Deux compagnons sur la route... (invité possible!!!)

Aretan observa sans un mot le vieil homme s'avança, puis l'écouta prononcer son discours, dont les dernières paroles le firent légèrement sourire: le mal l'asservir? Il avait tellement combattu ce mal qui tentait jour après jour de le rendre maléfique, qu'il ne le craignait plus...
Il abaissa sa lame lorsque le vieil homme partit, et la rangea. Il sourit au barbare et lui répondit:
- C'est vrai, excuse-moi, je n'ai pas pensé à aller chercher à manger. Et je suis fatigué.
il ordonna à Fyllias d'aller leur chercher un poulet sauvage, l'aigle s'exécuta.- Ca suffira pour ce soir. A moins que tu ne veuilles autre chose?
Il le regarda de ses yeux rouges d'in air interrogateur.
- Si ce n'est pas le cas, il peut aller techercher quelques fruits. En tout cas, moi, je le fais rotir à la broche ce poulet!
Il confectionna rapidement un système simple avec quelques branche et commença à rotir le poulet plumé et décapité ( ... ).

Aaaah la bonne odeur de la volaille qui rôtissait lentement. Cela faisait un petit bout de temps qu’une aussi bonne odeur n’avait pas chatouillé les narines d’Eorthanes. Appelant Fyllias d’un claquement de langue, le barbare commença à lui caresser le bec délicatement.
- Mais nan, ya pas besoin d’aller chercher de fruits min tiot, de la volaille me suffira. Dis il serait pas un peu râlou, râlou, ton maître sur les bords ? L’aigle glatit et alla se poser cette fois sur l’épaule de son maître.
- Dis, tu pourrais pas regarder les gens normalement et quitter ce regard rouge? On a l’impression que tu t’es descendu un litre de rhum cul-sec voulut plaisanter le barbare. En plus, c’était pas très correct ce que tu as fait avec ce vieillard, tu sais, continua-t-il. Il vient gentiment te remercier et toi tout ce que tu trouves à faire, c’est dégainer ta dague devant lui. Bon après, c’est lui qui a insisté de toutes ses forces pour venir avec moi. Et puis, entre nous, je n’ai absolument pas compris ce qu’il a voulu dire à la fin.

Bizarre, ce laps de temps que mettait Aretan à réagir et à quitter cet état de solitude où il s’était fourré depuis quelques dizaines de minutes. Si seulement ces quatre autres brutes rôtissaient déjà en enfer, son « fléau » serait levé. Car il le sentait : plus le temps avançait, plus le regard du Traqueur devenait flamboyant, plus son esprit se délectait de la mort de ses ennemis. Il l’avait vu planter avec un mélange de rage et de joie son épée au travers du corps du Gris avant de s’évanouir, mais par exemple, il en avait montré plus de joie qu’autre chose, une joie malsaine…

Le bras toujours paralysé, le guerrier essaya de manier son bout de volaille avec sa main gauche mais c’était hélas avec difficultés et il mit beaucoup plus de temps à avaler sa part que son compagnon… vivement que cette maudite paralysie s’en aille… si elle avait une chance de s’en aller un jour…

Aretan répondit d'un ton sec:
- Je n'ai pas pour habitude de ménager les étrangers, tu devrais le savoir. Et si je fais route avec toi, c'est parce que je te respecte, et que tu es devenu un ami.
Il tourna son regard vers le feu, la lumière le rendit d'autant plus rouge sanglant... Puis il sourit, l'air suffisant:
- Ce n'est pas la peine de chercher la signification de ses mots, Eorthanes. n'écoute pas ceux qui pourraient porter atteinte à ton but...
Mais l'espace d'un instant, le jeune homme eut un doute à l'esprit, ce qui se traduit par une mine inquiète très prompte sur son visage. Qui était réellement ce vieillard? Et pourquoi avait-il parlé de cette façon du mal et de la vengence? Le jeune Traqueur fronça légèrement les sourcils. Un vieillard qui aurait pu lire dans son esprit? Ca aurait pu être possible, tout pouvait désormais être possible, car lui qui ne croyait pas au vampires deux jours plus tôt en avait déjà tué trois ( un qui a été tué avec fatina, différent des Six Griffes ).
Aretan s'allongea et soupira:
- Enfin... Il faudra se lever tôt demain, Eorthanes. Nous ne devons pas nous attarder dans un endroit quel qu'il soit, sinon ils pourraient nous repérer.
Et, tandis que la lune montait haut dans le ciel, un sourire se dessinait sur le visage du jeune homme, un sourire mêlant complaisance et cruauté. Ses yeux rouges agirent de concert avec cet air machiavélique, juste avant qu'il ne s'endorme...

Avec une sorte de crainte, le barbare le regarda, son air machiavélique lui semblait de plus en plus déroutant, de plus en plus sombre Pour sûr qu'il aurait besoin de soutien pour avoir des idées plus claires. Avec une sorte de peine se traduisant par quelques larmes dans ses yeux, Eorthanes regarda son compagnon de route s'endormir... Arf rien ne réparait mieux qu'une nuit de sommeil et le Traqueur en avait plus besoin que quiconque. C'était donc ainsi décidé, le guerrier prendrait le premier tour de garde. Il s'efforça de rester éveillé plusieurs heures malgré son bras endolori. Endolori? Non, il était seulement paralysé... Impossible que son immobilisme lui transmette une douleur aussi forte... Et pourtant c'était bien des courbatures étranges qui secouaient le bras de celui qui montait la garde. Cette douleur qui semblait lui retourner les chair, les contracter, les presser l'une sur l'autre intervenaient progressivement. Au bout de quelques minutes, Eorthanes ne put esquisser n'importe quel mouvement avec son bras. Un peu comme si celui-ci avait été en béton, mais avec en plus cette souffrance qui le tiraillait de l'intérieur... Ce maudit sang faisait effet...
Puis progressivement, il se propagea dans l'épaule du jeune homme, avec cette même sensation de chair contractée et pressée par une force innimaginable... Puis le liquide démoniaque continua sa route dans tout le corps, s'attaquant aux jambes, au bras gauche et au torse d'Eorthanes qui ne put plus en supporter davantage... un long hurlement jaillit de ses poumons tandis qu'il s'affaissait progressivement sur le sol. Ses membres inférieurs et ses bras étaient maintenant totalement immobiles tandis que le liquide lui rongeait maintenant le cerveau et le coeur. Le cri d'Eorthanes cessa soudain bien qu'il eut la bouche grande ouverte : sa machoire s'était paralysée et sa tête ne remuait pas plus maintenant que son torse.
- Ca y est c'est la fin des haricots, pensa-t-il désespérément, mon cerveau va se paralyser totalement et je vais maintenant vivre une longue agonie souffrante

Un long cri jaillit dans la nuit. Ce cri interminable tira le jeune Traqueur de son sommeil sans rêve. Il réveila en lui un instinct preque oublié: l'instinct protecteur. Son ami était en danger, il le comprit dès son réveil. Il dégaina rapidement Aigala et découvrit en sursaut son ami allongé, l'air agité, les yeux ouverts. le cri ne s'entendait plus mais sa bouche était toujours ouverte. Il se précipita à ses côtés. Fyllias, de retour de sa ronde nocturne, attérit non loin, l'air intrigué. Le sms avait touché une nouvelle fois Eorthanes ( je savais que je le ressortirait ;p ), dans une crise plus forte et nettement plus intense. la goutte noire aurait-elle pu se diviser pour investir totalement toutes les cellules sanguines du barbare? Est-ce que le sang maudit des Six Griffes se répandait dans son corps? le jeune homme fronça les sourcils et resserra le pommeau d'Aigala. Si son ami venait à se tourner contre lui, il n'aurait qu'une chose à faire, et sans hésiter... Fyllias recula de quelques centimètres.
Aretan posa sa main libre sur le coeur du barbare, point de départ et d'arrivée de chaque cycle sanguin.
- Reviens avec moi, vieux, je ne te laisserai pas partir!
Une puissante aura blanche émana su corps du jeune homme et gagna celui du barbare. Au niveau du contact entre la main et le coeur, un cercle comptant en son sein les sept couleurs de l'arc-en-ciel apparut progressivement, puis recouvrit toute la poitrine du mercenaire. Le pouvoir du Traqueur ne cessait d'augmenter depuis le moment où ses yeux étaient devenus rouges...
Aretan serra les dents et contempla la puissance qu'il dégageait. Il continua de prodiguer ses soins, et ne s'arrêta pas avant la remise en souplesse du barbare...

Qu'est-ce-que ça pouvait être bizarre de devenir paralysé, remuan comme un glaçon au Pôle Nord... La seule différence, c'était que les glaçons, eux ne souffraient pas, n'étaient pas malheureux de ne pas pouvoir bouger et ne ressentaient pas ces atroces contractions aux muscles. Eorthanes ne les sentait plus trop non plus, à vrai dire, vu que le sang noir avait commencé à s'attaquer aux parties sensorielles de son cerveau. C'est bon, il se détendait, il aurait une mort sympathique, détendue, certes immobile mais dénuée de douleur.
Puis, petit à petit, la douleur revint, certes moins intense qu'avant mais quand même et elle commençait à regagner en amplitude! Puis le barbare eut le sentiment que sa tête pouvait remuer et un son déchirant ressortit de sa bouche quand il s'aperçut qu'Aretan essayait comme il pouvait d'éloigner de son corps les maux qu'il subissait. Petit à petit, de la force fut rendue à son corps et il put au bout de plusieurs minutes d'efforts intenses du Traqueur se remettre à bouger comme il le voulait. Chose étonnante et heureuse, son bras droit semblait totalement guéri et Eorthanes le fit craquer comme pas permis pendant quelques secondes. Quelques heures s'étaient écoulées depuis qu'il avait perdu l'usage de son bras et il en avait grandement souffert. C'était maintenant avec une joie surdimensionnée qu'il retrouvait l'usage du membre le plus important à ses yeux. Il voulut remercier le Traqueur pour ce qu'il avait fait quand il sentit d'étranges picotements sur ce bras droit justement. Des picottements bizarres, non! pas des petites écorchures, pas des petites irritations, mais une sorte de brûlure qui enflammait de l'intérieur son bras droit. Tout en essayant de comprendre ce qui lui arrivait, le barbare regarda Aretan avec un air frénétique. Puis la douleur repartit comme elle était venue laissant le membre du mercenaire tranquille.

Intrigué par ce qui s'était passé, il enleva son armure et découvrit son bras droit. Au lieu de la touffe de poils bruns qui en composait d'habitude la surface, le jeune homme découvrit une peau lisse sur laquelle était gravée des symboles, des sortes de symboles runiques. Bien qu'il n'ait jamais étudié la nature de ces dessin, il comprit (sans doute sur l'influence du sang maléfique) la nature de ces dessins : ils indiquaient une souffrance et des épreuves douloureuses pour celui qui les portait ainsi que pour ses compagnons quels qu'ils soient.

Aretan découvrit avec stupéfaction les symboles gravés sur le bras de son compagnon, et s'assit lourdement et soudainement sur le sol. Une telle manifestation magique n'était pas ordinaire, du moins de ce qu'il en avait pu voir de son vivant...
Il passa instinctivement la main le long du bras lisse du barbare, avec prudence, commme si il ne voulait pas effacer les écritures runiques. La bouche grande ouverte, les yeux flamboyants, il resta muet. Fyllias attérit sur son épaule, tout aussi intrigué que lui.
le jeune homme tenta de tirer la situation au clair. Il émit rapidement une hypthèse:
- Le sang maudit de Le Gris a du agir sur toi d'une façon différente de celle qu'un vampire aurait pu avoir.
Il fronça les sourcils et examina les symboles: ils ne lui évoquaient rien.
- Si tu avait été un vampire, il n'aurait fait aucun doute que tu serais devenu un membre des Six griffes, j'en suis persuadé.
Puis il regarda le barbare droit dans les yeux:
- je ne sais pas encore trop ce que ça veut, dire, mais en temps qu'humain, le sang mystérieux pourrait avoir certaines qualités vertueuses...
Il sourit et se releva en rangeant son arme:
- je pense que tu n'as plus à t'inquiéter pour ta santé. néanmoins, si je n'avait pas été là pour agir d'une telle façon, je ne sais pas jusqu'où la mutation serait allée...
Il regarda la sol en réflechissant.
- Tu sais, j'ai apssé beaucoup de temps dans Swilyara, et j'y ai vu des choses étranges. mais ça, c'est la première fois que je le vois.
Il lui sourit:
- Je vais suivre les évolutions de ce bras, et peut-être même de tout ton corps. Le chef des Six Griffes nous a peut-être offert un autre avantage...

[HRP] si tu voulais fournir une explication de ce qui t'arrives, je peux éditer si tu veux. [HRP]

[HRP] Nan Nan pas besoin [/HRP]

Eorthanes regarda son bras, entendit les commentaires d'Aretan et lui répondit avec un léger rire sans joie. Pour la première fois, il sentait vraiment comme un malaise en lui. Non, ses problèmes ne s'étaient pas résolus d'eux même et ils n'étaient pas prêts de s'en aller, si, il avait encore des sujets d'inquiétude sur sa santé mentale, sinon physique...

- Non Aretan, je ne suis pas sorti d'affaire. Le chef des Six Griffes nous a peut-être, sans le savoir offert un avantage, mais qui sait si ledit avantage ne pourra pas se retourner contre moi et contre nous.

Il s'arrêta d'un coup, conscient d'avoir prononcé des paroles d'un style qui ne lui était pas familier, un stle plus développé mais plus sombre aussi. Il le savait, lui que ces runes marqiuaient comme une sorte de serment. Ce sang qui circulait maintenant dans ses veines semblaient être apaisé mais dès que la vigilance de leur porteur se serait apaisée, elle en profiteront pour reprendre leur oeuvre.

- Je ne suis pas devenu comme eux, c'est vrai, mais sans ton intervention, je crois que je serais sans doute devenu comme eux : vil abject, puant, maléfique. C'est à partir du sang, une sorte d'aura qui s'est répandue dans tout mon être : une aura douloureuse et tortueuse, une sorte de test pour sonder mon état d'esprit : si j'avais été capable d'endurer ces souffrances sans mourir... je me serais métamorphosé en... une sorte de Lahpahtil... sans ton intervention... et maintenant... le sang maléfique n'est pas détruit... il reste présent, il attend son heure pour repartir à l'attaque et me tirer vers le côté du Mal...

Avec une lueur d'espoir dans les yeux, le barbare s'agrippa à Aretan : "Dis, tout seul, je n'y arriverai pas à retser dans le bon camp. Tu vas m'aider, hein? S'il te plaît? "

[HRP] Apparament, il a dû gagner de l'inteligence : en temps normal, il aurait pas compris le quart de ce qu'il vient de dire ^^... et d'autres petits trucs assez sympas [/HRP]

[HRP) ok ok ^^ ça commence à devenir intéressant ^^ [HRP]

Aretan écouta d'un air dubitatif les paroles de son ami. le barbare avait acquis en quelques minutes un savoir qu'il ne connaissait pas auparavant, et parlait à présent d'un manière pus fine, plus élaorée. Il prêta considération à ses remarques: le sang maudit lui avait inculqué un savoir et avait développé ses capacités mentales. Il fronça les sourcils:
- Eh bien... commença-t-il d'un ton peu rassurant... Je ferais ce que je pourrais...
Puis il retourna à sa réflexion: si le sang mystérieuxavait vraiment pour fonction de tester le corps de son propriétaire, alors le chef des Six Griffes était abominable, car il séléconnait ses subordonnés en fonction de leur capacité à survivre à un tel poison... Le jeune homme sentit la colère monter en lui. Il n'en avait plus peur, car il était à présent asservit de moitié par le mal, aussi n'essaya-t-il pas de la contenir... Si Eothanes devenait comme les Six Griffes, il ne le supporterai pas. Les Vampires ne pouvaient plus lui prendre un de ses proches, maintenant qu'il était si près de les éradiquer...
La douleur de son coeur se fit plus grande encore lorsqu'il sentit de la panique dans la voix de son compagnon. L'aura noire iradia de tout son corps, sa douleur émotionnelle s'intensifia, ses yeux se mirent à luire... Le lan des Six Griffes était désormais clair pour le jeune homme: toucher à ses proches pour l'asservir par le mal et éradiquer ainsi toute nuisance à leurs sombres desseins... Son viasage se crispa. La crise était de loin la plus violente qu'il ait jamais connu. Fyllias, inquiet, tenta de le calmer en se posant sur son épaule. Voyant que la manoeuvre était sans effet, il comprit que la seule chose à faire était de réveiller els mailleurs sentiments qui commençaient à s'enfouir en lui... Il emporta la briche d'émeraude et s'envola avec. Aretan , l'espace d'un instant, parut étonné, ahuri, puis hurla de douleur: le symbole de son amour s'envolait ! Il sentit les genoux se dérober sous lui, et vit le visage de Fatina en face de lui, radieux et splendide. L'aura noire disparut peu à peu , faisant place à une intense, mais très intense lumière immaculée, les contours du corps du jeune homme composés d'arc-en-ciel. Il sourit et tendit la main vers le visage imaginaire . Au moment ou il le toucha, il disparut, puis la lumière blanche s'amoindrit petit à petit. Il s'effondra sur son ami en pleurs:
- Je... Je ne veux pas te perdre Eorthanes! Tu es.. Tu es mon ami! Alors je ne laisserai personne, meme pas ce sang maudit t'éloigner de moi!
Il s'évanouit. Sa santé émotionnelle avait été mise à rude épreuve...

Le ton de la voix du barbare avait changé peu à peu, passant d'une gravité sans précédent chez lui à une sorte de terreur de passer dans le côté sombre, puis enfin, une sorte d'espoir s'était dessiné lorsqu'il avait repensé à la présence rassurante de son compagnon.
Mais c'était avec frayeur qu'il voyait Aretan s'assombrir et s'assombrir encore et de nouveau. Jamais il n'avait ressenti une telle frayeur envers lui. Ainsi donc, chacun était obligé de lutter contre son propre mal, l'un avec l'autre mais aussi l'un pour l'autre, car Eorthanes le sentait : cette attirance vers le Mal, le Traqueur la ressentait également, mais il ne s'en rendait pas compte. Le Mal? A force de vouloir le combattre, il s'était à moitié soumis à lui. Il fallait faire quelque chose, mais quoi? Fyllias vola vers son maître lui volant son médaillon. Pourquoi y tenait-il tant? s'était demandé depuis quelque temps Eorthanes, depuis qu'il s'était aperçu de son existance et de l'importance qu'y attachait son porteur. Oui, importance était un bien faible mot : il y tenait à cet objet, plus qu'à la prunelle de ses yeux, lui semblait-il, il lui apparaissait comme attaché d'un profond lien. La preuve, le cri de douleur qui sortit de la bouche du Traqueur arrivait à ses oreilles comme une confirmation de ses pensées.
Mais que... quel... quel était cette femme? Sous le choc de l'apparition de la tête de l'inconnue, très belle et si pure, le guerrier avait fait un bond en arrière, ébloui par tant de lumière, tant de beauté... et enfin il comprit le but de cette broche : une sorte de serment qui avait été réalisé par les deux individus qui se trouvaient devant lui, un serment d'amour, de fidélité, de pureté. La lumière qui entoura Aretan était si éblouissante que le barbare eut du mal à ne pas plier le genou devant la force qu'elle pouvait propager. Il était tellement aveuglé qu’il ne voyait plus rien, ses yeux eurent du mal à supporter le choc et quand enfin, ils purent se rouvrir, ce fut sur son compagnon pleurant à chaude larmes. Oh non : la présence du Mal ne pouvait pas être effective dans cet homme si vertueux ! Un moment, il eut pitié de lui, en le voyant évanoui d’un coup… le choc émotionnel sûrement…

D’un sifflement léger, le barbare appela l’aigle qui vint se poser sur sa main
- Allez, donne-moi cette broche mon petit, il faut la lui rendre.
Comprenant immédiatement, l’oiseau la lâcha aux pieds du guerrier qui la remit autour du cou de son compagnon en essayant de faire le moins de mouvement inutiles pour ne pas le troubler. Puis le soulevant avec d’infinies précautions, il le déposa un peu plus loin sur l’herbe en veillant à ne pas troubler son sommeil. Il en avait besoin et plus que lui…

Assis en tailleur, le barbare veilla toute la nuit sur Aretan en compagnie de Fyllias

Aretan s'éveilla à l'aube, un peu pentelant mais l'air calme et reposé. il vit le barbare à côté de lui. Il lui sourit. La journée de la veille avait été éprouvante pour tous les deux, et pourtant l'homme qui l'avait accompagné avait préféré le veiller plutôt que se reposer. Il se gratta un peu les cheveux en baillant et chercha Aigala en tatant le sol. Il trouva enfin le contact rassurant du pommeau de l'épée et la rangea promptement ans son fourreau. Il avisa son compagnon:
- Il faut repartir. Les vampires dorment aussi, mais je ne pense pas qu'ils nous laissent gambader longtemps dans les champs.
Il appela Fyllias qui avait bravement tenu compagnie à Eorthanes tout au long de la nuit et l'aigle alla se psoer sur son épaule ou il enfonça ses serres - le jeune homme avait l'habitude, il ne ressentait plus de douleur- pour s'endormir en un instant.
Aretan sourit à son compagnon et plissa ses yeux rouges. Il lui tendit aimablemment la main:
- Je vais te proter le temps que tu dormes. pour ma part, je suis déjà assez reposé.
Puis il lui adressa un regard emplit de gentillesse. Il aiderait son ami coûte que coûte, et quelqu'en soit le prix. il ne l'abandonnerai pas, il ne l'abandonnerai plus, il ne l'abandonnerai jamais...

[HRP] si tu veux tu peux conclure, et on passe à un autre sujet [HRP]

[HRP] OK je conclus... dsl si c'est pas du haut de gamme mais l'inspi et moi, ce soir, ca fait 2 ^^ [/HRP]

La fin de nuit avait été difficile pour Eorthanes. Se contentant de regarder aux alentours pour vérifier qu'aucune menace ne les visait, il tournait de temps à autre la tête sur le corps endormi de son compagnon qui venait de retrouver une respiration normale, quoique un peu sifflante sur le début. Enfin, bon maintenant, il n'y avait rien à signaler et c'est la tête lourde que le barbare finissait cette nuit, caressant même quelques fois Fyllias d'une main distraite.
Ce fut avec une sorte de soulagement que le jeune homme vit son compagnon rouvrir les yeux, des yeux normaux cette fois, plein de bonté. Le porter? Il serait lourd sans doute, mais avec son état d'épuisement, il ne s'en souciait même pas, pensant que la magie pourrait être une alliée suffisante. C'est donc avec un sourire de gratitude qu'il tendit à son tour la main au Traqueur et se laissa faire comme une poupée de carton, s'endormant quasiment debout tandis qu'ils se remettaient en route.
Au devant de quels ennuis marchaient-ils encore?

TOPIC FINI (à mettre dans les sujets finis svp)