Déjà vu... [ Aretan ]

[ Aretan : Tu me dis si c'était bien ce genre de message que tu voulais ]

Une jeune femme, vétue de long vêtement de voyage, marchait au travers de la forêt. Son pas était maladroit et faible, et il lui arrivait de trébucher par ci, par là. Par moments, elle s'arrêtait, regardait derière elle et aux alentours pour vérifier que personne ne la guêtait. Les bois étaient dangereux, surtout en ces temps. Le mal avait remporter une victoire il n'y avait pas si longtemps, et il pouvait être à présent partout. Même dans les endroits les plus lumineux.
Fatina ressera contre sa gorge la peau de loup qui lui servait d'écharpe, puis repris son chemain, claquant des dents. Sous, le froit et la peur. En effet, la femme-licorne n'était guère rassurer et avait hâte de sortir de ce petit bois. Ce n'était pas l'hivers, mais la chaleur n'était pas haute. Que fesait les dieux quand on avait besoin d'un peu de chaleur ?
La jeune humaine marcha encore longtemps, puis s'arrêta de nouveau pour se rassurer qu'il n'y avait personne d'autre qu'elle dans les alentours.
Mais, alors qu'ele fouillait les alentours des yeux, Fatina apperçu une ombre se glisser derrière un arbre. Le reflex de la demoiselle fut immédiat, elle tira une petite lame de son fourreau et la pointa devant elle, les pupilles allant de gauche à droite pour chercher son espion. Qu'es-ce que c'était ? Un animal ? Ou autre chose de plus dangereux... L'humaine ne savait que penser.
Mais, même si quelques chose l'attaquait, la jeune femme ne pourrait pas vraiment se défendre, sa dernière transphormation était trop proche et elle était épuisée et faible.

Crac !

Il eut un craquement sonore et une obsurité soudaine emplie la vue de Fatina qui plaqua immédiatement ses mains sur ses yeux. Elle ne voyait plus rien ! Que ce passait-il ? Quel était ce maléfice ? Elle était comme aveugle, mais garda quand même la pointe de son épée haute devant sa poitrine. Qu'il vienne ! L'animal, elle était prète.
Comme elle ne voyait rien, elle ne compris pas quand elle senti une créature lui sauter dessu et la renversé dans l'herbe morte. L'alleine de la chose était... Beurk ! Une horreur. Mais Fatina pu y sentir une petite ressemblance avec le sang secher... Vampire !
Lachant son épée, Fatina tenta de repousser la créature qui avait déjà poser ses babines sur son cou, mais le vampire était solidement accroché et la tennait fortement. Les mains posées à l'aveuglette sur les épaules de la créature, la jeune humaine tentait, dans un espoir, de décrocher celle-ci afin que ne lui évite la morsure mortelle. Le vampire semblait allongé sur elle, la bouche à quelques centimêtre de son cou...

[ Voilà, comme ça je fais le vampire et toi Aretan. ok ? ]

[HRP] ok, mais joue aussi Fatina, et ouais c'est bon comme sujet ;p [HRP]

Aretan marchait d'un pas rapide et résolu. L'enseignement du vieux Maladar devait porter ses fruits, si il voulait affronteret terrasser les Six Griffes. Il quitta un sous bois, et avisa les lieux. Il se trouvait sur les Terres de la Lumière. Il avait vraiment marché longuement pour arriver à proximité du lacet de la chute. L'air était doux, le soleil commençait à virer à l'orange: le crépuscule allait bientôt tomber. Aretan soupira. Une brisa siffla à ses oreilles, et charia des sons. Des sons qu'Aretan n'appréçia pas, et ce, immédiatement. Des personnes se battaient, dans le sous-bois. Il dégaina Aigala qui émit un claquement métallique, et courut dans la direction des bruits.
" le rouge, les fréquences de la lame... le noir, le démon libéré... et le blanc, la vie amenée à prospérité... Les Trois pouvoirs du Traqueur..."
Aretan s'appretait à mettre en pratique ce que le vieillard lui avait appris...

[ ^^]

Fatina commença à donner des coup de pieds dans les airs, espérant que l'uns d'eux atteignent la créature de l'ombre. Un cris sourd de douleur prévint alors la jeune femme que l'un de ses coups avait touché le vampire. Elle devait ne pas avoir trop mal viser, car la douleur ordonna à la créature de se relever tout en gémissant.
Aussitôt, la vision revint à Fatina et lui permit de voir son adversaire qui était répugnant à l'allure. Ce n'était pas la première fois qu'elle en voyait un, mais ce vampire semablait différent des autres... Enfin bref, la jeune femme ne perdit pas de temps et profita du mal du monstre pour reprendre son épée et se préparé à parer une éventuelle attaque.

Le vampire se calma soudainement et fixa fatina d'un regard de tueur avant de pousser un hurlement à faire surtauter tous les alentours. Même la jeune humaine perdit un peu de son courage devant ce cri de guerre. Il y avait longtemps qu'elle ne c'était pas battu.

- Ninna mala Vinne..., murmura Fatina pour se rassurer. Ces mots étaient d'origine Narscarienne.

Le vampire regarda autour de lui d'un air stupide en entendant ses mots. Il pensait peux être qu'ils étaient d'origine magicienne et que dans l'instant même une marré se serait déverser sur lui...
Ce moment d'inatention permit à fatina de s'élançer vers le monstrer et de lui porter un coup sur le flanc gauche.... Mais sans vraiment d'effet. Le vampire était plus coriace qu'elle ne l'aurait cru, car au lieu d'ouvrir une profonde plaie, Fatina se retrouva nez à nez avec une armure qui avait la couleur de la peau du vampire. Malin...
La créature donna un puissant coup de poing à l'humaine pour la repousser. Fatina se retrouva les genoux dans l'herbe à quelques mêtres avec un nez enssanglé tant la créature avait de la force.

Un cri retentit dans les airs. Aretan fut immédiatement stoppé dans sa course. Une goutte de sueur perla à son front. Le cri bestial ne pouvait provenir que d'un puissant adversaire... Mais il n'avait jamais perdu un duel à mort, et se devait à présent d'accourir vers les lieux, car il sentait que l'adversaire allait tuer. Et i ldevait le faire avant lui. Il devait tuer cet adversaire au cri effroyable, il n'en doutait plus à présent. Il se mit en garde, et reprit la course en destination des lieux du combat...

Il déboucha dans une clairière, et analysa la situation en quelques secondes. Une femmes, apparremment épuisé, gisait, à genou, sur le sol, le nez ensanglanté. Un homme lui tournait le dos, et le jeune homme remarqua ses longs cheveux noirs et poisseux. Des griffes dépassaient de ses doigts d'un teint très pâle, semblable à celui de cette femme, Eldarianne, qu'il avait rencontré plus tôt dans la matinée.
Il comprit immédiatemment ce qui s'était passé: la jeune femme s'était faite ataquée par cet homme aux griffes, et, épuisée, elle n'avait rien pu faire. Il devait agir, de suite, sans attendre...
Le Traqueur cria alors à l'intention du griffu:
-RETOURNE TOI! C'EST MOI TON ADVERSAIRE !!
L'homme se retourna. Son visage glaça le sang d'Aretan, qui eut un mouvement de recul. Deux dents épaisses et tranchantes dépassaient de ses babines ensanglantées, et son visage ridé marquait les nombreuses cicatrices qui délimoitaient tant bien que mal ses deux énormes yeux jaunâtres et maléfique. le jeune homme resserra la garde de son épée, et se mordit la lèvre inférieure. Puis, dans un cri de guerre, il chargea le monstre... et se fendit.

[HRP] A toi de continuer ;p va-t-il esquiver ? ( je pense que ça vaut mieux pour la suite du sujet ;p) [HRP]

Fatina n'en cru pas ses yeux lorsqu'il vit débouler des buissons Aretan. Il fallait croire que le monde était petit dis donc. Que faisait le jeune homme dans cet endroit ? Il n'était pas très souçiant ce garçon... Ou peux être que c'était plutôt une soif de courage qui avait besoin d'être déversée sur des adversaires... Fatina penchait plutôt sur cette dernière pensée.
La jeune femme se rendit compte d'une chose et plissa les yeux vivement. Non pas parceque le soleil la gênait, mais surtout pas ne pas qu'Aretan ne compare son oeil à ceux de la licorne qu'il avait rencontré dans la matiné. Si il avait bien une chose qui ne changeait pas malgrès ses transphormation, c'était bien le regard de Fati.

-RETOURNE TOI! C'EST MOI TON ADVERSAIRE !!

Qui avait osé ? Le vampire se retourna lentement, levant ses babines tel un chien montrant les cros. Il grognait de façon menaçante tout en regardant le jeune homme. C'était cette chose qui avait osé le priver d'un festin ? Tant pis, après tout, mieux vaut deux proies qu'une...

- Sans problème, je suis à toi, dit la créature de sa voix presque morte semblait-il.

Et le garçon chargea sous le regard impressionné de Fatina qui se relevait pour aller chercher sa lame parti se planter sous un chêne.
Le vampire bloqua la lame de l'humain en sortant, d'un vif geste, à son tour une épée à la lame noir et abimée. Mais qui avait l'air tranchante comme neuve...
La créature repoussa le garçon d'un puissant geste tout en ricanant. Tout lui semblait façile, pourtant, les évenements risquaient de se retourner contre lui d'ici peut...

Aretan fut étonné par la vitesse de réaction du monstre qui se tenait devant lui, et par la force avec laquelle il l'avait repoussé. Etait-ce un de ces fameux vampires? Maladar l'avait convaincu de leur existence, mais fallait-il être fou ou idiot pour penser à en voir un si peu de temps après ?
Qu'importait. Aretan allait terrasser ce monstre, pour la femme, et pour lui-même...
" le noir... fait du démon qui sommeille en toi ton allié..."
C'était facile à dire, mais qu'en était-il de la pratique? Aretan para une soudaine attaque du vampire. Comment irer parti de l'enseignement du vieillard ?
Il abattit violemment sa lame sur le monstre, qui la bloqua à l'aide de ses griffes. Aretan grimaça: l'autre, bloquant son arme, s'apprêtait à le transpercer...
Il se cambra et passa derrière la bête, qui ne fit que l'érafler au niveau du ventre. Aigala entailla la paume du vampire. Portant la main sur la plaie et grognant , Aretan ordonna à Fyllias de piquer sur l'adversaire et de lui crever les yeux. Il vit son compagnon s'élever dans les cieux... puis plonger.

Le vampire hurla de rage quand Aretan parvint à lui entailler la main. Mais c'est qu'elles étaient sans gène les proies d'aujourd'hui ^^. La douleur n'était pas grande mais le simple fait que le garçon est osé le toucher ne fit qu'acroitre la furie du monstre.
Ce dernier dégaigna une deuxième lame et fit s'unir ses deux petite épée pour n'en formé qu'une. Plus tranchante, plus puissante, mais plus lourde... Donc, lente à la pratique.
Le Vampire ne vit pas venir l'aigle, mais lorsque celui-ci ne fut qu'à quelques mêtre de lui, il senti l'odeur des plumes et de la chair et se baissa pour éviter de justesse l'attaque de l'oiseau. Aah... Le sale piaf ! Se dit le monstre en se redressant péniblement. Mais à peine fut-il redresser qu'une douleur lui traversa le bras gauche qui tomba, tranché, sur l'herbe.
La surprise avant la douleur, le Vampire se retourna et découvrit Fatina entrain de relever sa lame. Même les femmes s'y mettait maintenant ? Cela risqu'ait d'être plus difficile que prévut.
Le monstre commençait à fatiguer et puis, avce bras en moins, la bataille ne serait plus aussi façile.
Fou de rage et de douleur, la créature hurla puis retourna vers porté un coup vers Aretan...

Aretan fut frappé de stupeur en voyant s'opérer la magie du vampire. Les deux lames s'étaient unies pour n'en former qu'une. Quel sortilège!
Il avait constaté l'esquive du monstre suite à l'attaque de Fyllias, mais vit l'attaque surprenante de la femme qui s'était relevée, et qui avait tranché le bras de l'ennemi. Le jeune homme esquissa un sourire de complaisance : il existait encore des gens assez courageux pour se lever et se battre...
Mais il n'eut pas le temps de voir l'ataque de l'ennemi. Un éclair blanc passa devant ses yeux, puis il reçut une violente douleur au niveau de l'abodomen: le vampire avait entaillé profondément sa première plaie, et le sang jaillissait. Il hurla de douleur et sentit ses jambe se dérober sous lui. Le vampirericana d'une manière effroyable, puis retira sa lame du corps du jeune homme, en lui donnant un puissant coup de pied dans la blessure, ce qui l'envoy valser quelques mètres plus loin. Il lécha le sang sur sa lame noire...
Un buit, un souffle, les battements de son coeur. Aretan souffrait, mais ne sentait plus vraimen la douleur. Allait-il mourir ? Il entendait des choses qu'il n'avait jamais entenud auparavant: ce souffle venant de toute chose qui l'entourait, et les battements si puissants de son coeur, qui couvraient tout autre son. Etait-ce ça, la mort ? Mais non, ça ne pouvait pas l'être. Il devait se relever, affronter ce monstre, pour ensuite détruire les Six Griffes... Ces monstres sanguinaires semblables à celui qu'il combattait... Sa haine l'envahit. Il ne parvint pas à la contrôler, cette fois. mais fut-ce ce souffle mystérieux qui anéantit toute haine en lui, et qui sembla le forcer à se relever? Aretan n'en douta plus: par l'approche de la mort, il venait de dominer sa haine, et entamaitsa première marche vers l'enseignement de Maladar: le noir...
Il se releva, de manière frêle mais sûre. Le vampire eut un mouvement de recul, et ses yeux se convulsèrent: un être du bien venait d'asservir le mal!
Les mots sortirent d'eux-mêmes de la bouche du jeune Traqueur, dans une langue sûrement inconnue des Févliass, mais pas des démons des Traqueurs:
- DEMON BLOOD CLAW !
Aigala vibra sous la pression conjuguée du bien et du mal dans l'esprit du jeune homme. L'air sembla découpé, le tmeps arrêté. Aretan décrivit une ligne droite à une vitesse incroyable, la lame en prolongement du bras, et alla traverser de part en part le corps du vampire au niveau du coeur qui vit son sang jaillir tel une fontaine et la lame le traverser sans qu'il puisse y changer quelque chose...
Aretan esquissa son sourire de complaisance, et retira violemment la lame du corps de l'adversaire, qui, hurlant à la mort, disparut dans une nuée noire...le jeune homme tomba une fois encore à genou:
- Je ... J'ai réussi...
Puis il s'effondra dans un bruit sourd, lachant l'épée non loin de lui. Fyllias atterit sur son dos, fidèle à son maître...

[HRP] je te rassures il n'est pas mort XD [HRP]

[ ^^ ]

Fatina était impressionné par le courage et la force d'âme d'Aretan. Ce garçon n'était pas comme les autres, c'était un traçeur, et ses ancêtres pouvaient être fier d'avoir un tel représentant.
Mais, les choses allèrent mal pour le jeune homme qui reçu un coup mortelle dans l'abdomen. Fatina aurait voulu aller l'aider, mais ses jambes l'en empêchait, elle était paralyser par ce qu'elle voyait. La terreur la pis alors, tout comme l'inquietude, quand elle vit Aretan tomber à genoux dans l'herbe...
Le vampire ricanait, fier de sont coup et pret à en venir avec cet énergumen, mais non.
La jeune femme eut des yeux ronds de surprise, mais aussi une drôle de chaleur dans le ventre, lorsqu'elle vit le jeune homme se redresser pour retourner affronter le démon. Combien aurait pu faire ça ? Fati était tellement impressionner que le geste du garçon lui arracha un petit sourire...
Lorsque le vampire disparu dans un nuage de fumé, la jeune femme ne perdit pas de temps et s'élança vers le jeune homme qui était tombé presque mort l'on aurait dit...
Fatina avait peur, non non... Il n'allait pas mourir. Pas après l'avoir aider à se tirer de là. Un jeune homme d'une telle bravoure ne pouvait périr ainsi.
Fatina se laissa tomber à genoux à coté du corps du jeune homme, et prit la tête de ce dernier entre ses paumes. La jeune femme se pencha vers le visage du garçon et l'observa comme un médecin l'aurait fait.

- Aretan...

Aretan sentit la douceur avec laquelle la jeune femme lui avait enlevé son vêtement. Etait-ce possible qu'elle soit, par une quelconque magie, devenue cette licorne lors de leur première rencontre? La réflexion n'alla pas plus loin, car la lame de Fatina se plaqua sur sa plaie. Il hurla de douleur. Au contact du froid, la plaie sembla s'enflammer. De la vapeur s'échappa de la blessure, et le jeune homme fut pris de convulsions: ça n'était pas qu'une simple blessure d'épée, mais bel et bien l'oeuvre de la magie du vampire, qui semblait dévorer petit à petit les contours de la blessure d'un poison de souffrance...
Aretan murmura:
- Fatina... Enlève cette lame.. S'il te plaît...
Il lacha le nom de la licorne dans sa phrase, car il lui semblait juste d'appeler cette femme de la même manière que la jument. Il lutta pour rester conscient, mais pardit connaissance...

Fatina retira la lame dès qu'elle vit que de la vapeur s'échappait de la blessure. C'était quoi ça encore... Décidément, ça allait être dur. Si la magie s'en melait en plus.
Lorsque Aretan l'appela par son nom, Fatina ne répondit rien au jeune homme, fesant comme si elle n'avait rien remarquer. Comme si de la nommer comme une licorne était normal.
Voyant le garçon pris de convulsion, Fati regarda partout, cherchant quelque chose à faire. Elle ne pourrait pas faire grand chose tant que Aretan serait encore conscient, car elle risquerait de lui causer plus de mal une nouvelle fois...

- Bon sang, comment et qu'es ce que je fais ? Demanda la jeune femme à haute voix en se mettant une main sur le front. Elle était complétement perdue. Comment soigner ce jeune homme ? Elle n'avait rien à sa disposition... A moins que...

Se souvenant soudainement d'une chose, Fatina se mit à fouiller avec empressement dans les nombreuses poches de son manteau de voyage. Puis, avec un soupirs de soulagement, elle retira une petite fiole, pas plus grosse qu'un pouce, remplie d'une étrange liquide violacé.

- Je pensais ne plus en avoir, mais il semblerais que quelqu'un est remplie mais poches avant que je ne parte...

Elle souria puis reporta son attention vers Aretan qui était tombé dans l'incontience. La vision du jeune homme en aussi mauvais état, fit accentuer les batements de coeur de l'humaine qui ouvrit avec soin la fiole et en versa le contenu dans la bouche mi-ouverte du garçon..

- Boit cet antidote, fruit de la guérison et du savoir des elfes...

Peut à peu, la plait d'Aretan se referma lentement. Le jeune homme ne s'eveillerait pas avant plusieurs heure, c'est pourquoi Fatina alla regrouper un magos de branche et alluma avec un petit feu de camps, car la nuit commençer à tomber.
Comme la chaleur laissait sa plaçe à la fraîcheur, Fatina retira sa cape de voyage pour la mettre sur le corps du jeune homme. Puis elle s'assi près du feu, regardant les étoiles qui apparaissaient dans le ciel...

Un liquide se répandait dans son corps. Aretan le sentit, malgré son coma. Il ouvrit lentement les yeux, sentant sa douleur s'amoindrir et le sang s'arrêter de couler. Une vague de châleur se répandit en lui, et il réussit à s'asseoir. Une tenue de voyage avait été posée sur lui. le Traqueur était doté d'une nature puissante, aussi le remède agit également sur son évanouissement. Il toussa et cracha un peu de sang, et chercha immédiatement son arme du bras. Il trouva Aigala non loin de lui, et s'en empara immédiatement. Même si la jeune femme l'avait guérit, il ne savait pas qui elle était, et le mystère qui l'entourait n'était que plus renforcé de par la similitude totale entre son regard et celui de la licorne rencontrée plus tôt dans la journée. Fyllias se posa sur son épaule, il lui gratta sous le bec. L'oiseau roucoula comme un rossignol, fier et heureux de savoir son maître en vie. Ce dernier passa sa main derrière la tête et se massa doucement. Il leva la tête et regarda dans la direction de la jeune femme qui regardait vers le ciel.
malgré sa tenue vestimentaire modeste, Aretan sentit la noblesse d'âme de celle qu'il avait sauvé et qui avait fait de même en retour. Il la détailla. Son visage, magnifique, semblait venir d'un autre monde, son allure lui donnait la vague impression d'être en face d'une déesse ou même d'un elfe, mais il remarqua l'absence de ses oreilles pointures. Son regard descendait le long du corps de la jeune femme, il rougit à la vision de ses formes parfaites, et détourna le regard: il était inconvenant de regarder une dame dans de telles conditions. Il tenta de se lever, et gémit un peu, le douleur le reprenant un peu.
Une question lui brûlait les lèvres, tellement qu'il ne put s'empêcher de la poser :
- Excusez-moi, noble dame... J'ai eu l'audace de vous nommer d'un sustentif qui n'est probablement pas le vôtre... mais j'ai envie de savoir: êtes-vous Fatina?

Fatina était presque endormie lorsque le jeune homme s'éveilla. La chaleur du feu... Le chant des grillon... La légère brise de fraîcheur. Tout cela forme une véritable berçeuse, et même l'humaine se laissait berçer.
Un bruit venant du garçon lui fit doucement ouvrir les yeux. Fatina tourna son regard vers Aretan, le surprenant entrain de l'observer... Heu... De l'observer. ^^. Le regard du jeune homme lui arracha un sourire mi-amusée mi-flatée. ça lui fesait quelque part une drôle de sensation d'être ainsi regarder... Aucun homme n'avait jamais été attiré vers elle. Sans doute parcequ'elle n'avait jamais eut le courage d'aller vers eux.

-Excusez-moi, noble dame... J'ai eu l'audace de vous nommer d'un sustentif qui n'est probablement pas le vôtre... mais j'ai envie de savoir: êtes-vous Fatina?

Un silençe reigna à la suite des mots d'Aretan. Puis, la jeune femme s'avança vers le garçon et lui tendit une main.

- Tu peux me tutoyer..." Noble dame "... Je trouve que ça me vieilli...

Fatina lança au jeune homme un regard rempli de mystères. Peux être que lorsqu'elle était une licorne, elle était calme, sage et noble, mais quand elle reprenait sa forme humaine, la jeune femme n'était plus tout à fait la même car entre humain-licorne. Le caractère est totalement différent. Mais la demoiselle restait tout de même douce, réfléchi, et généreuse, parecontre elle pouvait se montrer très entêter...

Pendant les dernières minutes de silençe, la jeune humaine avait longuement réfléhi, puis elle s'était mise d'accors. Elle pouvait avouer au garçon sa double identiter, car même si elle ne lui disait pas, il semblerait qu'il le découvre seul grâce.

De tous les cotés, Aretan intrigait Fatina. Il l'avait impressionné bien plus que n'importe quel autre homme. A ses yeux, le jeune homme était une mine de mystéres et de joyaux...

- Tu vois clair, tu n'es pas comme les autres je l'ai vu dans ton regard dès que je t'ai rencontré, tu as sus m'impressionné, et rare sont ceux qui réussissent à m'épaté- elle eut un doux rire - Non, je suis belle et bien licorne une fois par mois, donc prisonnière d'un maléfice qui me forçe à m'échappé dans des zones desertes, et dangereuses. C'est pour cela, tu as du trouver étrange de trouver une licorne au beau milieu d'une forêt... Non ? C'était moi, moi qui me cachais pour préserver mon secret qui me pèse... Je peux te dire que ce n'est pas façile de garder ce genre de chose pour soit-même...

Aretan saisit la main de la jeune femme et se releva. Il trouva amusante la remarque sur le fait qu'il l'ait distinguée par un rang et que cela ne lui plaisait pas, la vieillissant. Puis il entendit la suite de son explication, et fut étonné par l'intérêt qu'elle lui vouait: l'avait-il réellement impressionnée et intriguée?
Le choc fut total lorsqu'il comprit qu'elle était Fatina, une incroyable mystique qui se transformait en licorne, ou l'inverse. Il fut néanmoins rassuré par le fait qu'elle se soit confiée à lui, car ça prouvait qu'il n'était pas tout à fait qu'un combattant destiné uniquement à tuer ses opposants.Il esquissa un de ses fameux sourires de complaisance, et écarta une mèche de son front, tout en rangeant Aigala dans son fourreau.Puis il prit la parole :
- Tu veux que je te tutoies ? Après tout, c'est ce que j'ai fait ce matin en te voyant sous la forme d'une licorne. Mais vois-tu... Les femmes sont pour moi des êtres qui sont intouchables, et à chaque fois que j'en ai rencontré, j'ai toujours imposé cette marque de respect. Toutefois si tu m'y autorise, je me plierais volontier à ta volonté et je te tutoierais.
Il s'interrompit. Une brise passa, soulevant légèrement ses cheveux, puis il reprit:
- Je dois t'avouer que tu m'intrigue, Fatina. Mais tu n'as peut-être pas envie de me raconter ce que tu as vécu, aussi je ne te forcerait en rien. Dis-moi plutôt ce que tu faisait ici, et pourquoi un vampire se serait-il aventuré dans les terres lumineuses, car, vois-tu, je suis coupé du monde, j'évite les villages, de peur de causer pas mal de dégats si je rencontre un des Six Griffes... Je suppose que tu les connaît. de plus, j'aimerai comprendre ce qui se passe sur Févlia, car depuis quelques temps, tout se dérègle et plus aucune route n'est sûre.
Il soupira, cherhca Fyllias de la main, et le carressa sur le haut de la tête, avant de reprendre:
- Là encore, je ne te force en rien...

Aretan vit le jeune femme s'allonger, puis l'écouta parler de ce qui se passait en ce monde. Comment Févlia pouvait-elle aller si mal? Lui qui avait réussi à vaincre le mal en lui, se voyait dès lors confronté au mal dans le monde... Puis il écouta la question de Fatina, et sourit, voyant qu'elle ne connaissait pas bien les monstres de cruauté qu'il désirait par dessus tout anéantir...
- Les Six Griffes... Les assassins de mes parents, je t'en avait déjà parlé, mais je ne connaissait pas encore leur existence. C'est un vieillard qui...
Il s'interrompit: pouvait-il dire à Fatina qu'un vieil homme de 700 ans avait commencé à le former ? Après tout, elle s'était ouverte à lui, et lui avait confié son secret. Il décida de lui dévoiler le sien:
- Le premier chaf des Traqueurs. Maladar de Royan. Il a actuellement 700 ans, et il a pu prolonger ainsi sa vie grâce au pouvoir de la lumière des Traqueur. mais c'est un peu compliqué, je te parlerai de ça une autre fois.
Ce vieil homme m'a dit que les pillards qui ont tué mes parents étaient ces Six Griffes, Six vanpires très puissants, rois du crimes à Swilyara. Je dois les retrouver et ls massacrer. Quand j'en aurait fini avec ces crapules, je peux t'assurer que je prendrai le relais. J'irai botter le train de ces dieux déchus, et de tous ceux qui s'opposeront à toi et au gens qui luttent pour que le bien subsite sur févlia. Je deviendrais le plus puissant des Traqueurs, et je pourrai même faire un voyage dans le monde de légende, le monde inaccessible, du paradis à l'enfer... Si le monde a si mal, il va falloir que j'y mette une participation, afin que les choses s'améliorent...
Il regarda le ciel, et les étoiles. Ses parents devaient certainement l'observer du haut du paradis... Il irait leur rendre visite, lorsqu'il serait devenu le plus puissant parmi son ordre...
Mais Fatina, qu'en pensait-elle ?
- Je... Je suis désolé. Je ne voulais pas m'emporter comme ça et t'étaler tout ce à quoi j'ai songé... Toi, que comptes-tu faire ?

Aretan écouta la réponse de la jeune femme. Oui il avait confiance en elle, et il espérait que c'était réciproque.Prendre soin de lui ? Il essaierai.
- Fatina, je vais prendre soin de moi, puisque tu me le demandes, mais tu n'as aucun soucis à te faire, je vais devenir de plus en plus puissant au fur et à mesure que j'avancerai dans Févlia. Je te reverrai en vie et... pendant mon voyage, j'essaierai de trouver de quoi occulter la magie qui te force à courrir et à te cacher, compte sur moi. Et puis après... Porquoi ne pas visiter le monde ensemble?
Il releva la tête et lança un sourire à Fatina. Différent de la complaisance, lui même ne comprenait pas la nature de ce sourire. Il s'empressa de l'effacer de son visage, puis repris la parole d'une voix mal assurée:
- Bon... heu... Il est temps pour moi de partir, et d'aller trouver les Six Griffes. Je ne sais pas qui je rencontrerai ni qui j'aurai à combattre, mais je te reviendrai vivant. Tâche de ne pas mourir...jusqu'à ce qu'on se revoie...
Puis, instinctivement comme si une main le poussait, il se pencha doucement sur le visage de la jeune femme, et déposa un baiser sur sa joue. Il rougit doucement puis s'appreta à partir...

Aretan prit la broche, et, sans y réfléchir, l'agraffa sur son habit noir, au niveau de son coeur, au moment ou Fatina déposa un baiser sur ses lèvres. Un peu hébété, il ne réagit pas. Cette feme était différente des autres, du moins pour lui... Il esquissa un sourire puis carressa du out des doigt la joue de la jeune femme. Puis il tourna les talons, et disparut au fond des bois.
- Reviens moi vivante...
Il la quitta sur ces derniers mots, revigoré par un sentiment qu'il ne connassait pas vraiment. Si quelqu'un l'avait vu, cette nuit, tandis qu'il partait, on aurait pu voir un halo de lumière blanche enveloppant tout son corps. L'amour venait de le gagner, et lui-même ne le savait pas encore. le pouvoir de la lumière lui appartenait, et déjà pour lui la vieillaisse était révolue, sa vie se prolongerai d'elle même...
Les joues un peu roses, il quitta Fatina dans la fraicheur du soir, la broche d'émeraude sur le coeur...