Catastrophes sur catastrophes....

Mais Arielle commençait à s'effrayer sur le pourquoi qu'Hideki ne voulait rien. Et si ses yeux n'étaient plus normaux? Il faudrait encore le soigner par magie, une nouvelle fois?

Azera ressentat la peur de sa mère mais le jeu l'effaçca durant un moment puis elle cessa de s'amuser pour aller contre elle, inquiète pour les deux, en gémissant un peu. Disons que là Hideki ressemblait un peu à un gamin mais ça ne fit rire personne.

La situation n'était pas appropriée du tout pour ça.

Pas vrai... non ça pouvait pas être revenu... pourquoi il fallait maintentenant... pourquoi il fallait que ça recommence aujourd'hui... ça aurait pas pu attendre que Warui revienne au moins... laisser à Hideki de revoir celle qu'il aimait de ses yeux, admirer une fois de plus son pelage et son sourire quand elle était avec elle. C'était trop injuste. Arielle croyit l'avait guéri. Elle baissa la tête, ferma les yeux, gémissante. Une larme roula sur son museau. Sivit d'autres, elles aussi silencieuses. Azera ne pouvait pat pas voirmais sa cécité à elle pouvait se guérir, vraiment. mais la princesse s'y était habituée et puis c'était pas si mal... avec ses pouvoirs elle voyait un peu les couleurs.. parfois c'était si flash qu'elle avait le tourni...

"Je suis désolée... je n'ai pas..."

Sitôtla main d'Hideki sur sa joue, les larmes furent plus nombreuses.

"Je voulais... pour... pour toujours... j'ai pas réussi... j'aurais du..."

Azera s'accrocha au bras de sa mère pour essayer de la consoler mais en ce moment non, elle n'y arrivait. Arielle se disait que c'était de sa faute. Sa faute si... il était redevenu aveugle...

Et Warui? Qui au fil des ans n,avait connu que les yeux bleu saphir du Traceur, pas ceux-là. Comment réagirait-elle? mais Arielle croyait connaître la réponse... elle réagirait en se blottissant contre lui pour le réconforter, le soutenir comme il le fallait... et chanter à son oreille quand il le désiserait...

"Ça n'aurait pas du revenir... c'est ma faute... c'est à cause de moi..."

Elle se maudisait. Elle avait cessé de parler, les yeux fermés et n'ouvrait que la bouche que pour ses gémissements. Azera ne voyait pas pourquoi sa mère s'attristait autant... elle était aveugle et vivait très bien. Hideki avait montré que c'était pareil de son côté. Il était en vie non? Après tout ça.

Comme elle était dans les bras du Traceur, Arielle se laissa faire comme un bébé.

"J'aurais du être plus forte... j'ai échoué encore une fois..."

Elle les sentait, les deux enfants qui voulaient la rassurer. Arielle se défit de l'étreinte d'Hideki et les prit dans ses bras en vraie mère poule.

"Je voulais tant que tu aies une vie normale..."

Elle ignorait si le père d'Hideki était plus ou moins puissant qu'elle mais sa déprime elle se disait qu'elle n'avait fait qu'une infime part de ce qu'elle aurait du faire.

"Maman doit pas être triste, Matsuo... Maman doit rester grande... et encaisser..."

Elle laissa le garçon essuyer ses larmes métalliques qui ne cessaient jamais de se renouveler pourtant.

Comme il y avait plus de mouchoir ce fut la robe d'Arielle et sa fourrure qui furent trempées... ou juste un peu humides.

"Allez Maman... personne peut savoir que le Roi veut vraiment... même nous..."

Azera parlait bien sûr du Dieu Suprême et de ses desseins. Il créait les Dieux selon son bon vouloir. Comme il avait créé Dresla pour que les conflits incesseants s'arrêtent et ne soient en majorité que tournés vers elle.

Mais Arielle... elle ignorait pourquoi elle avait hérité de ce statut que des milliers rêvaient d'avoir... pourquoi ses enfants eux aussi... dans sa tête ça ressemblait à une énorme partie d'échec à un joueur qui se défiait lui-même...

"Au moins j,aurais vécu sept ans comme n'importe qui..."

"J'étais la dernière de cette couleur... depuis sept générations il n'y avait eu que de princes... Dresla avait dit qu'après sept princes naîtrait une princesse... qui compterait parmi le plus puissants de ce monde... ma tendre enfance fut sans doute les plus belles années de ma vie... défier mes parents quand j'alais dans les flaques de boue après la pluie... quand je me roulait dans les fleurs avec Cirus et sa soeur... quand Maman me chantait des berceuses le soir... elle me joue toujours dans les cheveux d'ailleurs..."

Ces si beaux souvenirs d'enfance... de si beaux moments magiques où l'inscoucience règnait... Arielle devint nostalgique de cette époque ou elle croyait que Néopia était seul au monde...

"C'est celles qui sont le plus importantes... et que beaucoup trop osent noircir... le moment où un enfant doit regarder les nuages et regarder ses formes en imaginant des animaux... le temps où un enfant peut manger des sucrries à volonté surtout..."

Ce qu'elle avait pu en profiter des desserts glacés et trop sucrés et, miraculeusement.... jamais d'intervention dentaire... Arielle avait ses dents depuis l'enfance et jamais elle n'avait été aussi blanches et belles... si vous êtes dentiste.

Ce petit souvenir redonna un souvenir à Arielle qui était dans la Lune. Ses larmes avaient cessé. Elle semblait apaisée.

"J'ai mis si souvent le chateau sens dessus-dessous..."

"Enfant unique surtout... sa mère la couvait comme une vraie poule elle aussi..."

Azerra ria un peu de bon coeur. Arielle sembla émerger de sa pseudo-léthargie spirituelle.

"Juste née au bon endroit... au bon moment... Papa se commençait à se croire stérile quand Maman lui a annoncé ses naussées le matin... Elle m'a dit qu'il était si heureux d'entendre ça... et j'ai été le plus beau cadeau de Noël..."

Et le palais... elle soupira. Caressant machinalement ses deux enfants.

"Disons qu'on me supportait avec mes questions... je courrais partout... je sautais tout le temps... je m'imaginais dans des combats épiques... je faisais tant de tours pendables..."

"On m'attendait depuis trois cent ans... dans neuf je devrai céder le trône à mon tour..."

Elle regarda sa fille du coin de l'oeil. Ils étaient calmes ces gamins. Arielle le serra plus contre elle et leur ébourriffa à chacun leur tignasse avec un grand éclat de rire.

"Maman..." soupira la princesse.
"Non pas tous... moi j'étais un monstre... certains sont si dociles et sages... d'autres sont le parfait milieux... c'est jamais pareil... et ils peuvent s'énerver pour un rien..."

"Eh non!" s'écra Arielle qui riait aux éclats devant tout le monde, incapable de se libérer de l'étreinte du Traceur comme une dispute entre frère et soeur quiétait un peu la relation qui les unissait.

Arielle considérait Hideki comme un grand ami et un peu un frère en ce moment. Elle comprenait Warui de l'aimer. Pour lui il était un ami... pour Warui il était son âme soeur et sa raison de vivre... sans Hideki... la Déchue se laissait dans un coin et dormait pour passer le temps et attendre son retrour.

Il avait du faire un long voyage. Elaskia n'était pas à côté...

"Tu devrais aller te coucher... tes appartements n'ont pas changé... je les ai laissé comme ils étaient et je les nettoie chaque jour..."

Elle se mit à ronronner en frottant sa joue cotre la sienne en terminant par un coup de langue.

La patience de toujours lui donner une autre chance. C'est qu'à chaque fois il était sincère quand il regrettait et elle le voyait. Arielle y était sensible. Elle lui accordait sans cesse une autre chance... qu'il recommence... qu'il regrette... elle était comme ça... elle lui en donnerait tant qu'il lui en faudra...

Elle redevint sérieuse.

"Je ne supportais pas l'idée que ça devienne une pièce usée par le temps comme tant d'autres qu'on va rénover dès demain... et puis... j'avais toujours l'espoir que tu reviennes même si ce n'était que pour cinq minutes ou des mois..."

"je sais je suis bizarre et difficile à comprendre.. il y a des choses que moi-même je ne peux expliquer... mais que je ne peux m'empêcher de faire... C'est l'opinion de presque tout le monde: la Reine est bizarre... mais la Reine est bonne et juste... ils m'apprécient pour ça... j'essaie de les remercier en faisant de mon mieux pour que tout aille bien... C'est un peu mon cadeau"

Elle faisait de son mieux. Et demain, un domestique irait afficher sa nouvelle décision à la Place du Village. Arielle espérait de tout son coeur que tout irait bien. Elle se leva avec Hideki et le tira gentiment avec un sourire.

"Tout ce que tu voudras..."

Azera se mit à les suivre en tirant Matsuo. Ce soir il sortait de cette aile et ils allaient dehors!