, ils se jetèrent sur Arielle pour téter jusqu'à plus soif. Allie regarda Fatina.

"57 enfants... c'est beaucoup de travail"

Bon sang... Au mots de Alliéa, Fatina cligna des yeux. 57 ?! Comment... POurquoi tout ces enfants ? C'était incroyable, comment Arielle pouvait-elle s'occuper de toutes ces bouches à nourire ? L'humaine ne savait pas vraiment de quelle manière réagir face à cette nouvelle qui lui scotcha les lèvres. Elle avait encore les mots de la mère qui résonnaient dans sa tête... 57... 57 ?

- Comment... Comment Arielle a t-elle eut tous ces bambins ? Demanda d'une petite voix la jeune femme.

Sûrement l'adoption... Un coeur comme celui de la reine, plus gros ce n'est pas possible. Fatina soupira et regarda son amie. L'humaine n'osait pas intervenir entre les petits et la mère, ayant trop peur de refaire pleurer les enfants... Et de reveiller tout le quartier.

- Que de travail...

"57... 50 par adoption... Arie avait changé une aile du palais en orphelinat mais la guerre et tout ça, elle les emmenés. Mais même... pour eux ils étaient une mère"

Comment elle faisiat pour tous les occuper, en prendre soin?

"Depuis une semaine elle bouge à peine, elle est épuisée à tous les contenir même si les plus vieux l'aident. Les plus jeunes la suivent sans cesse. Je ne plus allaiter depuis bien longtemps et je j'ai pas le temps d'enfanter à nouveau même si je peux toujours. Dresla aide avec les bébés car elle allaite toujours Kira mais c'est Arie qui souffre quand même"

Les enfants se promenaient et les plus âgés débordaient d'imagination pour les occuper. Azie étient parmi eux et se retira pour aller voir Fatina qui fixait les quatre bébés.

"Mamie... tu crois que tu aller quelque chose à manger pour Maman?"

Alliéa sortit du terrier.

[ Aziiiie ^^ * hystérique * ]

Fatina regarda Arielle. La zafara avait vraiment vécue de dures épreuves, et tous ces bébés à nourires n'était sûrement pas la dernière. L'humaine garda un oeil pendant quelques instants sur les bébés qui tétaient, puis se tourna vers sa fieule qui était venue à ses cotés.
Revoir Azie lui fit chaud au coeur et s'était de justesse si elle s'empêchait de ne pas étouffer la jeune princesse quand elle prit celle-ci dans ses bras. La petite zafara lui avait manqué, et c'était un grand bonheur d'être à nouveau réuni avec Azera.

- Comment vas tu Azie ?.. Tu as grandit dis donc... Bientôt tu serras plus grande que moi, dit la marraine chaleureusement en ébouriffant les cheveux de sa fieule.

La jeune femme souria gentiment à la zafara, puis s'en alla vers Arielle pour aller au chevet de son amie pour lui tenir la main. Brave Sylian... Un jour le monde te remerçira pour tout tes actes généreux.

- J'espère pouvoir t'aider à t'occuper de ces enfants..

"Je veux devenir aussi grande que Maman et aussi forte qu'Oncle Eki! Eh Fati... tu savais que les cheveux pouvaient devenir des flammes?"

Azie suivit sa tante qui allait voir Arie de plus près. La Reine était avachée sur le sol. La pauvre. Si débordée. Son père était juste à côté. Les bébés finirent de téter et se retriraient peu à peu. Moror les prit pour leur faire les rot. Arie se réveilla et se rassya, se frottant la tête. Elle prit le plus jeune dans ses. à la veille de s'écrouler. Le bébé eut un rot sonore. Il s'accrocha à la fourrure de la mère, il ne voulait pas la lâcher. C'était le plus jeune de tous. Recueilli la jour d'avant le départ et Arie avait craqué sur lui. Adopté en tant queson enfant, légalement, la loi existait toujours.

Un petit bébé Noir aux yeux bleus. Il regardait sa mère qui dormait assise presque.

"C'est Harumi... c'est le plus jeune... Maman a fait de lui son fils"

Fatina posa une main sur l'épaule d'Azera tout en regardant la reine avachi sur le sol avec le petit Harumi dans les bras. C'était quelque part un spectacle attendrissant mais auss inquiètant quand on voyait la fatigue d'Arielle.

- J'espère que ta maman va se remettre rapidement..

Fatina parlais à voix basse, en observant l'enfant et la mère. Combien de temps cela durerais ? Cette escapade hors du royaume ? Combien de temps la guerre durerais encore... Quand es-ce que le mal disparaitrait pour de bon ? Ces questions risquerais de rester sans réponse pendant un bon bout de temps.

- Tu dis pouvoir changer les cheveux en flammes ma puce ? Demanda Fati en regardant Azera avec une certaine fierté.

Elle même ne maîtrisait pas vraiment la magie et c'était avec un grand plaisir qu'elle voyait ses fieules exécuté des tours devant ses yeux.

"Euh.... c'est Maman, pas moi. Moi ils restent normaux"

Azera avait un air affreusement gêné sur le visage. Elle se colla contre sa mère et prit le bébé dans ses bras. Allie revint enfin.

"D'habitude on a pas à aller si loin..."
"Désolée mais j'ai fouillé un peu partout pour bien trouver"

La Reine mère tenait un petit sac de toile dans les mains. Des fruits sauvages. Elle n'était assez en forme malgré sa santé pour chasser seule ou même en bande. Elle fit comme Azie et prit sa fille dans ses bras. Elle lui tapota un peu la joue. Arielle ouvrit à moitié les yeux.

"Mh..."

"Maman peut le faire. Son oeil... Magicana du Feu, toujours. C'est un de ses surnoms. Saphir de Feu. Tante Warui comme de la glace quand on regarde mais quand on touche c'est tout mou et c'est pas froid du tout"

Azera caressa les cheveux du petit Harumi qui suçotait son pouce, les yeux fermés. Petite sieste. De son côté, Arielle prenait les fruits que sa mère lui tendait pour aumoins essayer de manger un peu. Tant d'enfants... elle était tellement épuisée malgré toutes les bonnes volontés de sa famille.

"Merci... de vouloir m'aider..."

Arielle serra la main de Fatina comme elle le pouvait.

"Merci... Fatina... de rester.... pour moi..."

Elle avait un sourire de reconnaissance sur le visage. Comme elle le faisait bien encore à Nascarian, plus jeune. Son humeur joyeuse qui égayait tout le monde. Simple. Même avec des tonnes des bijoux et d'or elle était toujours restée simple, n'avait pas la grosse tête. Elle avait eu de bon parents pour lui enseigner cela.

"Tu m'as manquée..."

Arie écoutait sans vraiment bien comprendre. Le regard de Fatina lui était indéchiffrable, juste étrange. Des gens biens? je te laisse deviner? Elle ne saisissait pas ce que Fatina voulait dire jusqu'à ce que la jeune femme trace ce coeur sur sa paume. La Reine releva les yeux vers son amie.

(*Fatina* Tu aimes... j'attends ce jours depuis des années)

Azera regardait sa mère et sa marraine sans vraiment saisir ce qui se passait. L'aura de Fatina témoignait de son bonheur, de son humeur trèes joyeuse et celle desa mère l'imita bien vite. Qu'est-ce que se passait? Qu'est-ce que sa mère disait pas télépathie?

"Ben Harumi... on dirait que c'est entre femmes...", dit-elle au bébé qui venait d'ouvrir les yeux.

Fatina ria doucement de bonheur. Oui, elle était amoureuse. Ce nouveau sentiment était encore étrange pour elle. Le coeur plus gros qu'une mongolphière, les yeux violets et la chaleurs dans le ventre. L'humaine arrêta de rire et regarda la reine dans le blanc des yeux en acquessant. Quelle joie d'avoir quelqu'un à qui se confier...
Un fin sourire aux lèvres, la jeune femme se tourna finalement vers sa fieule et le petit prince.
Caleb était le plus laché de tous dans la salle, et il regardait sa mère et Fati comme si elles étaient deux extras-terrestres. Que ce passait-il... Maman était-elle malade ? Le jeune zafara fronçait des sourçils et avait les bras croisés. - Qu'es ce qu'il y a Maman ? Demanda t-il d'une voix aigue ; Je veux savoir !

- Ce sont des histoires de grandes personnes Caleb, répondit Fatina toujours avec le sourire.

Caleb soupira et regarda sa mère d'un regard suppliant le genre : Aller maman, dis moi! ^^

Arielle couva son fils d'un regard des plus tendre. Elle leva le bras pour lui caresser la joue.

"J'aimerais bien te le dire, tit ange... mais je préfère que attendes encore un peu... tu comprendras plus tôt que tu ne le penses..."

Elle s'asseya, un peu tremblante. Elle prit son fils dans ses bras.

"Ça c'est pour les grands... mais t'es grand quand tu comprends plein de choses, Caleb. Faut pas avoir vingt ans pour être grand... faut juste être juste assez sage, savoir penser les bonnes choses et savoir donner son opinion... ça c'est être grand. Mais y'a des choses que l'on ne fait, que l'on ne sent, qu'une fois plus vieux. C'est comme ça. Ça l'a toujours été. On peut rien y changer. Fatina nous le diras quand elle sera prête à le faire. En attendant nous on patiente... ce sera pas trop long, hein tante Fatina?"

Azera se tourna vers sa tante dans l'espoir d'une approbation. Elle tendit Harumi à la jeune femme pour qu'elle le prenne un peu dans ses bras. Sitôt qu'il y fut, le bébé prit une des mains de Fatina pour lui serrer le doigt comme un bébé sait le faire, tout en le regardant, curieux.

Arielle serra Caleb dans ses bras avec amour. Elle lui caressa doucement les cheveux.

"Tu es la patience incarnée Caleb. Et je t'admire pour cela. Je sais... c'est dans longtemps pour toi... mais... peut-être que arrivera plus tôt que tu ne le crois... le Wyrd n'est jamais écrit à l'avance"

Azera se colla contre sa mère pour profiter de la douceur de sa fourrure bleue. Ses parents et ceux d'Hathir savaient qu'ils s'aiment. Les autres pas vraiment. Arielle encourageait sa fille.

Harumi tenait le pouce de Fatina et le regardait sous tout les angles possibles. C'était bizarre. De ses grands yeux bleus il fixa le visage de Fatina et tenta d'attraper les cheveux de la jeune Humaine.

"Areuh....."

Flatté des mots de sa mère, Caleb se mit à sourire et se colla contre la poitrine de sa maman adorée. La séance calin était ouverte ! ^^ Non, en restant sérieux, il était vrai que le jeune zafara aimait beaucoup sa mère et il était évident qu'il serait très perdu sans Arielle. Car cette dernière était son modèle. Un modèle où le garçon retrouvait courage, bravoure, beauté, gentillesse etc... Qui n'a jamais révé d'une telle mère ?

- Merci maman..., dit alors doucement le jeune prince en regardant dans le vide, les pensées apparament tournées ailleurs. Sûrement vers les autres membres de sa famille.

De son coté, Fatina ne s'en sortait pas. Elle était vincu par le regard de ce petit zafara qui prenait en ottage l'une de ses mèches brunes. Ah, un vrai bout'chou de petit Harumi. L'humaine était sous le charme.
La jeune femme serra l'enfant contre elle. Jamais elle n'avait réélement songé à avoir un enfant... La question ne lui avait jamais parrue importante. Pour le moment, Fati ne saurait y répondre en tout cas.

[ Court... O_O dsl ]

La Redine s'efforçait d'être un modèle pour tout ses enfants. Elle avait bien des qualités oui. Mais avait aussi des défauts. Déprimant facilement et très naïve parfois. Mais on lui pardonnait souvent avec son caractère de Reine gentille avec un grand coeur en or.

"C'est tout naturel tit ange..."

Elle l'embrasa sur le front. Harumi commençait à tirer sur les boucles de Fatina avec un grand sourire. Elle le serrait comme lui. Harumi mit ses bras autour du cou de la jeune femme, des calins! Il adorait les calins! Surtout ceux de Maman! C'était la meilleure pour les calins tout doux et pleins d'amour.

Fatina se mordit la lèvre lorsque Harumi passa ses petites mains autour de son cou. Elle était tellement touchée... Ce petit enfant était un ange. Cela ne l'étonnait plus à présent de savoir que Arielle avait craquée pour lui au dernier moment...
La jeune femme ferma les yeux et souria tendrement. Le bébé était entrain de faire fondre l'humaine qui s'éforçait de ne pas se laisser aller à la tentation. Non. Pas d'enfants pour elle... Même s'ils étaient chous... Mais alors, qu'es ce qui arrivait à la jeune femme. D'ordinaire elle ne se laissait pas avoir aussi façilement pour les enfants.

- Je crois que celui-ci est douée pour trouver les points faibles des gens, dit alors Fati en rouvrant les yeux pour regarder Arielle ; C'est un ange...

Caleb se retira de sa mère et observa Harumi d'un oeil quelque peu jaloux... C'était lui l'ange... Le jeune zafara pensa alors à une personne que tout le monde semblait avoir quelque peu oublié ici. Axias... sa soeur ainée... Elle qui avait quittée la famille pour se laisser aller vers le mauvais coté... Pauvre Axie pensa Caleb en baissant les yeux. Elle lui manquait un peu même s'il était en colère contre sa soeur. Il fallait dire, que la petite avait tout de même essayer de tuer sa propre mère.