Perdue? Vraiment???

Ça devait faire des jours qu'elle avançait sans savoir où elle allait. Surtout sans savoir pourquoi elle marchait et pourquoi elle continuait sans se poser de questions. Et ceux qui la voyaient se posaient tous la même question: qui était-elle?

Incapable de le dire, Arielle s'était faite muette. Maintenant près de Volky, elle regardait la cité de loin avec une fascination presque enfantine.

Kayla ce promenait en faisant attention à son ventre quand soudain elle vit Arielle.

"Bonjour vous m'avez l'air perdue, puis-je vous aider? Mon nom c'est Kayla."

Arielle se tourna vers la nouveau. Bizarre ce ventre... Elle regarda Kayla sans dire un mot, se demandant ce qu'elle était et d'où elle venait.


Arielle fit lentement non de la tête à la question de la couturière. Elle ne savait même pas qu'elle avait besoin d'aide.

"D'accord, mais dites moi au moins votre nom nous pourions être amies."
Elle avait peur que la jeune étrangère ne réponde rien.

Arielle ne quitta pas Kayla des yeux. Son nom? Elle savait au moins ça. mais elle n'avait pas reparlé depuis des lustres. Saurait-elle encore le faire?

Elle essaya de dire son nom une première fois mais rien ne sortit. Elle réessaya. Rien.

Arielle regarda la cité à nouveau.

".. A... Ari... elle...", dit-elle en évitant le regard de Kayla.

Arielle hocha la tête un coup sur le coté droit et un autre le coté gauche avant de hausser les épaules, l'air de dire: J'sais pas. T'en penses quoi?

[L'ordi de papa va mal. je ne pourrai peut-être te répondre que Dimanche soir -__-]

"Ah... Bon. Si tu veux je peut t'aider à prononcer des mots."

Kayla avait vraiment bon coeur.

[Yahou! Il remarche! *Embrasse l'écran pendant dix minutes* Je n'y croyais plus]

La princesse regarda à nouveaux Kayla, les yeux bleu ciel. Vraiment? Tu f'rais ça? En fait, elle n'y croyait pas vraiment. Elle parlait si peu. Seuls ses gémissements lui disaient qu'elle n'avait pas perdu la voix.

"V... vr... vrai?"

Parce que je n'ai pas oublié les mots. Voilà ce qu'Arielle avait envie de dire. Mais c'était trop long. Ele n'osa que demander silencieusement à Kayla si elle en valait la peine.

Arielle ne voyait pas quoi faire. Kayla ne lui disait rien. Elle se contenta de regarder le ventre de la couturière sans le cacher.

Arielle fronça les sourcils.

"B... bé...bé?"

C'était quoi ça?

La princesse buvait presque les paroles de Kayla. Petit, vivant, dedans et ventre. Comment il pouvait être dans le ventre? Il était vraiment lè-dedans?

"Bébé... ventre?" demanda-t-elle en désigna la bosse sous la robe de la Scorchio.

Est-ce qu'elle en avait un elle aussi? Un bébé comme la couturière disait?

Arielle pencha la tête vers la droite. Elle comprenait mieux. Même si elle c'était toujours brumeux. Et les bébés, ils se faisaient comme ça? Directement dans le ventre? Comme Arielle aurait voulu le demander. Elle réfléchit à ses paroles.

"Bébé... ventre... seul?"

Les bébés se font touts seuls?

"Non! En fait ça prend deux personnes: Un papa et une maman, aussi de l'amour et on mélange le tout comme un gâteau. Ensuite on attend 9 mois et voilà un joli petit bébé!"

Kayla avait expliqué à la Zafara comment on faisait un bébé comme on l'explique a un enfant car elle était trop gênée de le dire pour vrai elle connaîssait Arielle depuis peu.

Pour l'instant les explications étaient claires. Arielles les comprenait sans mal. Bien que le concept de "gâteau" soit abstrait pour elle.

"Quoi... gâteau?"

Kayla allait faire une dépression nerveuse si la princesse continuait comme ça...

"C'est une expression, ça ne veut pas dire que l'on fait un gâteau... C'est comme... Euh... Bien... Ça veut dire euh... Oublie l'expression. Tu mélanges le tout et c'est tout, ok?"

Kayla ne savait pas trop comment répondre à ça donc elle ne l'expliqua pas.

Là, Arielle était perdue.

"Quoi... gâteau? Bébé... non. Pas... bébé"

Elle ne voulait plus rien savoir des bébés. C'était quoi un gâteau? C'est ça qui l'intéressait à présent.

"Kayla... fâchée?"

Arielle craignait d'avoir contrarié la couturière. Elle commença à mordiller le col de sa robe en gémissant et ses yeux bleu glacier se remplirent d'eau. Prête à pleurer comme une gamine à qui on aurait refusé de donner des bonbons ou un jouet.